Documents concernant Artois, Ausgaben 1-2

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1852

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Seite 18 - Marie touchant ses biens et un mémoire sur sa famille. ce que pluiseurs de ses gens d'armes et capitaines s'estoient logiés la nuit précédente. Et vint ledit roy saluer saint Vaast, dont en entrant dedens le grant église par le portail, on lui offrit l'eaue benoitte, comme il est de coustume, mais il le refusa. Vint dedens le cœur saluer le corps de saint Vaast, lequel on avoit avalé...
Seite 180 - Sandlwyck, où ils ont leurs assemblées publiques en nombre infini : puis, qu'on se tourne vers ceux qui se sont retirez en France, aussi en très grand nombre; de là, qu'on face monstre de ceux qui sont à Francfort, à Strasbourg, à Heidelberg, Frankendal, Cologne, Aix, Douisbourg, Emdem.
Seite 136 - Nous disons en premier lieu qu'elle est aussi doublement nécessaire , c'est à dire, tant pour le regard de Dieu (qui regarde le cueur , et requiert un service vray et spirituel, et reiecte toute hypocrisie comme une mocquerie) que pour le regard des hommes : avec lesquels , s'ils n'ont l'esprit réformé , humilié, adouci , et...
Seite 16 - Couronnel (1), advocat et conseillier, pour venir parler au sancellier, qui estoit logiet assés près d'iceulx ambassadeurs. Incontinent lui venu devant, ledit sancellier lui dit que il se disposât et que il lui faulloit morir et que le roy le volloit. Et en ce tamps que il se disposoit, ung manda ung aultre et lui dit-on comme dessus. Et à ces parolles on exécutoit l'autre. Et quant la compagnie perchupt telz mandemens et que nulz ne retournoit, commenchèrent à penser aucun mal. Adont se levèrent...
Seite 189 - Balduin aborde enfin une dernière question qui est à ses yeux du plus grand poids. « On dit communément que pour entretenir le repos public il faut qu'il n'y ayt qu'une loy, une foy et un Roy: chose certes qui seroit grandement à désirer, d'autant qu'elle nous pourroit ramener le siècle doré. Mais puisque la religion et foy est un pur don de Dieu engravé au cœur de la personne, sur lequel nul ne peut dominer que Dieu seul : c'est une très grande inconsidération de penser qu'on puisse...
Seite 59 - Martin d este, se partirent le residu desdis religieux, jusques au nombre de sept et tournerent tout droit Amiens , duquel nombre estoit ledit G. Robert, chantre , lequel avoit tousjours, lui estant ou dit Saint Vaast, redigie par escript en fourme de memoire, les choses advenues, cy devant escriptes. En ce tempoire de 1 absence des dessus dis religieux, qui dura depuis ce jour jusques a la paix de...
Seite xv - Le deuxième est destiné à montrer qu'on ne peut être bon jurisconsulte sans être versé dans l'histoire, ni bon historien sans être versé dans le droit.
Seite 19 - Àgardés leur coraige! comment il est Franchois. » Adont devant la chapelle du petit marchié pardonna publicquement à tous ceulx qui lui avoient meffait, comme au petit bailly et pluiseurs autres que on disoit alors meutins, desquelz le roy estoit bien advertis, et incontinant se partit et retourna en cité en son logis, à l'ostel d'un chanonne nommé maistre Pierre du Hamel. L'an mil IIIIC II1I...
Seite 65 - ... eglise , comme des maisons de dehors , ils ne mirent en despense ung patart *, pour ouvraiges ; meismes, touchant leur despense de bouche, ne paierent aux marchans quelque denier touchant le char * et le vin ; aussy touchant les rentes viagieres , ou dit temps durant ils ne paierent quelque chose : pourquoy a la paix nous nous trouvasmes en grans debtes par eux faictes. En oultre durant 1 espasse dessus dicte, touchant les josnes religieux, par nous laissiez en...
Seite 189 - ... question qui est à ses yeux du plus grand poids. « On dit communément que pour entretenir le repos public il faut qu'il n'y ayt qu'une loy, une foy et un Roy: chose certes qui seroit grandement à désirer, d'autant qu'elle nous pourroit ramener le siècle doré. Mais puisque la religion et foy est un pur don de Dieu engravé au cœur de la personne, sur lequel nul ne peut dominer que Dieu seul : c'est une très grande inconsidération de penser qu'on puisse réduire tous les habitants d'un...

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