Revue musicale (Paris : 1827), Band 1François-Joseph Fétis F. J. Fétis., 1827 |
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Seite 442 - Monsigny, ne mettait pas dans ses ouvrages le charme qui est répandu sur les productions de son rival ; il avait moins de génie, moins de sensibilité; mais musicien instruit pour le temps et le pays où il vivait , il se faisait remarquer par une pureté de style inconnue avant lui parmi nous, et contribuait ainsi à tirer la musique française de la barbarie où elle avait langui jusqu'alors. Tout le monde sait les succès de Grétry; ils vivent encore dans quelques ouvrages, ou plutôt dans...
Seite 170 - Grand débat au Parnasse, Sur ce que l'opéra n'a pas un sort heureux ,• De son mauvais succès nul ne se croit coupable : L'un dit que la musique est plate et misérable; L'autre , que la conduite et les vers sont affreux ; Mais le grand Apollon , toujours juge équitable , Trouve qu'ils ont raison tous deux.
Seite 428 - ... du système ou eschelle musicale., selon la méthode ancienne et meilleure; la facilité d'apprendre toute sorte de chants par le retranchement de deux syllabes ut et la; une nouvelle manière, et plus aisée, de tablature...
Seite 396 - ... aux jours de férié; le second réservé pour les jours de jeûne et de carême , pour les veilles de fêtes et pour les cérémonies funèbres, le troisième consacré aux principales fêtes de l'année.
Seite 422 - ... le hasard me conduisit dans un vallon auquel je ne fis aucune attention d'abord. Ce ne fut que quelque temps après que je m'aperçus qu'il était délicieux , et tel que j'en avais souvent lu la peinture dans Gessner : fleurs , gazon , ruisseaux, tout y était, tout y faisait tableau et formait une harmonie parfaite.
Seite 422 - Je ne sais s'il est connu de beaucoup de gens : tout ce que je » sais, c'est que je l'ai entendu en Suisse, et que je l'ai appris pour » ne jamais plus l'oublier. Je me promenais seul, vers le déclin du » jour, dans ces lieux sombres où l'on n'a jamais envie de parler : » le temps était beau, le vent que je déteste, était en repos : tout » était calme, tout était analogue à mes sensations, et je portais » dans moi cette mélancolie, qui tous les jours à cette même heure, » concentre...
Seite 311 - Candcille fot plus heureux dans le choix qu'il fit de l'opéra de Castor et Pollux, dont les paroles étaient de Gentil Bernard. Il y adapta une musique nouvelle, et ne conserva que trois morceaux de Rameau, l'air Tristes apprêts, le chœur du second acte et celui des démons, au quatrième acte. Cet opéra, joué le 14 juin 1791, eut un grand succès, et fut joué cent trente fois jusqu'en 1799 : il obtint encore vingt représentations depuis sa reprise, le 28 décembre 1814, jusqu'en 1817. Candeille...
Seite 540 - Tout en louant les qualités qui se font apercevoir dans les productions de nos jeunes compositeurs, qu'il me soit permis de dire à ceux-ci que les amis de l'art et de la gloire nationale attendent d'eux plus qu'ils n'ont fait jusqu'ici. Certains préjugés, qui n'ont eu que trop de cours parmi nous, ont empêché les musiciens français de donner à leurs ouvrages assez de développements pour que la musique fût en première ligne. Il est temps qu'ils s'affranchissent des entraves dont ils se...
Seite 422 - Ma pensée était indifférente à mes pensées : elle errait , et mes pas la suivaient. Aucun objet n'avait la préférence de mon cœur : il n'était que préparé à la tendresse et à cet amour qui dans la suite me coûta tant de peines et me fit connaître le bonheur. Mon imagination immobile $ pour ainsi dire , par l'absence des passions, était sans mouvement. • » J'allais, je venais, je montais, je descendais sur ces rochers imposans ; le hasard me conduisit dans un vallon auquel je ne...
Seite 422 - Gessner : fleurs, gazon, tout y était, tout y faisait » tableau et formait une harmonie parfaite. » Là, je m'assis machinalement sur une pierre sans être fatigué, » et je me livrais à cette rêverie profonde que j'ai éprouvée fré...