Dix-huit cent quatorze

Cover
Perrin et cie., 1905 - 653 Seiten
 

Ausgewählte Seiten

Andere Ausgaben - Alle anzeigen

Häufige Begriffe und Wortgruppen

Beliebte Passagen

Seite 640 - Les puissances alliées ayant proclamé que l'empereur Napoléon était le seul obstacle au rétablissement de la paix en Europe, l'empereur Napoléon, fidèle à son serment, déclare qu'il renonce, pour lui et ses héritiers, aux trônes de France et d'Italie, et qu'il n'est aucun sacrifice personnel, même celui de la vie, qu'il ne soit prêt à faire à l'intérêt de la France.
Seite 600 - Monsieur le maréchal , j'ai reçu la lettre que Votre Altesse m'a fait l'honneur de m'écrire , ainsi que tous les papiers qu'elle renfermait. L'opinion publique a toujours été la règle de ma conduile. L'armée et le peuple se trouvant déliés du serment de fidélité envers l'empereur Napoléon par le décret du Sénat...
Seite 238 - Mon cousin, le ministre de la Guerre m'a mis sous les yeux la lettre que vous lui avez écrite le 16. Cette lettre m'a vivement peiné. Quoi, six heures après avoir reçu les premières troupes venant d'Espagne vous n'étiez pas déjà en campagne! Six heures de repos leur suffisaient. J'ai remporté le combat de Nangis avec la brigade de dragons venant d'Espagne qui, de Bayonne, n'avait pas encore débridé.
Seite 463 - Seine plutôt que dans les mains des ennemis de la France : le sort d'Astyanax, prisonnier des Grecs, m'a toujours paru le sort le plus malheureux de l'histoire.
Seite 600 - En conséquence, je suis prêt à quitter, avec mes troupes, l'armée de l'Empereur Napoléon aux conditions suivantes, dont je vous demande la garantie par écrit :
Seite 585 - Toute ville au pouvoir de l'ennemi cesse d'être libre ; toute direction qui en émane est le langage de l'étranger, ou celui qu'il convient à ses vues hostiles de propager.
Seite 238 - Je vous ordonne de partir douze heures après la réception de la présente lettre pour vous mettre en campagne. Si vous êtes toujours l'Augereau de Castiglione, gardez le commandement; si vos soixante ans pèsent sur vous, quittez-le, et remettez-le au plus ancien de vos officiers généraux. La patrie est menacée et en danger; elle ne peut être sauvée que par l'audace et la bonne volonté, et non par de vaines temporisations. Vous devez avoir un noyau de plus de...
Seite 29 - C'était un Marie-Louise, ce tirailleur qui, indifférent à la musique des balles comme à la vue des hommes frappés autour de lui, restait fixe à sa place sous un feu meurtrier, sans riposter lui-même et répondait au maréchal Marmont : « Je tirerais aussi bien qu'un autre, mais je ne sais pas charger mon fusil.
Seite 591 - Officiers, sous-officiers et soldats de ma vieille garde, l'ennemi nous a dérobé trois marches. Il est entré dans Paris. J'ai fait offrir à l'empereur Alexandre une paix achetée par de grands sacrifices : la France avec ses anciennes limites, en renonçant à nos conquêtes, en perdant tout ce que nous avons gagné depuis la Révolution.
Seite 49 - Soissom en 1814. laires, regardaient le pillage comme une dette"qu'ils acquittaient « leurs troupes ». Tantôt les soldats se ruaient à la curée avec des élans sauvages, tantôt ils procédaient de sang-froid, calmement, méthodiquement ; parfois, ils daignaient rire. Un de leurs divertissements favoris consistait à mettre nus hommes et femmes et à les chasser à coups de fouets, dans la campagne couverte de neige.

Bibliografische Informationen