Caractères et paysagesMame-Delaunay, 1833 - 417 Seiten |
Im Buch
Ergebnisse 1-5 von 19
Seite 28
... rêve de gloire le soutenait encore . A la lueur d'une chandelle de jonc ( 1 ) , fabriquée dans son presbytère délabré , et dont il se servait par éco- nomie , bien qu'elle fatiguât des yeux vieillis de sa clarté vacillante , il ...
... rêve de gloire le soutenait encore . A la lueur d'une chandelle de jonc ( 1 ) , fabriquée dans son presbytère délabré , et dont il se servait par éco- nomie , bien qu'elle fatiguât des yeux vieillis de sa clarté vacillante , il ...
Seite 72
... rêve , vraies comme la vie réelle , et qui , dès que vous les avez entrevues , se représentent sans cesse devant vous , se gravent dans votre mémoire , s'y fixent , vous poursuivent à la ville et à la campagne , font retentir leur voix ...
... rêve , vraies comme la vie réelle , et qui , dès que vous les avez entrevues , se représentent sans cesse devant vous , se gravent dans votre mémoire , s'y fixent , vous poursuivent à la ville et à la campagne , font retentir leur voix ...
Seite 74
... rêve- rie . Il est courageux comme on est pythagori- cien , brahmane ou théosophe , dans ces heureuses contrées où une vie de somnambulisme intel- lectuel absorbe la vie d'action . Pour Schmelzle , toutes les vertus sont dans la faculté ...
... rêve- rie . Il est courageux comme on est pythagori- cien , brahmane ou théosophe , dans ces heureuses contrées où une vie de somnambulisme intel- lectuel absorbe la vie d'action . Pour Schmelzle , toutes les vertus sont dans la faculté ...
Seite 79
... Rêve toujours , mon bon Schmelzle ! rêve que tu es un héros ; mais ne sors pas de ton cabinet d'études , et ne lance pas au milieu du monde posi- tif le fragile esquif de tes théories . Lorsque , par exemple , tu as accepté par ...
... Rêve toujours , mon bon Schmelzle ! rêve que tu es un héros ; mais ne sors pas de ton cabinet d'études , et ne lance pas au milieu du monde posi- tif le fragile esquif de tes théories . Lorsque , par exemple , tu as accepté par ...
Seite 242
... rêve tristement . J'aimai , je fus aimė ; Quelques instans encor , ma carrière est remplie ! Ce feu qui m'a nourri m'aura donc consumé ( 103 ) ! Tes yeux voyent pâlir le flambeau de ma vie , Et tu m'aimes toujours , mon ange ! Ah ! sois ...
... rêve tristement . J'aimai , je fus aimė ; Quelques instans encor , ma carrière est remplie ! Ce feu qui m'a nourri m'aura donc consumé ( 103 ) ! Tes yeux voyent pâlir le flambeau de ma vie , Et tu m'aimes toujours , mon ange ! Ah ! sois ...
Andere Ausgaben - Alle anzeigen
Häufige Begriffe und Wortgruppen
admirable âme amour Ben Johnson bizarres brillante bruit Burbadge c'était Caliban caprices caractère caravats charme chiavel ciel cœur comique Conte d'Hiver contes Cymbeline dant devant Dieu douleur dramatique drame enfant esprits évènemens Ézéchiel Falstaff fantastiques fées femme fille forêt gaieté génie gentilshommes de Vérone Globe Hamlet hasard Henri VIII héros homme humaine idées j'ai Jean Sheares Jean-Paul jette jeune jour l'âme l'amour l'homme laisse Lenette Lusiadas magique matelots mélancolique mêle ment merveilleux mi-août milieu misérable mœurs monde montre Moran Shillelah mort passé passion pastorale pauvre peare peine pensée père Périclès peuple philosophe pièce poésie poète poétiques politique prince profonde PROSPERO qu'un raison regards Rêve Richard III ridicule rien roman s'est sais satire sauvage scène Schmelzle secrets semble seul Shaks Shakspeare société sort sublime telhado terreur terrible tête théâtre théâtre du globe Thomas Nashe tion triste trouve vieille vieux Virgile voici voiles des illusions Wolsey yeux
Beliebte Passagen
Seite 248 - Desiring this man's art and that man's scope, With what I most enjoy contented least ; Yet in these thoughts myself almost despising, Haply I think on thee, and then my state, Like to the lark at break of day arising From sullen earth, sings hymns at heaven's gate; For thy sweet love remember'd such wealth brings That then I scorn to change my state with kings.
Seite 248 - That time of year thou mayst in me behold When yellow leaves, or none, or few, do hang Upon those boughs which shake against the cold, Bare ruin'd choirs, where late the sweet birds sang. In me thou seest the twilight of such day As after sunset fadeth in the west, Which by and by black night doth take away, Death's second self, that seals up all in rest.
Seite 248 - In me. thou see'st the twilight of such day As after sunset fadeth in the west ; Which by and by black night doth take away, Death's second self, that seals up all in rest. In me thou see'st the glowing of such fire That on the ashes of his youth doth lie, As the death-bed whereon it must expire, Consumed with that which it was nourish'd by.
Seite 44 - Les solives noires sillonnent le plafond jaune. Des pigeons domestiques voltigent çà et là , en murmurant leur roucoulement mélancolique. Une vieille femme, armée de ses lunettes, tricote des bas auprès du poêle : une jeune femme fait la cuisine près de la grande fenêtre à gauche ; le cliquetis des ustensiles de ménage se mêle , sans s'accorder, avec la voix sourde et monotone des pigeons qui ramassent, en caquetant, leur grain sur le carreau.
Seite 44 - L'homme assis à cette petite table , c'est JeanPaul-Frédéric Richter, génie admirable , un Sterne si vous voulez , un Rabelais s'il vous plaît encore , quelque chose de plus ou de moins que tout cela , le plus original des écrivains modernes. Il est enveloppé d'une grosse redingote dont la boutonnière est ornée d'une fleur des champs. Observez ses traits, c'est une étude...
Seite 46 - C'est un chaos de parenthèses , d'ellipses , de sous-entendus ; un carnaval de la pensée et du langage; une population de mots nouveaux qui viennent sous le bon plaisir de l'auteur, prendre droit de bourgeoisie dans le discours; des périodes de trois pages...
Seite 217 - ... ces souverains, astres égaux, confondre leurs rayons par leur présence. Il n'y avait pas de langue calomniatrice qui osât remuer, pas d'œil qui ne fût ébloui de ces spectacles. Puis il fallait voir le tournoi et les hérauts d'armes, et les prouesses de chevalerie qui furent faites. La vieille histoire de nos romanciers a cessé d'être fabuleuse. Oui, je croirai désormais tout ce que les conteurs nous rapportent. » Ces lignes d'un poète immortel, je les...
Seite 248 - When, in disgrace with Fortune and men's eyes, I all alone beweep my outcast state And trouble deaf heaven with my bootless cries And look upon myself and curse my fate.
Seite 44 - Des pigeons domestiques voltigent çà et là en murmurant leur roucoulement mélancolique. Une vieille femme , armée de ses lunettes, tricote des bas auprès du poêle : une jeune femme fait la cuisine près de la grande fenêtre à gauche ; le cliquetis des ustensiles de ménage se mêle, sans s'accorder, avec la voix sourde et monotone des pigeons qui ramassent, en caquetant, leur grain sur le carreau. Il ya une petite table de bois blanc vers la droite et un large coffre debout à côte.
Seite 125 - ... un mélange de pitié et de douleur? Si l'on considère Jean-Paul sous le rapport de l'art et de l'exécution , il reste inférieur à Cervantes. La fusion, l'ensemble, la cohérence, manquent aux productions de Richter. Leur lecture laisse une impression confuse et hétérogène ; le Voyage de l'aumônier Schmelzle est une de celles où l'unité , la grande loi des œuvres de l'esprit, est le moins hardiment violée. De ce chaos de pensées et de sentimens jaillissent , comme d'un fer embrasé...