Influence de la littérature française de 1830 à 1850 sur l'esprit public et les moeurs

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E. Dentu, 1852 - 420 Seiten
 

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Seite 195 - Ils s'étaient faits les échos de leurs sons, Ne sachant pas qu'en une chaîne immense , Non pour nous seuls, mais pour tous , nous naissons. L'humanité manque de saints apôtres Qui leur aient dit : Enfants, suivez sa loi. Aimer, aimer, c'est être utile à soi ; Se faire aimer, c'est être utile aux autres.
Seite 374 - Il lança sur cette ruche bourdonnante un regard qui semblait par avance en pomper le miel, et dit ces mots grandioses: «A nous deux maintenant!
Seite 46 - Un rêve heureux au genre humain ! Qui découvrit un nouveau monde? Un fou qu'on raillait en tout lieu. Sur la croix que son sang inonde, Un fou qui meurt nous lègue un Dieu. Si demain, oubliant d'éclore, Le jour manquait, eh bien ! demain Quelque fou trouverait encore Un flambeau pour le genre humain.
Seite 44 - J'espérais voir de ma détresse L'hôpital adoucir la fin ; Mais tout est plein dans chaque hospice , Tant le peuple est infortuné ! La rue , hélas ! fut ma nourrice : Vieux vagabond, mourons où je suis né. Aux artisans , dans mon jeune âge t J'ai dit : Qu'on m'enseigne un métier.
Seite 76 - L'impartialité de l'histoire n'est pas celle du miroir qui reflète seulement les objets, c'est celle du juge qui voit. qui écoute, et qui prononce. Des annales ne sont pas de l'histoire : pour qu'elle mérite ce nom, il lui faut une conscience; car elle devient plus tard celle du genre humain. Le récit vivifié par l'imagination, réfléchi et jugé par la sagesse, voilà l'histoire telle que les anciens l'entendaient et telle que je voudrais moi-même, si Dieu daignait guider ma plume, en laisser...
Seite 72 - Christ ! je ne suis pas de ceux que la prière Dans tes temples muets amène à pas tremblants ; Je ne suis pas de ceux qui vont à ton Calvaire, En se frappant le cœur, baiser tes pieds sanglants : Et je reste debout sous tes sacrés portiques, Quand ton peuple fidèle, autour des noirs arceaux, Se courbe en murmurant sous le vent des cantiques, Comme au souffle du nord un peuple de roseaux...
Seite 154 - Tudor, poser largement sur la scène, dans toute sa réalité terrible, ce formidable triangle qui apparaît si souvent dans l'histoire : une reine, un favori, un bourreau.
Seite 240 - Apprends qu'une mort telle que tu la médites est honteuse et furtive ; c'est un vol fait au genre humain. Avant de le quitter, rends-lui ce qu'il a fait pour toi. Mais je ne tiens à rien... je suis inutile au monde... Philosophe d'un jour ! ignores-tu que tu ne saurais faire un pas sur la terre sans y trouver quelque devoir à remplir, et que tout homme est utile à l'humanité par cela seul qu'il existe?
Seite 17 - Ce jour fut un jour de deuil sur toute la terre. Long-temps après il y eut un autre homme plus méchant que le premier et plus maudit du ciel. Voyant que les hommes...
Seite 352 - ... vous parle pas de ces pauvres ilotes qui partout font la besogne sans être jamais récompensés de leurs travaux, et que je nomme la confrérie des savates du bon Dieu. Certes, là est la vertu dans toute la fleur de sa bêtise, mais là est la misère. Je vois d'ici la grimace de ces braves gens si Dieu nous faisait la mauvaise plaisanterie de s'absenter au jugement dernier.

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