Journal des armes spéciales et de l'état-major

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J.Corréard., 1850
 

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Seite 332 - Français c'est avoir fait trop de pas en arrière, que le moment est venu de faire un pas décisif en avant: «Soldats, ajouta-t-il, souvenez-vous que mon habitude « est de coucher sur le champ de bataille.
Seite 263 - Les peuples chez lesquels nous allons entrer traitent les femmes différemment que nous; mais dans tous les pays celui qui viole est un monstre. « Le pillage n'enrichit qu'un petit nombre d'hommes, il nous déshonore, il détruit nos ressources, il nous rend ennemis des peuples qu'il est de notre intérêt d'avoir pour amis. « La première ville que nous allons rencontrer a été bâtie par Alexandre; nous trouverons à chaque pas de grands souvenirs dignes d'exciter l'émulation des Français.
Seite 260 - ... civilisation de l'Europe, pour la soustraire au régime des favoris Vous direz aux magistrats et aux bourgeois des villes, aux gens éclairés, que l'Espagne a besoin de recréer la machine de son gouvernement, et qu'il lui faut des lois qui garantissent les citoyens de l'arbitraire et des usurpations de la féodalité, des institutions qui raniment l'industrie, l'agriculture et les arts.
Seite 259 - L'affaire du 19 mars a singulièrement compliqué les événements; je reste dans une grande perplexité. Ne croyez pas que vous attaquiez une nation désarmée, et que vous n'ayez que des troupes à montrer pour soumettre l'Espagne : la révolution du 20 mars prouve qu'il ya de l'énergie chez les Espagnols. Vous avez affaire à un peuple neuf; il...
Seite 263 - Les légions romaines protégeaient toutes les religions. Vous trouverez ici des usages différents de ceux de l'Europe : il faut vous y accoutumer. « Les peuples chez lesquels nous allons traitent les femmes différemment que nous ; mais, dans tous les pays, celui qui viole est un monstre.
Seite 275 - SOLDATS! Je suis content de vous. Vous avez, à la journée d'Austerlitz, justifié tout ce que j'attendais de votre intrépidité; vous avez décoré vos aigles d'une immortelle gloire. Une armée de cent mille hommes, commandée par les empereurs de Russie et d'Autriche, a été, en moins de quatre heures, ou coupée ou dispersée. Ce qui a échappé à votre fer s'est noyé dans les lacs.
Seite 273 - Deux cents pièces de canon, tout le parc, quatre-vingt-dix drapeaux, tous leurs généraux sont en notre pouvoir : il ne s'est pas échappé de cette armée quinze mille hommes. Soldats ! je vous avais annoncé une grande bataille ; mais , grâce aux mauvaises combinaisons de l'ennemi, j'ai pu obtenir les mêmes succès sans courir aucune chance ; et , ce qui est sans exemple dans l'histoire des nations , un si grand résultat ne nous affaiblit pas de plus de quinze cents hommes hors de combat.
Seite 274 - Soldats , je dirigerai moi-même vos bataillons , je me tiendrai loin du feu, si avec votre bravoure accoutumée, vous portez le désordre et la confusion dans les rangs ennemis ; mais si la victoire était un moment indécise, vous verriez votre empereur s'exposer aux premiers coups; car la victoire ne saurait hésiter dans cette journée, surtout, où il y va de l'honneur de l'infanterie française qui importe tant à l'honneur de toute la nation.
Seite 273 - Soldats , ce succès est dû à votre confiance sans bornes dans votre Empereur, à votre patience à supporter les fatigues et les privations de toute espèce, à votre rare intrépidité. « Mais nous ne nous arrêterons pas là : vous êtes impatiens de commencer une seconde campagne.
Seite 330 - ... complète déroute. La plaine sur la gauche était couverte de nos fuyards, qui répandaient partout l'alarme, et même plusieurs faisaient entendre ce cri funeste : "Tout est perdu ! " Le corps du général Lannes, un peu en arrière de la droite de Marengo, était aux mains avec l'ennemi, qui, après la prise de ce village, se déployant sur sa gauche, se mettait en bataille devant notre droite, qu'elle débordait déjà.

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