Oeuvres complètes,.

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Seite 32 - Ne fais pas à autrui , ce. que tu ne voudrais pas qui te fût fait «. qu'une maxime fecondaire , domeftique , & toujours infuffifante pour éclairer les citoyens fur ce qu'ils doivent à leur patrie.
Seite 190 - ... cassé mille fois mon fil , j'en suis revenu à dire que le bien de la société exige que l'homme se croie libre.
Seite 155 - La raison te conduit ; avance à sa lumière ; Marche encor quelques pas, mais borne ta carrière. Au bord de l'infini ton cours doit s'arrêter ; Là commence un abîme, il le faut respecter.
Seite 159 - Plus d'amour ; et l'ennui détruisait l'univers. Un dieu qui prit pitié de la nature humaine Mit auprès du Plaisir le Travail et la Peine : La Crainte l'éveilla, l'Espoir guida ses pas ; Ce cortège aujourd'hui l'accompagne ici-bas.
Seite 158 - N'offrez pas à vos fens de mollcfle accablés Tous les parfums de Flore à la fois exhalés. Il ne faut point tout voir, tout fentir, tout entendre.
Seite 185 - Despréaux a si bien connu et si bien enseigné, ce respect pour la langue, cette liaison, cette suite d'idées, cet air aisé avec lequel il conduit son lecteur, ce naturel qui est le fruit de l'art, et cette apparence de facilité qu'on ne doit qu'au travail. Un mot mis hors de sa place gâte la plus belle pensée.
Seite 156 - Comment, toujours filtré dans ses routes certaines , En longs ruisseaux de pourpre il court enfler mes veines ; A mon corps languissant rend un pouvoir nouveau , Fait palpiter mon cœur, et penser mon cerveau? Il lève au ciel les yeux , il s'incline , il s'écrie : Demandez-le à ce Dieu qui nous donna la vie.
Seite 217 - Vous ne doutez pas que je ne vous eusse adressé un exemplaire de mon ouvrage le jour même qu'il a paru , si j'avais su où vous prendre ; mais les uns vous disaient à Manheim, les autres à Berne, et je vous attendais aux Délices pour vous envoyer ce maudit livre qui excite contre moi la plus violente persécution.
Seite 158 - Les plaisirs sont les fleurs que notre divin maître Dans les ronces du monde autour de nous fait naître. Chacune a sa saison, et par des soins prudents On peut en conserver pour l'hiver de nos ans.
Seite 161 - L'équitable postérité T'applaudira d'avoir quitté Le palais de Plutus pour le temple des sages ; Et s'éclairant dans tes ouvrages , Les marquera du sceau de l'immortalité. Faible soulagement de ma douleur profonde ! Ta gloire durera tant que vivra le monde. Que fait la gloire à ceux que la tombe a reçus? Que t'importent ces pleurs dont le torrent m'inonde ? O douleur impuissante ! ô regrets superflus ! Je vis, hélas!

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