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est remplacé par M. Rabaud. — La partie droite se lève en dés

ordre.

M. Montlosier et neuf à dix autres membres de la partie droite entourent le fauteuil du président et le bureau des secré

taires, en criant: A bas! à bas M. Rabaud!

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partie gauche reste en silence. Deux minutes se passent; le calme est rétabli.

président.

M. Montlosier seul reste debout auprès du

M. Cazalès. M. Bureau de Puzy a prié M. Rabaud de prendre sa place. Ce que l'on peut faire en ce moment, c'est d'entendre' l'accusation, sans doute très-ridicule de M. Roederer. Il est évident

que M. Rabaud n'a pris le fauteuil du président, que parce que M. Bureau de Puzy l'en a prié.

M. Rabaud se découvre.

M. Folleville. Il est contre la dignité de l'assemblée de voir le président quitter le fauteuil pour l'accusation d'un seul membre: lorsqu'il est inculpé, il ne doit quitter sa place que par votre ordre. (On applaudit.)

M. Rabaud. Lorsque M. Bureau de Puzy a voulu quitter le fauteuil, je me suis trouvé son plus proche voisin; il m'a trèsvivement prié de prendre sa place... (On demande l'ordre du jour.) Si l'assemblée l'ordonne, je vais mettre aux voix si M. Bureau de Puzy doit reprendre sa place.

L'assemblée décide que M. Bureau de Puzy reprendra le fauteuil.

M. Bureau de Puzy, occupant le fauteuil. Ce matin, M. l'abbé Raynal est entré chez moi. Il m'a prié de remettre à l'assemblée sous forme de pétition ou de toute autre manière, un écrit signé de lui, que je n'ai pas eu le temps de lire alors. (Il s'élève des murmures dans l'extrémité de la partie gauche.) M. l'abbé Raynal, en me remettant la lettre qu'on vous a lue, m'a prévenu que si elle n'était pas rendue publique dans l'assemblée par la voie qu'il me demandait, elle le serait par l'impression. Lorsqu'il m'a eu quitté, j'ai lu sa lettre je n'ai pas dissimulé dans le peu de mots que j'ai dits... (Les murmures recommencent) L'accusation

de M. Roederer, il vient de me le dire, porte sur ce qu'il prétend que j'ai dit à l'assemblée que l'écrit de M. l'abbé Raynal la blåmait des fautes qu'elle AVAIT commises. Or, j'ai dit, et j'en atteste tous mes voisins, que dans la liberté de son style, M. l'abbé Raynal ne ménageait point l'assemblée sur les fautes qu'il CROYAIT qu'elle avait commises. Enfin, d'après l'annonce que m'avait faite M. l'abbé Raynal, qu'il livrerait à l'impression cet écrit, d'après la réputation dont il jouit, j'ai cru remplir les fonctions que l'assemblée m'avait confiées, et me prêter à sa vraie dignité, en lui donnant connaissance de cet écrit dans toute son étendue. (On applaudit.)

On demande de nouveau à passer à l'ordre du jour. sush L'assemblée décide qu'elle passera à l'ordre du jour.]

Nous passerons maintenant aux travaux dir ects de l'assemblée. Nous les diviser ons en quatre chapitres. Le premier renfermera les séances sur le droit de pétition; le second, celles sur l'organisation du corps-législatif; le troisième, celles sur le code pénal; le quatrième, celles sur les colonies.

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PIN DO NEUVIÈME VOLUME.

TABLE DES MATIÈRES

DU NEUVIÈME VOLUME.

PRÉFACE.-Examen des doctrines qui furent en lutte pendant la révo-
lution, et qui sont encore en présence aujourd'hui ; ces doctrines sont
ramenées à deux principes généraux opposés : le matérialisme qui,
en morale, conclut à l'égoïsme, et le spiritualisme qui, en morale,
conclut au dévouement.

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MARS. 1791.

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