L'expédition de Crimée: la marine française dans la mer Noire et la Baltique, chroniques maritimes de la guerre d'Orient, Band 2

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Seite 8 - L'armée d'Orient a, jusqu'à ce jour, tout souffert et tout surmonté. L'épidémie, l'incendie, la tempête, les privations, une place sans cesse ravitaillée, défendue par une artillerie formidable de terre et de mer, deux armées ennemies supérieures en nombre, rien n'a pu affaiblir son courage, ni arrêter son élan. Chacun a noblement fait son devoir, depuis le maréchal qui a semblé forcer la mort à attendre qu'il eût vaincu, jusqu'au soldat et au matelot, dont le dernier cri en expirant...
Seite 371 - Cette manœuvre précipita probablement les résolutions de l'ennemi, car vers huit heures du soir, une forte explosion nous annonça qu'il évacuait lénikalé, comme il avait évacué déjà sa première ligne de défense. Le lendemain, au point du jour, l'armée alliée se mettait en marche, et avant midi ses colonnes couronnaient es hauteurs d'Iénikalé, où elles entraient sans coup férir.
Seite 279 - Le même jour , les approches gagnaient sur la droite, et, pendant la nuit, l'artillerie établissait sur un point abrité des feux de la place, et à 800 mètres de la gorge, une nouvelle batterie de quatre mortiers et (1) Rapport du général Baraguey-d'Hilliers. € A 7 heures du soir , le 13 août , la tour du Sud arbora le drapeau blanc. « Toutefois , après une suspension d'armes d'une heure , pendant laquelle on ne put s'entendre , le feu recommença. Mais ces derniers efforts de l'ennemi...
Seite 183 - ... batteries-flottantes qui avaient' déjà ouvert dans les remparts plusieurs brèches praticables, et dont le tir, dirigé avec une admirable précision, eût suffi pour renverser de plus solides murailles. » On peut donc tout attendre de l'emploi de ces formidables machines de guerre, quand elles sont conduites au feu par des officiers aussi distingués que ceux auxquels l'Empereur avait confié le commandement de la Dévastation, de la Lave et de la Tonnante. » LXIX. — Bien que l'impossibilité...
Seite 181 - ... dernière maison du village, elles envoient à bonne portée des boulets et des obus dans les fossés. La place ne répondait plus que faiblement au tir redoutable des deux flottes. « A une heure vingt -cinq minutes (écrit l'amiral Bruat au ministre de la marine), remarquant que le fort de Kinburn ne tirait plus, bien que les ouvrages du nord continuassent à se servir encore de leurs mortiers, l'amiral Lyons et moi, nous avons pensé qu'il convenait de respecter le courage des braves gens...
Seite 369 - ... de convoi, et se dirigèrent vers la baie que forme en s'avançant vers l'est la pointe basse de Kamish. Les avisos à vapeur jetèrent l'ancre à quatre ou cinq encablures de la plage, les corvettes et les frégates aussi près que le permit le peu de profondeur de la baie. Sous la protection de cette escadrille, le corps de dobarquement prit terre sans opposition.
Seite 164 - Paris. trop grands services dans les batteries qu'elle avait construites et armées pour que le souvenir en fût effacé; et le maréchal Pélissier, digne interprète des sentiments de tous, mettait à l'ordre du jour l'ordre général suivant : « Soldats, « Les braves marins de l'escadre de l'amiral Bruat , descendus à terre pour partager nos travaux et nos dangers, vont nous quitter. « Les marins russes de la mer Noire, qui n'avaient pas osé se mesurer avec eux sur leur propre élément,...
Seite 371 - Leurs embarcations se sont hardiment engagées dans le bras de mer qui met en communication la mer d'Azoffet la mer Putride, et y ont incendié, outre soixante et dix navires, les magasins de blé très-considérables. Le Lucifer, la Mégère, le Brandon et le Fulton sont rentrés hier soir dans la mer d'Azoff, accompagnés du Dauphin, de la Mouette, ainsi que des chaloupes et grands canots du Montébello, du Napoléon, du Charlemagne et de la Pomone. Nos bâtiments ont dû rallier la flottille anglaise...
Seite 371 - Dans la nuit, quatre chaloupes canonnières françaises, la Tirailleuse, la Stridente, la Meurtrière et la Mutine, expédiées par le contre-amiral Pellion, sous les ordres du lieutenant de vaisseau Allemand, du Cacique, ont franchi, avec cinq canonnières anglaises , la passe d'Otchakoff, et sont entrées dans le Dniéper.
Seite 372 - Le succès qu'elles ont obtenu dans cette journée a répqndu à toutes les espérances de l'Empereur. Le rempart qu'elles battaient présenta très-promptement et sur plusieurs points des brèches praticables. Les bombardes françaises et anglaises ont ouvert leur feu à neuf heures quarante-cinq minutes ; leur tir, rectifié par les signaux des avisos, a été admirablement bien dirigé. Je leur attribue une grande part dans la prompte reddition de la place. Les cinq canonnières françaises, la...

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