Oeuvres, Band 2

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Typ. F. Didot, 1849
 

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Beliebte Passagen

Seite 190 - T"OI que j'ai recueilli sur sa bouche expirante Avec son dernier souffle et son dernier adieu, Symbole deux fois saint, don d'une main mourante, Image de mon Dieu ; Que de pleurs ont coulé...
Seite 140 - F.oin de moi les cités et leur vaine opulence ! Je suis né parmi les pasteurs. ' . Enfant, j'aimais, comme eux , à suivre dans la plaine Les...
Seite 74 - Un tombeau, pros du bord par les flots déposé ; Le temps n'a pas encor bruni l'étroite pierre, Et, sous le vert tissu de la ronce et du lierre, On distingue ... un sceptre brisé. Ici gît . . . point de nom ! demandez à la terre...
Seite 254 - Enfant aux blonds cheveux, jeune homme au cœur de cire, Dont la lèvre a le pli des larmes ou du rire, Selon que la beauté qui règne sur tes yeux Eut un regard hier sévère ou gracieux ; Poétique jouet de molle poésie, Qui prends pour passion ta vague fantaisie...
Seite 78 - Tu grandis sans plaisir, tu tombas sans murmure. Rien d'humain ne battait sous ton épaisse armure : Sans haine et sans amour, tu vivais pour penser. Comme l'aigle régnant dans un ciel solitaire, Tu n'avais qu'un regard pour mesurer la terre, Et des serres pour l'embrasser.
Seite 57 - Le poète est semblable aux oiseaux de passage Qui ne bâtissent point leurs nids sur le rivage, Qui ne se posent point sur les rameaux des bois ; Nonchalamment bercés sur le courant de l'onde, Ils passent en chantant loin des bords ; et le monde Ne connaît rien d'eux que leur voix.
Seite 14 - Combien de fois , près du rivage Où Nisida dort sur les mers , La beauté crédule ou volage Accourut à nos doux concerts ! Combien de fois la barque errante Berça sur l'onde transparente Deux couples par l'Amour conduits; Tandis qu'une déesse amie Jetait sur la vague endormie Le voile parfumé des nuits!
Seite 248 - Autour du toit qui nous vit naître Un pampre étalait ses rameaux ; Ses grains dorés, vers la fenêtre, Attiraient les petits oiseaux. Ma mère, étendant sa main blanche, Rapprochait les grappes de miel. Et ses enfants suçaient la branche. Qu'ils rendaient aux oiseaux du ciel. L'oiseau n'est plus, la mère est morte ; Le vieux cep languit jaunissant, L'herbe d'hiver croît sur la porte. Et moi, je pleure en y pensant. C'est pourquoi la vigne enlacée Aux mémoires de mon berceau, Porte à mon...
Seite 182 - Je ferme au branle de ta lame Mes regards fatigués du jour. Comme un coursier souple et docile Dont on laisse flotter le mors, Toujours, vers quelque frais asile, Tu pousses ma barque fragile Avec l'écume de tes bords.
Seite 32 - Maintenant sous le ciel tout repose, ou tout aime : « La vague en ondulant vient dormir sur le bord: « La fleur dort sur sa tige, et la nature même « Sous le dais de la nuit se recueille et s'endort. « Vois : la mousse a pour nous tapisse la vallée ; « Le pampre s'y recourbe en replis tortueux, « Et l'haleine de l'onde à l'oranger mêlée, « Deses fleurs qu'elle effeuille embaume mes cheveux.

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