Économistes financiers du XVIIIe siècle: Vauban, Projet d'une dîme royale. Boisguillebert, Détail de la France, Factum de la France, et opuscules divers. Jean Law, Considérations sur le numéraire et le commerce. Mémoires et lettres sur les banques, opuscules divers. Melon, Essai politique sur le commerce. Dutot, Réflexions politiques sur le commerce et les financesGuillaumin, 1843 - 1008 Seiten |
Inhalt
10 | |
47 | |
57 | |
71 | |
92 | |
99 | |
105 | |
111 | |
618 | |
711 | |
762 | |
788 | |
814 | |
818 | |
820 | |
825 | |
117 | |
203 | |
209 | |
215 | |
236 | |
408 | |
415 | |
436 | |
440 | |
443 | |
482 | |
532 | |
551 | |
578 | |
587 | |
595 | |
836 | |
870 | |
883 | |
884 | |
889 | |
906 | |
934 | |
940 | |
943 | |
955 | |
957 | |
974 | |
993 | |
996 | |
1008 | |
Andere Ausgaben - Alle anzeigen
Häufige Begriffe und Wortgruppen
affaires Angleterre augmenter aurait avantages balance banque banque d'Angleterre banque d'Écosse besoin billets blé Boisguillebert caisse cause cent change chapitre cherté choses circulation commerce Compagnie Compagnie des Indes conséquent considérable consommation crédit deniers denrées dépense désordre Dîme Dime royale diminution dixième doit donner duc de Saint-Simon Écosse écus effet espèces établissement état étrangers fermiers finances fonds frais François Ier gabelle générale grains guerre hausse Hollande hommes impôts Indes intérêt l'Angleterre l'argent l'autre l'État l'impôt laboureur livres livres sterling Louis Louis XIV Majesté manière manufactures marchandises ment mentation mille millions ministres minot misère monnaie muids nation nécessaire négociants non-seulement Note de l'auteur numéraire papier pareille particuliers passer payer pays personnes perte peuples pourrait premier présent prince produit proportion propriétaires provinces qu'un quantité raison rentes revenu richesse rien royaume ruine schellings seigneuriage Senovert serait setier seul somme sorte sujets suppose surhaussement Système Taille terre tion trouve valeur Vauban
Beliebte Passagen
Seite 161 - ... que des quatre autres parties qui restent, les trois sont fort malaisées et embarrassées de dettes et de procès ; et que dans la dixième, où je mets tous les gens d'épée, de robe, ecclésiastiques et laïques, toute la noblesse haute, la noblesse distinguée, et les gens en charge militaire et civile, les bons marchands, les bourgeois rentés et les plus accommodés, on ne peut pas compter sur cent mille familles...
Seite 35 - ... malaisées et embarrassées de dettes et de procès, et que, dans la dixième, où je mets tous les gens d'épée, de robe, ecclésiastiques et laïques, toute la noblesse haute, la noblesse distinguée et les gens en charge militaire et civile, les bons marchands, les bourgeois rentes et les plus accommodés, on ne peut pas compter sur cent mille familles, et je ne croirais pas mentir quand je dirais qu'il n'y en a pas dix mille, petites ou grandes, qu'on puisse dire fort à leur aise...
Seite 161 - Par toutes les recherches que j'ai pu faire, depuis plusieurs années que je m'y applique, j'ai fort bien remarqué que dans ces derniers temps, près de la dixième partie du peuple est réduite à la mendicité, et mendie effectivement ; que des neuf autres parties, il y en a cinq qui ne sont pas en état...
Seite 70 - Après plusieurs heures de course inutile, las et mourant de soif et de faim , j'entrai chez un paysan dont la maison n'avait pas belle apparence , mais c'était la seule que je visse aux environs.
Seite 70 - Enfin, il prononça, en frémissant, ces mots terribles de commis, de rats de cave ; il me fit entendre qu'il cachait son vin à cause des aides , qu'il cachait son pain à cause de la taille, et qu'il serait un homme perdu si l'on pouvait se douter qu'il ne mourût pas de faim.
Seite 9 - ... cent mille livres de poudre. Ajoutez à ces munitions le plomb, le fer et le fer-blanc, les cordages, tout ce qui sert aux mineurs, le soufre, le salpêtre, les outils de toute espèce. Il est certain que les frais de tous ces préparatifs de destruclion suffiraient pour fonder et pour faire fleurir la plus nombreuse colonie.
Seite 70 - ... quoique entamé, et une bouteille de vin dont l'aspect me réjouit le cœur plus que tout le reste. On joignit à cela une omelette assez épaisse, et je fis un dîner tel qu'autre qu'un piéton n'en connut jamais. Quand ce vint à payer, voilà son inquiétude et ses craintes qui le reprennent ; il ne voulait point de mon argent, il le repoussait avec un trouble extraordinaire ; et ce qu'il y avait de plaisant était que je ne pouvais imaginer...
Seite 656 - L'argent n'est à vous que par le titre qui vous donne droit de l 'appeler et de le faire passer par vos mains pour satisfaire à vos besoins et à vos désirs. Hors ce cas, l'usage en appartient à vos concitoyens, et vous ne pouvez les en frustrer sans commettre une injustice publique et un crime d'Etat, dont je ne vous crois pas capable.
Seite 168 - Boisguillebert fut exilé au fond de l'Auvergne. Tout son petit bien consistait en sa charge; cessant de la faire, il tarissait, La Vrillière, qui avait la Normandie dans son. département, avait expédié la lettre de cachet. Il l'en fit avertir, et la suspendit quelques jours comme il put...
Seite 46 - C'est encore la partie basse du peuple qui, par son travail et son commerce, et par ce qu'elle paye au roi, l'enrichit et tout son royaume...