Histoire de la guerre de la Vendée: ou, Tableau des guerres civiles de l'ouest, depuis 1792 jusqu'en 1815, comprenant l'histoire secrète du parti royaliste jusqu'au rétablissement des BourbonsL.-G. Michaud, 1820 |
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Seite 51 - Mais ma joie comme frère ne fait rien à ma gloire comme roi; et , je le répète , si je n'acquiers pas une gloire personnelle , si mon trône n'est pas entouré de considération , mon règne sera peutêtre tranquille par l'effet de la lassitude générale , mais il ne sera pas long , et il sera peut-être plus malheureux que celui de Henri III.
Seite 225 - Le pays vendéen réclame, à grands cris, une organisation civile. Le régime militaire ne lui convient plus. Il n'est pas assez fort non plus pour supporter le gouvernement constitutionnel. Il lui en faut un mixte, dont les agents soient pris dans les deux classes de citoyens, les réfugiés et ceux qui n'ont pas sorti du pays.
Seite 251 - C'est en vain qu'une minorité criminelle voudrait lutter plus longtemps contre* la République , c'est en vain que vous voudriez garder des armes dont vous reconnaissez l'impuissance : il faut les déposer, ou vous allez attirer sur vos têtes la vengeance nationale.
Seite 52 - D'ailleurs, M. de Thugut a dit depuis peu, sans y être provoqué , que je ne jouerais pas auprès de ce corps un rôle convenable , et je sens en effet que j'y serais pour le moins aussi déplacé qu'à Vérone ! Que me reste-t-il donc ? la Vendée.
Seite 51 - J'ai reçu, mon cher duc, votre réponse à ma lettre du 15 août. J'ai voulu prendre quelques jours avant d'y répondre. Je ne peux qu'être reconnaissant de l'intérêt que le gouvernement anglais prend à ma conservation; mais je vois en même temps qu'il est dans l'erreur sur l'importance qu'il y met; et cette erreur est bien naturelle, parce que l'Angleterre se trouve, comme l'Europe entière, à la fin du...
Seite 169 - Vos vues sont remplies, vos intentions satisfaites. L'armée d'Anjou, que des considérations politiques et majeures avaient jusqu'ici conservée en état de paix, vient de se déclarer. Fidèle à ses principes, elle n'a pas cru devoir hésiter plus longtemps...
Seite 505 - J'ai appris, avec la plus vive satisfaction, général, que vous êtes enfin échappé des mains du tyran qui vous a méconnu au point de vous proposer de le servir. J'ai gémi des malheureuses circonstances qui vous ont forcé de traiter avec lui; mais je n'en ai jamais conçu la plus légère inquiétude : le cœur de mes fidèles Bretons, et le vôtre en particulier, m'est trop bien connu. Aujourd'hui...
Seite 168 - LE moment est venu de vous montrer. Dieu , le roi , le cri de la conscience , celui de l'honneur, et la voix de vos chefs vous appellent au combat. Plus de paix ni de trêve avec la république. Elle a conspiré la ruine entière du pays que vous habitez. Vous enchaîner sous ses lois barbares , vous associer à ses crimes , arracher de vos mains le fruit de vos travaux , vos grains , vos subsistances , vos dernières ressources^ tels sont ses projets. Vous abandonner...
Seite 438 - Bonaparte, on se fait difficile', ment une idée de ce qu'on pense de nous dans la capitale. « On nous croit un pouvoir et des moyens infinis, il est » bon de tirer parti de ces exagérations. On nous accordera « facilement la nomination de toutes les places administra" tives, et même la garde de nos provinces.
Seite 32 - Auray, ajoute-t-il, m'ont forcé d'en user ainsi pour en prévenir le retour, s'il est possible. Je déclare qu'à l'avenir, je sacrifierai homme pour homme toutes les fois qu'on égorgera un émigré devenu prisonnier.