Le Rhône: sa navigation depuis les temps anciens jusqu'à nos jours

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H. Georg, 1904 - 105 Seiten
 

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Beliebte Passagen

Seite 60 - ... pour porter bateau. Les lits de tous ces fleuves sont , les uns à l'égard des autres , si heureusement disposés par la nature , qu'on peut aisément transporter les marchandises de l'Océan à la Méditerranée , et réciproquement : car la plus grande partie du transport se fait par eau , en descendant ou en remontant les fleuves, et le peu de chemin qui reste à faire par terre est d'autant plus commode qu'on n'a que des plaines à traverser.
Seite 22 - Furent vaincus par l'amant de l'aimée. 0 gentille âme étant tant estimée, Qui te pourra louer qu'en se taisant? Car la parole est toujours réprimée Quand le sujet surmonte le disant.
Seite 20 - Mais soudain, tel qu'un rideau de théâtre Qui en aval se tire à l'horizon, Les arbres du rivage et les collines. Tout va diminuant pour disparaître, Devant un colossal entassement de tours Que le soleil couchant enflamme et peint De splendeur royale, de pourpre splendide.
Seite 21 - C'étaient, du matin au soir, des processions, des pèlerinages, les rues jonchées de fleurs, tapissées de hautes lices, des arrivages de cardinaux, par le Rhône, bannières au vent, galères pavoisées, les soldats du...
Seite 21 - ... quand le peuple est content, il faut qu'il danse, il faut qu'il danse; et comme en ce temps-là les rues de la ville étaient trop étroites pour la farandole, fifres et tambourins se postaient sur le pont d'Avignon, au vent frais du Rhône, et jour et nuit l'on y dansait, l'on y dansait ... Ah! l'heureux temps! l'heureuse ville!
Seite 21 - L'aspect général d'Avignon est celui d'une place de guerre. Le style de tous les grands édifices est militaire, et ses palais comme ses églises semblent autant de forteresses. Des créneaux, des machicoulis couronnent les clochers ; enfin tout annonce des habitudes de révolte et de guerres civiles. A voir le château des Papes, le plus...
Seite 19 - La Provence apparaît, car son entrée, c'est le Pont Saint-Esprit avec ses piles et ses vingt arcs superbes qui se courbent en guise de couronne sur le Rhône. C'est là la porte sainte, la porte triomphale de la terre d'amour. L'arbre d'olives, le grenadier, fier de sa floraison, et les millets aux grandes chevelures ornent déjà les côtes et les alluvions. La plaine s'élargit, les orées verdoient, dans la clarté le ciel s'emparadise...

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