Pensées sur l'interpretation de la nature1773 |
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affez affurer ainfi Ajax auffi auroient auroit Aveugle avoit befoin bienfaifance c'eft c'eſt c'étoit caufe chofes compofé conféquence confervation confidérer connoiffances corps cube Dieu difcours différens diftinguer Divinité efpece efprit enfans eſt étoient étoit Etre fagacité fage faifant fans ceffe fciences fe font feconde fecours felon femblables femble fenfations fenfibles fens fentimens fentiment féparément fera feroient feroit fervir feul fiecles fignes fimple fociabilité fociété foient foit fous fouvent fuis fuite fuivant fujet fuppofe fyftême geftes généralifer hommes hypothefes idées infinité j'ai jufqu'à Jupiter l'efprit l'homme laiffe langage animal langue loix Longin lumiere maniere matiere Ménélas ment métaphyfique Monfieur Morale mufique n'eft naiffance Nations Nature néceffaire obfervations objets oppofé paffe paffions Patrocle penfer perfonne peuple phénomenes Philofophes phyfique plaifir plufieurs Poëte poffible pourroit pouvoit préfent prefque premiere principes propofe puiffe qu'un quarré queftion raifon refte s'eft Saounderfon Sourd & Muet tems tion toyens vérité
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Seite 13 - L'étonnement vient souvent de ce qu'on suppose plusieurs prodiges où il n'y en a qu'un; de ce qu'on imagine, dans la nature, autant d'actes particuliers qu'on nombre de phénomènes, tandis qu'elle n'a peut-être jamais produit qu'un seul acte. Il semble même que, si elle avait été dans la nécessité d'en produire plusieurs, les différents résultats de ces actes seraient isolés ; qu'il y aurait des collections de phénomènes indépendantes les unes des autres...
Seite 149 - J'ai été condamné à passer ma vie dans les ténèbres; et vous me citez des prodiges que je n'entends point, et qui ne prouvent que pour vous et que pour ceux qui voient comme vous. Si vous voulez que je croie en Dieu, il faut que vous me le fassiez toucher.
Seite 76 - Établissez entre elles une juste harmonie, et n'en appréhendez point de désordres. Si l'espérance est balancée par la crainte, le point d'honneur par l'amour de la vie, le penchant au plaisir par l'intérêt de la santé, vous ne verrez ni libertins, ni téméraires, ni lâches.
Seite 24 - ... ce serait une histoire fidèle de toutes les extravagances apparentes qui lui ont passé par la tête. Je dis extravagances; car quel autre nom donner à cet enchaînement de conjectures fondées sur des oppositions ou des ressemblances si éloignées, si imperceptibles, que les rêves d'un malade ne paraissent ni plus bizarres, ni plus décousus?
Seite 75 - C'est dans sa constitution un élément dont on ne peut dire ni trop de bien ni trop de mal. Mais ce qui me donne de l'humeur, c'est qu'on ne les regarde jamais que du mauvais côté. On croirait faire injure à la raison, si l'on disait un mot en faveur de ses rivales.
Seite 13 - ... qu'il n'ya jamais eu qu'un premier animal prototype de tous les animaux, dont la nature n'a fait qu'allonger, raccourcir, transformer, multiplier, oblitérer certains organes?
Seite 235 - ... l'idée que de ne pas employer un terme noble. Quelle perte pour ceux d'entre nos écrivains qui ont l'imagination forte, que celle de tant de mots que nous revoyons avec plaisir dans Amyot et dans Montaigne.
Seite 54 - C'est maintenant qu'il faut appliquer notre méthode à l'examen de ses principes. Je lui demanderai donc si l'univers, ou la collection générale de toutes les molécules sensibles et pensantes, forme un tout, ou non. S'il me répond qu'elle ne" forme point un tout, il ébranlera d'un seul mot l'existence de Dieu, en introduisant le désordre dans la nature; et il détruira la base de la philosophie, en rompant la chaîne qui lie tous les êtres. S'il convient que...
Seite 78 - L'on serait assez tranquille en ce monde, si l'on était assez bien assuré que l'on n'a rien à craindre dans l'autre : la pensée qu'il n'ya point de Dieu n'a jamais effrayé personne, mais bien celle qu'il y en a un tel que celui qu'on me peint.
Seite 247 - Plusieurs fois, dans le dessein d'examiner ce qui se passait dans ma tête, et de prendre mon esprit sur le fait, je me suis jeté dans la méditation la plus profonde, me retirant en moi-même avec toute la contention dont je suis capable ; mais ces efforts n'ont rien produit.