Caractères et paysagesMame-Delaunay, 1833 - 417 Seiten |
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... prince de Kaunitz , le meilleur écuyer de son temps , passait à cheval ; il ralentit sa mar- che pour me contempler . Il fallait me voir ba- lancé par l'animal rétif , raide comme un glaçon que l'Océan ballotte , pleurant de rage ...
... prince de Kaunitz , le meilleur écuyer de son temps , passait à cheval ; il ralentit sa mar- che pour me contempler . Il fallait me voir ba- lancé par l'animal rétif , raide comme un glaçon que l'Océan ballotte , pleurant de rage ...
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... prince illustre qui nous gouverne , J'avais mes raisons particuliè- res pour cela . La cour est remplie de mauvaises langues qui tirent parti de tout , et j'avais besoin de repousser d'avance les calomnies auxquelles ont dû donner lieu ...
... prince illustre qui nous gouverne , J'avais mes raisons particuliè- res pour cela . La cour est remplie de mauvaises langues qui tirent parti de tout , et j'avais besoin de repousser d'avance les calomnies auxquelles ont dû donner lieu ...
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... prince et ses courtisans montent dans leurs voitures ; il se détourne avec soin , de peur que l'on ne remarque sur sa physionomie une expression de mépris , d'ironie , ou d'orgueil . Le moment du dîner est venu , suivons - le à l ...
... prince et ses courtisans montent dans leurs voitures ; il se détourne avec soin , de peur que l'on ne remarque sur sa physionomie une expression de mépris , d'ironie , ou d'orgueil . Le moment du dîner est venu , suivons - le à l ...
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... prince , ani- mal domestique , l'inutile instrument d'un in- strument inutile , le joujou d'un joujou , le rien d'un rien ? Non . >> - O grand démocrate ! ò noble et sublime Schmelzle ! qu'il est heureux que la place d'au- mônier lui ...
... prince , ani- mal domestique , l'inutile instrument d'un in- strument inutile , le joujou d'un joujou , le rien d'un rien ? Non . >> - O grand démocrate ! ò noble et sublime Schmelzle ! qu'il est heureux que la place d'au- mônier lui ...
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... prince , chacun selon les vues propres à leur esprit ; lui donnant un corps , une âme , un vi- sage ; le façonnant et le moulant à leur guise , réunissant dans cette création tout ce que leur intelligence avait de saillie et de ...
... prince , chacun selon les vues propres à leur esprit ; lui donnant un corps , une âme , un vi- sage ; le façonnant et le moulant à leur guise , réunissant dans cette création tout ce que leur intelligence avait de saillie et de ...
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Seite 248 - Desiring this man's art and that man's scope, With what I most enjoy contented least ; Yet in these thoughts myself almost despising, Haply I think on thee, and then my state, Like to the lark at break of day arising From sullen earth, sings hymns at heaven's gate; For thy sweet love remember'd such wealth brings That then I scorn to change my state with kings.
Seite 248 - That time of year thou mayst in me behold When yellow leaves, or none, or few, do hang Upon those boughs which shake against the cold, Bare ruin'd choirs, where late the sweet birds sang. In me thou seest the twilight of such day As after sunset fadeth in the west, Which by and by black night doth take away, Death's second self, that seals up all in rest.
Seite 248 - In me. thou see'st the twilight of such day As after sunset fadeth in the west ; Which by and by black night doth take away, Death's second self, that seals up all in rest. In me thou see'st the glowing of such fire That on the ashes of his youth doth lie, As the death-bed whereon it must expire, Consumed with that which it was nourish'd by.
Seite 44 - Les solives noires sillonnent le plafond jaune. Des pigeons domestiques voltigent çà et là , en murmurant leur roucoulement mélancolique. Une vieille femme, armée de ses lunettes, tricote des bas auprès du poêle : une jeune femme fait la cuisine près de la grande fenêtre à gauche ; le cliquetis des ustensiles de ménage se mêle , sans s'accorder, avec la voix sourde et monotone des pigeons qui ramassent, en caquetant, leur grain sur le carreau.
Seite 44 - L'homme assis à cette petite table , c'est JeanPaul-Frédéric Richter, génie admirable , un Sterne si vous voulez , un Rabelais s'il vous plaît encore , quelque chose de plus ou de moins que tout cela , le plus original des écrivains modernes. Il est enveloppé d'une grosse redingote dont la boutonnière est ornée d'une fleur des champs. Observez ses traits, c'est une étude...
Seite 46 - C'est un chaos de parenthèses , d'ellipses , de sous-entendus ; un carnaval de la pensée et du langage; une population de mots nouveaux qui viennent sous le bon plaisir de l'auteur, prendre droit de bourgeoisie dans le discours; des périodes de trois pages...
Seite 217 - ... ces souverains, astres égaux, confondre leurs rayons par leur présence. Il n'y avait pas de langue calomniatrice qui osât remuer, pas d'œil qui ne fût ébloui de ces spectacles. Puis il fallait voir le tournoi et les hérauts d'armes, et les prouesses de chevalerie qui furent faites. La vieille histoire de nos romanciers a cessé d'être fabuleuse. Oui, je croirai désormais tout ce que les conteurs nous rapportent. » Ces lignes d'un poète immortel, je les...
Seite 248 - When, in disgrace with Fortune and men's eyes, I all alone beweep my outcast state And trouble deaf heaven with my bootless cries And look upon myself and curse my fate.
Seite 44 - Des pigeons domestiques voltigent çà et là en murmurant leur roucoulement mélancolique. Une vieille femme , armée de ses lunettes, tricote des bas auprès du poêle : une jeune femme fait la cuisine près de la grande fenêtre à gauche ; le cliquetis des ustensiles de ménage se mêle, sans s'accorder, avec la voix sourde et monotone des pigeons qui ramassent, en caquetant, leur grain sur le carreau. Il ya une petite table de bois blanc vers la droite et un large coffre debout à côte.
Seite 125 - ... un mélange de pitié et de douleur? Si l'on considère Jean-Paul sous le rapport de l'art et de l'exécution , il reste inférieur à Cervantes. La fusion, l'ensemble, la cohérence, manquent aux productions de Richter. Leur lecture laisse une impression confuse et hétérogène ; le Voyage de l'aumônier Schmelzle est une de celles où l'unité , la grande loi des œuvres de l'esprit, est le moins hardiment violée. De ce chaos de pensées et de sentimens jaillissent , comme d'un fer embrasé...