Caractères et paysagesMame-Delaunay, 1833 - 417 Seiten |
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... Schmelzle : c'est une de ces créations typiques nées du cer- veau du poète , fantastiques comme un rêve , vraies comme la vie réelle , et qui , dès que vous les avez entrevues , se représentent sans cesse devant vous , se gravent dans ...
... Schmelzle : c'est une de ces créations typiques nées du cer- veau du poète , fantastiques comme un rêve , vraies comme la vie réelle , et qui , dès que vous les avez entrevues , se représentent sans cesse devant vous , se gravent dans ...
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... Schmelzle pour l'emblème de la poltronnerie , pour le type de la faiblesse morale , pour la peur incar- née . Mais regardez - y de plus près : cette faiblesse émane de la science ; c'est l'incapacité d'action née de l'abus de l'analyse ...
... Schmelzle pour l'emblème de la poltronnerie , pour le type de la faiblesse morale , pour la peur incar- née . Mais regardez - y de plus près : cette faiblesse émane de la science ; c'est l'incapacité d'action née de l'abus de l'analyse ...
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... Schmelzle , toutes les vertus sont dans la faculté de les ima- giner . Songer qu'on est un héros , c'est être un héros . Homme de la pensée , il n'agit que d'a- près de profondes combinaisons . Il écrirait volon- tiers un traité des ...
... Schmelzle , toutes les vertus sont dans la faculté de les ima- giner . Songer qu'on est un héros , c'est être un héros . Homme de la pensée , il n'agit que d'a- près de profondes combinaisons . Il écrirait volon- tiers un traité des ...
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... Schmelzle , quand , sous un ciel sans nuage , il me voit me pro- mener , un parapluie de toile cirée sur la tête . Ignorant vulgaire ! il n'a pas lu comme moi les chroniques du moyen âge , où tant d'exemples prouvent que la voûte azurée ...
... Schmelzle , quand , sous un ciel sans nuage , il me voit me pro- mener , un parapluie de toile cirée sur la tête . Ignorant vulgaire ! il n'a pas lu comme moi les chroniques du moyen âge , où tant d'exemples prouvent que la voûte azurée ...
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... je lui ai emprunté ; voici la lune séditieuse qui nous atta- que de ses batteries , voici que de nouvelles co- mètes à queue flamboyante traversent l'éther me- naçant . >> Le vulgaire , dont notre ami Schmelzle se plaint si 76 ÉTUDES.
... je lui ai emprunté ; voici la lune séditieuse qui nous atta- que de ses batteries , voici que de nouvelles co- mètes à queue flamboyante traversent l'éther me- naçant . >> Le vulgaire , dont notre ami Schmelzle se plaint si 76 ÉTUDES.
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Seite 248 - Desiring this man's art and that man's scope, With what I most enjoy contented least ; Yet in these thoughts myself almost despising, Haply I think on thee, and then my state, Like to the lark at break of day arising From sullen earth, sings hymns at heaven's gate; For thy sweet love remember'd such wealth brings That then I scorn to change my state with kings.
Seite 248 - That time of year thou mayst in me behold When yellow leaves, or none, or few, do hang Upon those boughs which shake against the cold, Bare ruin'd choirs, where late the sweet birds sang. In me thou seest the twilight of such day As after sunset fadeth in the west, Which by and by black night doth take away, Death's second self, that seals up all in rest.
Seite 248 - In me. thou see'st the twilight of such day As after sunset fadeth in the west ; Which by and by black night doth take away, Death's second self, that seals up all in rest. In me thou see'st the glowing of such fire That on the ashes of his youth doth lie, As the death-bed whereon it must expire, Consumed with that which it was nourish'd by.
Seite 44 - Les solives noires sillonnent le plafond jaune. Des pigeons domestiques voltigent çà et là , en murmurant leur roucoulement mélancolique. Une vieille femme, armée de ses lunettes, tricote des bas auprès du poêle : une jeune femme fait la cuisine près de la grande fenêtre à gauche ; le cliquetis des ustensiles de ménage se mêle , sans s'accorder, avec la voix sourde et monotone des pigeons qui ramassent, en caquetant, leur grain sur le carreau.
Seite 44 - L'homme assis à cette petite table , c'est JeanPaul-Frédéric Richter, génie admirable , un Sterne si vous voulez , un Rabelais s'il vous plaît encore , quelque chose de plus ou de moins que tout cela , le plus original des écrivains modernes. Il est enveloppé d'une grosse redingote dont la boutonnière est ornée d'une fleur des champs. Observez ses traits, c'est une étude...
Seite 46 - C'est un chaos de parenthèses , d'ellipses , de sous-entendus ; un carnaval de la pensée et du langage; une population de mots nouveaux qui viennent sous le bon plaisir de l'auteur, prendre droit de bourgeoisie dans le discours; des périodes de trois pages...
Seite 217 - ... ces souverains, astres égaux, confondre leurs rayons par leur présence. Il n'y avait pas de langue calomniatrice qui osât remuer, pas d'œil qui ne fût ébloui de ces spectacles. Puis il fallait voir le tournoi et les hérauts d'armes, et les prouesses de chevalerie qui furent faites. La vieille histoire de nos romanciers a cessé d'être fabuleuse. Oui, je croirai désormais tout ce que les conteurs nous rapportent. » Ces lignes d'un poète immortel, je les...
Seite 248 - When, in disgrace with Fortune and men's eyes, I all alone beweep my outcast state And trouble deaf heaven with my bootless cries And look upon myself and curse my fate.
Seite 44 - Des pigeons domestiques voltigent çà et là en murmurant leur roucoulement mélancolique. Une vieille femme , armée de ses lunettes, tricote des bas auprès du poêle : une jeune femme fait la cuisine près de la grande fenêtre à gauche ; le cliquetis des ustensiles de ménage se mêle, sans s'accorder, avec la voix sourde et monotone des pigeons qui ramassent, en caquetant, leur grain sur le carreau. Il ya une petite table de bois blanc vers la droite et un large coffre debout à côte.
Seite 125 - ... un mélange de pitié et de douleur? Si l'on considère Jean-Paul sous le rapport de l'art et de l'exécution , il reste inférieur à Cervantes. La fusion, l'ensemble, la cohérence, manquent aux productions de Richter. Leur lecture laisse une impression confuse et hétérogène ; le Voyage de l'aumônier Schmelzle est une de celles où l'unité , la grande loi des œuvres de l'esprit, est le moins hardiment violée. De ce chaos de pensées et de sentimens jaillissent , comme d'un fer embrasé...