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de f en g; puis on prend fur le plan horizontal, la diftancely, qu'on porte fur le plan de l'eftain, de p en q: de même la diftance 1 z du plan horizontal fe porte de n en o fur le plan de l'eftain; la diftance I p du plan horizontal fe porte fur le plan de l'eftain, de k en m; enfin la diftancel n du plan horizontal fe porte fur le plan de l'eftain,

de h en i.

80. Faifant paffer une courbe par les points g, q, o, m, i, l'eftain eft tracé jusqu'à la ligne droite de la liffe de hourdi.

X II I.

Tracer la projection de l'Eftain fur le plan d'élévation.

1°. Il faut prendre fur le plan de projection, la distance perpendiculaire de la ligne AB au point i, où l'eftain eft coupé par la liffe des façons, & la porter fur la perpendiculaire de l'étambot du plan d'élévation, mettant une pointe du compas fur la li ne qui marque le deffus de la quille, & on trace la ligne o parallele à la quille.

2o. On prend fur le plan de projection, la diftance de AB au point 1, où l'eftain eft coupé par la premiere liffe intermédiaire; on la porte fur le plan d'élévation, du deffus de la quille au point p, & on tire la ligne p.

3°. On tranfporte de même fur le plan d'élévation, la distance perpendiculaire de la ligne AB, au point où les autres liffes coupent l'eftain fur le plan de projection ; & on a autant de lignes horizontales & paralleles, qu'il y a de liffes fur le plan de projection.

4o. Il s'agit maintenant de trouver fur ces lignes, les points où doit paffer la courbe qui représente fur le plan d'élévation, la projection de l'eftain: pour cela on prend, fur le plan horizontal, la distance perpendiculaire du point n, où la ligne de l'eftain eft coupée par la liffe des façons à la perpendiculaire de l'étambot AC, & on porte cette distance fur la ligne o du plan d'élévation; enfuite mettant une pointe du compas fur la perpendiculaire de l'étambot A a, on a le point o.

5

On tranfporte de même la diftance qu'il y a fur le plan horizontal du point p à la ligne AC, & on la porte fur le plan d'élévation, de la ligne A a au point p.

Ayant transporté de même, fur le plan d'élévation, les points z & y qu'on a pris fur le plan horizontal, on a tous les points par lefquels doit paffer la courbe o p b, qui représente la projection de l'eftain.

REMARQUE.

Pour éviter le grand équerrage des membres de l'avant, & pour ne pas employer des bois fi courbes, il y a des conftructeurs qui changent la direction de tous les couples de l'avant, depuis celui du lof; c'est-à-dire qu'au lieu de les faire tomber perpendiculairement fur l'axe de la quille, comme font tous les autres couples, ils leur font faire un angle aigu avec la quille du côté de l'avant : on nomme ces couples, Elancés ou Dévoyés. Ce que nous venons de dire au fujet de l'eftain, fournit le moyen de tracer ces fortes de couples : mais plufieurs conftructeurs font tomber tous leurs membres perpendiculairement fur la quille, afin que la varangue étant d'une piece, en foit plus folide que quand elle eft de deux pieces; ce qui eft inévitable, quand on fait des couples dévoyés.

Nous pourrions, pour finir ce qui regarde la partie de l'arriere, expliquer la façon d'en tracer l'accaftillage: mais comme les fonds font la partie principale des vaiffeaux, nous allons expliquer tout ce qui regarde l'avant, depuis la quille jufqu'à la liffe du fort; après quoi nous dirons quelque chofe de l'accaftillage de l'une & de l'autre partic.

XI V.

Tracer le Couple du balancement de l'avant fur le plan de projection.

1°. Il faut, comme on a fait pour l'arriere, marquer fur le plan de projection, l'élévation de la liffe du fort le couple du balancement: pour cela on prolonge jufqu'au

Pp

pour

plat-bord du plan d'élévation, la ligne KL, qui indique, fur le plan horizontal, le couple du balancement; puis on prend fur cette ligne, la distance qu'il y a du deffus de la quille jufqu'à la ligne b c d, qui représente la liffe du fort fur le plan d'élévation: on porte cette diftance fur le plan de projection, de B en T, & on tire la ligne ponc tuée T 2, parallele à AB; elle indique la hauteur de la liffe du fort au couple du balancement de l'avant.

2o. Pour avoir fur cette ligne le point où doit paffer le couple du balancement, il faut prendre fur le plan horizontal, la longueur de la ligne KL, qui indique la diftan ce de ce couple de balancement à la ligne du milieu, & la porter fur la ligne T 2, de 2 en 33 eft le point où doit paffer le couple du balancement de l'avant sur la ligne qui repréfente la hauteur du fort.

3o. Il faut tracer la liffe des façons fur le plan de projection pour cela on prend fur le plan d'élévation, la hauteur des façons de l'avant, c'est à-dire, la distance qu'il y a du deffus de la quille, ou de fon prolongement au point h: on tranfporte cette hauteur fur la rablure de l'étrave du plan de projection au point 4; & de ce point au bout de la maîtreffe varangue, on tire la ligne 4, § qui repréfente la liffe des façons de l'avant.

4°. Il faut connoître le point où le couple du balancement doit couper cette liffe: pour cela on prend, fur le plan horizontal, l'ouverture de la liffe des façons, vis-àvis le couple du balancement KT, & on la porte fur le plan de projection, de 6 en 7. Si on veut, comme nous l'avons dit pour l'arriere, avoir un troifieme point qui aide à mieux former le contour de ce couple, on prolongera la ligne MK du plan de projection jufqu'en 8; & fuppofant que la ligne K 8 foit divifée en deux cens parties, il en faut prendre cent foixante-quinze fur le compas de proportion, & les porter de K en 9.

5°. Par les points 3, 9, 7, & la rablure de l'étrave près F, on fera paffer une courbe qui repréfente le couple de balancement..

X V.

Tracer fur le plan de projection le huitieme couple de l'avant.

1o. Il faut déterminer fur le plan de projection, la hauteur du fort, vis-à-vis le huitieme couple: pour cela on prend fur le plan d'élévation, vis-à-vis le huitieme couple de l'avant, la distance qu'il y a du deffus de la quille à la ligne b cd; on la porte fur le plan de projection, de F en 10; & on tire la ligne 10, 11, parallele à AB : cette li gne marque l'élévation du fort,vis-à-vis le huitieme couple.

2o. Pour avoir le point 11, où le couple doit couper cette ligne fur le plan de projection, il faut prendre fur le plan horizontal, l'ouverture 1, 2 de la liffe du fort, vis-à-vis le huitieme couple, & la porter fur le plan de projection, de 10 en II.

la

3°. Pour connoître le point où doit paffer le huitieme couple fur la liffe des façons du plan de projection, il faut prendre fur le plan horizontal, l'ouverture de cette liffe, vis-à-vis le huitieme couple, de 1 en 3, & on porte distance 1, 3 fur la liffe des façons du plan de projection, de 12 en 13; & ce point 13 indique l'endroit où la liffé doit être coupée par le huitieme couple.

4°. Si on veut avoir un troifieme point, pour mieux conduire le contour de ce couple, on divife l'efpace 10, 12, pris fur la ligne du milieu du plan de projection, en deux parties égales au point 14, für lequel on abaiffe une perpendiculaire à la ligne du milieu; puis fuppofant que 10 & 11 foient divifés en deux cens parties égales, on en prend cent onze, qu'on porte de 14 en 15.

5°. Il reste à connoître à quelle hauteur le couple doit aboutir fur l'étrave: pour cela on prendra fur le plan d'élévation, la distance perpendiculaire qu'il y a du deffus du prolongement de la quille r au milieu de la rablure de Pétrave q, qu'on tranfportera fur la rablure de l'étrave du plan de projection, de F en 16.

6. Par les points 16, 13, 15, 11, on fera paffer une courbe qui marquera le contour du huitieme couple.

X V I.

Tracer les Liffes intermédiaires de l'avant fur le plan de projection.

1o. La divifion des liffes fur le maître couple étant pour l'avant entiérement femblable à celle de l'arriere, il n'y a qu'à tranfporter les divifions de l'arriere fur la partie du maître couple qui fert pour l'avant.

2o. Pour connoître les points où les liffes doivent aboutir fur l'etrave du plan de projection, il faut prendre sur le plan d'élévation, la diftance qu'il y a du deffus du prolongement de la quille au point d, qui indique le fort auprès de l'étrave, & porter cette diftance fur la rablure de l'étrave du plan de projection, de F en 17.

3o. Divifant la distance 4, 17, en quatre parties égales, on aura les points où les liffes intermédiaires doivent aboutir fur l'étrave.

4°. De ces points aux divifions du maître couple, on tire des lignes femblables à 4, 5, qui représentent les liffes intermédiaires.

XVII.

Tracer fur le plan horizontal, la premiere Liffe intermédiaire.

1o. Il faut prendre fur le plan de projection, la distance qu'il y a du point 18, extrêmité de la premiere liffe intermédiaire, jufqu'à la ligne du milieu OF, ayant attention de tenir les pointes du compas paralleles à la ligne AB: on porte cette ouverture du compas fur la ligne qui repréfente le maître couple fur le plan horizontal, de a en b; & le point b indique l'endroit où la partie de l'avant de cette liffe doit joindre la partie de l'arriere, qui a été pré

cédemment tracée.

2o. Pour connoître à quel point du couple de balancement de l'avant du plan horizontal doit paffer cette premiere liffe, il faut prendre, fur le plan de projection, la distance horizontale, de 19 à la ligne OF, & la porter fur

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