Le rachat de la Vénétie, est-il une solution?

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Amyot, 1861 - 267 Seiten
 

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Seite 61 - Les princes souverains et les villes libres d'Allemagne, en comprenant dans cette transaction LL. MM. l'empereur d'Autriche, les rois de Prusse, de Danemark et des Pays-Bas, et nommément l'empereur d'Autriche et le roi de Prusse pour toutes celles de leurs possessions qui ont anciennement appartenu à l'Empire germanique, le roi de Danemark pour le duché de Holstein, le roi des
Seite 114 - ART. 1 er . Les hautes parties contractantes garantissent conjointement et séparément l'indépendance et l'intégrité de l'Empire ottoman, consignées dans le traité conclu à Paris le 30 mars 1856. » ART 2. Toute infraction aux stipulations dudit traité sera considérée par les puissances signataires du présent traité comme
Seite 236 - On semble espérer beaucoup d'un congrès européen : nous l'appelons nous-mêmes de tous nos vœux ; mais nous doutons fort qu'un congrès obtienne de meilleures conditions pour l'Italie. Un congrès ne demandera que ce qui est juste; et serait-il juste de demander à une grande puissance d'importantes concessions sans lui offrir en échange des compensations équitables?
Seite 260 - 1 ° Annexion complète des duchés de Parme et de Modène à la Sardaigne ; 2° Administration temporelle des Légations de la Romagne, de Ferrare et de Bologne sous la forme d'un vicariat exercé par Sa Majesté Sarde au nom du Saint-Siége; 3° Rétablissement du grand-duché de Toscane dans son autonomie politique et territoriale.
Seite 169 - La pensée dominante du traité de Villafranca était d'obtenir l'indépendance presque complète de la Vénétie au prix de la restauration des Archiducs. Cette transaction ayant échoué, malgré mes plus vives instances, j'en ai exprimé mes regrets à Vienne comme à Turin ; car la situation, en se prolongeant, menaçait de demeurer sans issue. Pendant qu'elle était l'objet d'explications loyales
Seite 112 - en lui donnant la Valachie et la Moldavie, ainsi que la Bessarabie et la Bulgarie, a été rejeté, malgré dix mille bonnes raisons. On préfère un traité avec la Russie, après avoir affaibli l'Autriche : ce n'est pas là mon opinion, mais la mienne à cet égard est rejetée.
Seite 170 - le droit de marquer les limites de cette garantie. Aussi n'aije pas hésité à déclarer au Roi de Sardaigne que, tout en lui laissant l'entière liberté de ses actes, je ne pourrais pas le suivre dans une politique qui avait le tort de paraître, aux yeux de l'Europe, vouloir absorber tous les Etats de l'Italie, et qui menaçait de nouvelles conflagrations.
Seite 68 - flancs par la neutralité des territoires qui l'entouraient, et, en commençant la longue et stérile guerre des sièges, je trouvais en face l'Europe en armes, prête, soit à disputer nos succès, soit à aggraver nos revers.
Seite 67 - une heureuse campagne de deux mois, les armées française et sarde arrivèrent sous les murs de Vérone, la lutte allait inévitablement changer de nature, tant sous le rapport militaire que sous le rapport politique.
Seite 111 - paraît plus douteuse, dît au prince Charles : Vous voilà aux abois, je ne veux pas abuser de mes victoires. J'ai voulu la paix, et ce qui le prouve, c'est que je la veux encore aujourd'hui. Les conditions d'un arrangement ne peuvent plus être les mêmes que celles que je vous aurais proposées il ya deux mois. Venise sera indépendante et ne sera réunie

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