Histoire de la Confédération suisse, par J. de Muller, R. Gloutz-Blozheim et D.D. Hottinger, tr. et continuée par C. Monnard et L. Vulliemin, Bände 7-8

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Seite 263 - ... remit la cédule. Le Duc ne répondit rien ; mais on lui entendit répéter avec une colère étouffée : « Berne! Berne! » et il se mordait la lèvre, comme lorsqu'il était en grand courroux. L'effet suivit de près la menace. A la fin d'octobre, Nicolas de Scharnachthal...
Seite 109 - Chaumont, gouverneur de Champagne , afin de concerter l'enlèvement de la duchesse de Savoie. Puis il s'embarqua sur la Loire pour descendre en bateau jusqu'à Tours. Le sire d'Amboise prit une escorte de cent lances , et arriva sans nul empêchement à Rouvre. Le pauvre secrétaire , qui avait si bien manqué d'être pendu, était revenu préparer tout pour l'évasion de sa maîtresse.
Seite 136 - Toute cette armée marchait joyeuse et empressée. La neige tombait à gros flocons; le jour en était obscurci; on ne voyait pas loin devant soi. Une décharge de l'artillerie des Bourguignons, tirée hors de portée, indiqua qu'on approchait. Les Suisses s'arrêtèrent; un vieux prêtre de leur pays leur fit la prière. „Dieu combattra pour vous, dit-il, le Dieu de David, le Dieu de batailles!
Seite 196 - Il estoit chaud, actif et dépit , et desiroit, en sa condition enfantine, à faire ses voulontés, à petites corrections : et toutesfois il eut l'entendement et le sens si grands qu'il résista à ses complexions, tellement qu'en sa jeunesse ne fut trouvé plus-doux ne plus-courtois que luy.
Seite 351 - ... et mords des chevaux de son ost ne vausissent plus d'argent que tous ceux de leurs territoires ne scauroient payer de finances, s'ils estoient pris.
Seite 516 - I , n. 511. qu'ils lui refusèrent deux fois leur concours officiel ', et qu'il n'obtint qu'avec beaucoup de peine la permission de recruter dans les cantons les gens de guerre de bonne volonté qui voudraient le suivre moyennant une solde fixe dont le roi Louis prit les cinq sixièmes à sa charge '. La campagne qui se termina par la bataille de Nancy, et qui forme la troisième période de la guerre de Bourgogne, ne fut donc point une guerre nationale, pas plus que toutes celles où les troupes...
Seite 181 - Allez , monsieur le gentilhomme, lui dit le roi, quand je vous faisais asseoir à ma table , je vous regardais comme le premier de votre condition ; mais aujourd'hui que vous en êtes le dernier, je ferais injure aux autres , si je vous faisais la même faveur.
Seite 144 - Mille histoires fabuleuses se débitaient : on l'avait vu à tel endroit; c'était en tel pays qu'il était caché ; on le tenait enfermé dans une prison ; il s'était caché en un couvent. Enfin , dix ans après, il y avait encore des gens qui faisaient la gageure qu'on allait voir reparaître ce grand duc Charles, et des marchands livraient leur marchandise gratuitement, sous condition qu'on la leur...
Seite 186 - Le roi lui dit qu'il n'avait pas fait les lois 5 mais il paya les dettes et ordonna d'enterrer le corps. Etant en prière dans une église , un pauvre clerc vint lui représenter qu'après avoir déjà langui dans les prisons pour une dette de quinze cents livres , il allait encore être arrêté pour la même somme , qu'il était absolument hors d'état de payer.
Seite 91 - Arrête, Helvétien , ci-gît l'armée audacieuse qui fit tomber • Liège et trembler le trône de France. Ni le nombre desaïeux, ni laper• feclion des armes, mais la concorde qui conduisait leurs bras a vaincu » l'ennemi. Frères , apprenez le secret de votre force , il est dans votre • fidélité. Puisse-t-elle revivre dans le cœur de chaque lecteur ! > Ces versdeHallcr étaient aussi écrils sur l'ossuaire. Si la leçon qu'ils renferDeux jours après la bataille, les Bernois, transportés...

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