L'Angleterre au XVIIIe [i.e. dix-huitième] siècle: Bolingbroke, H. Walpole, Junius, Burke, Fox : études et portraits, Band 2

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Seite 282 - ... trop long pour n'être pas sérieux. Quand on le croit sincère, il impatiente; quand on le sait ironique, il ennuie. Son plus grand mérite est de manifester dans un début l'habileté savante d'un écrivain expérimenté. La réputation de Burke pouvait commencer alors; mais, la...
Seite 91 - Mais si vous vous obstinez à rejeter mon secours, attendez-vous que je ne le dirai à personne. Si vous persistez à vous creuser l'esprit pour trouver de nouveaux malheurs, choisissez-les tels que vous voudrez : je suis Roi, je puis vous en procurer au gré de vos souhaits ; et, ce qui sûrement ne vous arrivera pas vis-à-vis de vos ennemis, je cesserai de vous persécuter, quand vous cesserez de mettre votre gloire à l'être.
Seite 386 - Réflexions sur la Révolution de France et sur les procédés de certaines sociétés à Londres relatifs à cet événement, en forme d'une Lettre, qui avait dû être envoyée d'abord à un jeune homme à Paris, par le right honourable Edmund Burke; traduit de l'anglais sur la troisième édition.
Seite 80 - ... religion. J'ai dîné aujourd'hui avec une douzaine de savants et, quoique tous les domestiques fussent là pour le service, la conversation a été beaucoup moins réservée, même sur l'Ancien Testament, que je ne l'aurais souffert à ma table en Angleterre, ne fût-ce qu'en présence d'un seul laquais.
Seite 407 - Fox ne reculait pas : il sommait le cabinet d'envoyer un ambassadeur à la nouvelle république; il s'opposait à l'alienbill, c'est-à-dire à la loi qui soumettait les étrangers à une police particulière. Le 28 décembre 1792, on discutait la seconde lecture du bill, quand Burke, après avoir de nouveau évoqué à sa manière le sinistre fantôme de la révolution française, annonça que trois mille poignards venaient d'être commandés à Birmingham ; puis, en tirant un qu'il tenait caché...
Seite 561 - Fox, Fitzpatrick, MM. Saint-John et Trotter, passèrent quelques jours à Lagrange. Je vis à Paris les lords Holland et Lauderdale, le nouveau duc de Bedford, M. Adair et M. Erskine, que je pressai en vain d'écrire sur le jury d'Angleterre et de France. Je trouvai mes amis anglais peu encourageants. « Les premières années de la révolution, disaient-ils, nous avaient fait grand bien ; ses excès ont i'uiné la bonne cause.
Seite 84 - Je commence par vous assurer de ma prudence ; je ne soupçonne aucun motif désobligeant à la recommandation que vous m'en faites; personne ne sera au fait de notre correspondance, et je suivrai exactement tout ce que vous me prescrirez...
Seite 511 - Si vous partez, vous feriez mieux de prendre par ici, je serais heureux de causer avec vous, et il ne serait pas impossible que je fusse du voyage. Combien ceci est le plus grand événement qui soit jamais arrivé dans le monde ! Et combien c'est le meilleur ! Si vous partez sans me voir, dites, je vous prie, pour moi, quelque chose de civil au duc d'Orléans, dont la conduite paraît avoir été parfaite, et dites-lui, ainsi qu'à Lauzun, que toutes mes préventions contre les liens de ce pays...
Seite 90 - ... et Crébillon fils, il sentait profondément Shakspeare. Médiocrement touché de la tragédie française, il la jugeait avec sévérité, mais avec goût. « Ce sont nos auteurs tragiques que j'aime, c'est-à-dire Shakspeare, qui est mille auteurs. » Ces mots sont d'une lettre en français à...
Seite 84 - Vous êtes le meilleur des hommes et plein de si bonnes intentions qu'aucune de vos actions , qu'aucune de vos paroles ne peuvent jamais m'être suspectes. Si vous m'aviez fait plus tôt l'aveu de ce que vous pensez pour moi , j'aurais été" plus calme et par conséquent plus réservée.

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