Etude sur Madame Roland et son temps: suivie des lettres de Madame Roland à Buzot et d'autres documents inédits

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H. Plon, 1864 - 71 Seiten
 

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Seite ccxxxii - République, à allumer le feu de la guerre civile en armant les citoyens les uns contre les autres, en...
Seite ccxxvi - Après avoir entendu son arrêt , elle avait dit aux brigands du tribunal révolutionnaire : fous me jugez digne de partager le sort des grands hommes que vous avez assassinés ; je tâcherai de porter à l'échafaud le courage qu'ils y ont montré.
Seite ccxliv - Et toi que je n'ose nommer ! — Toi que l'on connaîtra mieux un jour en plaignant nos communs malheurs ; toi que la plus terrible des passions...
Seite c - Je faisais avec délices ces morceaux que je jugeais devoir être utiles , et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur ; je l'attache au...
Seite lxxviii - Ce .ne sont pas nos représentans qui ont fait la révolution ; à part une quinzaine , le reste est au-dessous d'elle ; c'est l'opinion publique, , c'est le peuple qui va toujours bien quand cette opinion le dirige avec justesse ; c'est à Paris qu'est le 'siége de cette opinion : achevez donc votre ouvrage, ou attendezvous de l'arroser de votre sang. Adieu ; citoyenne et amie , à la vie et à la mort.
Seite ccxv - ... de me voir te précéder aux' lieux où nous pourrons nous aimer sans crime, où rien ne nous empêchera d'être unis? — Là se taisent les préjugés funestes, les exclusions arbitraires, les passions haineuses et toutes les espèces de tyrannies!
Seite 21 - ... fureur s'étendrait jusqu'à moi ; j'ai cru que si elle s'y portait, elle me donnerait occasion de servir X... [Roland] par mes témoignages, ma constance et ma fermeté. Je trouvais délicieux de réunir le moyen de lui être utile à une manière d'être qui me laissait plus à toi.
Seite cciv - Non, non. Je ne veux point t'honorer en silence, Toi qui crus par ta mort ressusciter la France Et dévouas tes jours à punir des forfaits. Le glaive arma ton bras, fille grande et sublime, Pour faire honte aux dieux, pour réparer leur crime, Quand d'un homme à ce monstre ils donnèrent les traits.
Seite cxxxvii - Le projet de dictature n'existe pas ! et cette même commune de Paris écrit à toutes les communes de la république de se coaliser avec elle, d'approuver tout ce qu'elle a fait, de reconnaître en elle la réunion des pouvoirs. On ne veut pas...

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