Revue des deux mondes, Band 3;Band 155

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Au bureau de la Revue des deux mondes., 1881

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Seite 509 - Homme, la saison de ta migration n'est pas encore venue; attends que le vent de la mort se lève, alors tu déploieras ton vol vers ces régions inconnues que ton cœur demande.
Seite 456 - Il y en a qui pensent que cette simplicité est une marque de peu d'invention. Ils ne songent pas qu'au contraire toute l'invention consiste à faire quelque chose de rien , et que tout ce grand nombre d'incidents a toujours été le refuge des poètes qui ne...
Seite 386 - Le conseil des cinq-cents, après avoir entendu le rapport d'une commission spéciale sur le message du directoire exécutif, du...
Seite 457 - Ils ne songent pas qu'au contraire toute l'invention consiste à faire quelque chose de rien, et que tout ce grand nombre d'incidents a toujours été le refuge des poètes qui ne sentaient dans leur génie ni assez d'abondance ni assez de force pour attacher durant cinq actes leurs spectateurs par une action simple , soutenue de la violence des passions , de la beauté des sentiments , et de l'élégance de l'expression.
Seite 389 - Letourneux aux administrations départementales, combien le spectacle que présente le tableau des écoles primaires ne doit-il pas affliger l'âme de tous les vrais républicains! — En butte à la malveillance et à la calomnie, dénuées des premiers secours qui pouvaient les soutenir et les alimenter, attaquées même ouvertement et ridiculisées par ceux qui en devraient être les premiers défenseurs,., elles n'existaient pas encore que déjà elles avaient cessé d'être...
Seite 17 - Dédaigneux des croix, des titres et des académies, hospitalier, libéral, paternel avec les pauvres et pratiquant la vertu sans y croire, il eût presque passé pour un saint si la finesse de son esprit ne l'eût fait craindre comme un démon. Son regard, plus tranchant que ses bistouris, vous descendait droit dans l'âme et désarticulait tout mensonge à travers les
Seite 505 - Le 1er mai 1847, pendant que Paris se préparait à fêter la Saint-Philippe pour la dernière fois, nous traversâmes la ville à peine éveillée, afin d'aller à pied, en tenue de route, de la place de la Madeleine à la gare d'Orléans. Nous marchions lestement le long des quais, soulevant le sac d'un petit coup d'épaule, frappant les pavés de notre bâton, allègres et, comme avait dit Flaubert, « seuls, indépendants, ensemble! » Nous étions heureux; Gustave...
Seite 262 - ... l'entraînement des classes dirigeantes , et de leur prêter pour une œuvre révolutionnaire le concours qu'elles ne paraissent nullement disposées à lui donner aujourd'hui ? Ces populations, qui constituent le nombre et la force, ne se demandent-elles pas, elles-mêmes, quelle est la volonté de l'Empereur ? quelle est son action ? quel est le but poursuivi par son Gouvernement? Est-ce la guerre avec les entraînements du patriotisme, avec les chances heureuses que promettrait l'héroïsme...
Seite 17 - ... de l'imiter le plus possible ; de sorte que l'on retrouvait sur eux, par les villes d'alentour, sa longue douillette de mérinos et son large habit noir, dont les parements déboutonnés couvraient un peu ses mains charnues, de fort belles mains, et qui n'avaient jamais de gants, comme pour être plus promptes à plonger dans les misères.
Seite 17 - L'apparition d'un dieu n'eût pas causé plus d'émoi. Bovary leva les mains, Canivet s'arrêta court, et Homais retira son bonnet grec bien avant que le docteur fût entré. Il appartenait à la grande école chirurgicale sortie du tablier de Bichat, à cette génération, maintenant disparue, de praticiens philosophes qui, chérissant leur art d'un amour fanatique, l'exerçaient avec exaltation et sagacité...

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