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montanos aliquot prelium exortum fuerit, omnes illuc ire volentes idem prelium laborent destruere, partes suas pro bono pacis interponentes ; et, si quis nostrûm amico suo ibidem prelianti subvenire voluerit, armis suis vel consilio suo subveniat, ita tamen quod personâ propriâ cum eo, quando prelii finis non fuerit, non permaneat. Si autem personaliter eidem prelio interfuerit, nequaquam civitatem intret antequam v libris illud emendet. » Par le même acte on renonce pour le présent à toute confédération formée pendant la guerre » (alle Sicherheit wie si dar komen waz in dem kriege), et l'on menace d'une amende de dix livres ceux qui en contracteraient une dans l'avenir (der mache dehein solich ubelliche sicherheit daz er daz bezsern sol mit cehen marchen silbers).

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P. 84, n. 34. On lit dans la lettre citée ci-devant, n. 31, p. 83: « Turegi civitatis egregie consultis.... R. de Winchilreit, W. de Buochs et filius ejus, W. milites et W. de A ..... et B. de Woluinschiezin.... salutem et super inimicis victoriam triumphalem. » Voyez de Wyss, Abtei Z., 65, sur la situation critique de Zurich en 1247; ce serait donc à cette année-là qu'il faudrait fixer l'époque de cette lettre sans date.

P. 85, n. 35. Rodolphe avait hérité dans l'Unterwalden de ce qui était échu à son père par le partage de 1232 (voyez note 12, p. 65); de plus il avait acquis de son cousin Eberhard des biens situés dans la vallée inférieure (voyez note 22, p. 75). Une partie de cette dernière vallée appartenait au comté de l'Aar ou Aargau, à la tête duquel il était lui-même placé, comme cela résulte de la transaction de 1239 (voyez plus haut note 12, p. 65), qui lui donne le droit de faire comparaître les « hommes libres» de ce comté devant ses assises. L'on voit, en effet, le 22 février 1257, Ulrich de Russegg, qui s'intitule: « Judex a Lancravio Ergaudiae constitutus,» rendre une sentence juridique dans un différend soulevé entre le couvent de Hohenrain et des hommes de l'Unterwalden, relativement à une propriété sise à Bürgen (Kopp, Urk. I, 8). Dans l'acte du 11 août 1275 (voyez plus haut, note 11, p. 64), Marquard de Wolhusen se qualifie de << Richter in Argöw und Zurichgöw dess.... Her Rudolffs.... ræmischen Küngs. » L'achat que fit, le 16 avril 1291, le roi Rodolphe des droits du couvent de Murbach à Lucerne le mit encore en possession de nombreuses propriétés dans l'Unterwalden, avec les privi

léges seigneuriaux qui y étaient attachés. Voyez Kopp, Gesch., II, 187; Blumer, Die schw. Demokr. I, 28-34.

P. 86, n. 36. Voyez Blumer, ibid., I, 73-81; Huber, Die Waldst., 33-34.

P. 86, n. 37. Voyez Eichhorn. Deutsche St.- und R.-Gesch., § 294; H. von Liebenau, Die Winkelriede von Stanz, dans Mittheil. der ant. Ges. in Zürich, IX, 2, 34-37; l'Indicateur d'hist. et d'antiq. suisses, année 1858, p. 3-4; de Wyss, Abtei Z., p. 81: « La jeunesse guerrière des vallées que dominent le St.-Gothard et les Mythen s'exerçait dans les armées de l'empire au métier des combats. >>

P. 87, n. 38. Christian Küchemeister, qui vers 1335 composait les Neue Casus Monast. Si Galli (dans Mitth. zur vaterl. Gesch., St.-Gall, I), dit (p. 8): « Unser Herr der abt hatt och Soldner von Swytz und Ure und darzuo des Gotzhus lüt, » et (p. 13): « Da waz Raprechtswyler hobtherr Walther von Vatz und gewan der alz vil lüt von Swytz und von Glarus und von Kurwahlen, daz unser lüt entwychen muossten. »

P. 87, n. 39. On lit dans la chronique de Matthias de Neuenbourg (voyez plus loin p. 190, note 2): « Quidam de Swicia, quorum rex mille quingentos habuit, soliti currere in montanis, descendentes montem irruerunt in castra comitis Ferretarum........ aliquibus occisis ipsius spolia deferendo ac plurima laniando, ita quod commocio facta est clamorosa.» (Chronica, éd. Studer, Zürich, 1867, p. 24.) Le chiffre de 1500 hommes, s'il est exact, ne peut évidemment pas s'entendre du contingent fourni par les montagnards des Waldstätten seuls.

P. 89, n. 40. Voyez à l'appendice, No XI, le texte de ce document. Nous avons dit, p. 84, que « l'antique confédération » dont il est question dans ce pacte doit probablement s'entendre des alliances passagères formées de 1240 à 1250 entre les gens des Waldstätten pour résister au comte de Habsbourg. L'épithète antiqua s'appliquait alors à une durée beaucoup moins longue que celle dont le mot antique éveille la pensée. En 1273, lors de l'élection du roi Rodolphe, les électeurs s'intitulent: « Principes electores quibus in romani electione regis jus competit ab antiquo. » Or, cette dernière expression ne peut indiquer une époque antérieure à 1254, car le roi Conrad IV, qui mourut alors, avait été élu en 1237 par d'autres

princes que par ceux qui sont ici désignés. Voyez Böhmer, Die Reg. 1246-1313, p. 58; voyez aussi plus loin, note 10, p. 109.

Sur le sceau du Nidwald, qui se trouve, avec ceux d'Uri et de Schwyz, appendu au parchemin du pacte de 1291, se lisent en légende les mots: S. Universitatis. Hominum. De. Stannes; puis on a plus tard ajouté à l'intérieur du champ: Et. Vallis. Superioris. Cf. Kopp, Gesch., II, 210, n. 4; Mitth. der antiq. Ges. in Zurich, IX, 1, 74. P. 92, n. 41. Voyez plus haut, note 26, p. 78.

SECONDE PÉRIODE

P. 98, n. 1. Sur les événements qui se passèrent en Suisse immédiatement après la mort de Rodolphe de Habsbourg, voyez Kopp, Gesch., III, 1, 3-13.

P. 98, n. 2. Le texte du traité d'alliance entre les deux Waldstätten et Zurich se trouve dans Kopp, Urk., I, 37 et de Wyss, Abtei Z. Beil. No 344. On le plaçait à l'année 1251 jusqu'à ce que le premier de ces historiens, ayant examiné l'exemplaire original déposé dans les archives de Zurich, eût reconnu que nunzig avait été grossièrement changé en funzig, cf. Urk. I, 37. La même altération se rencontre dans deux actes passés à Uri en août 1294 (cf. de Wyss, Abtei Z., No 362; Kopp, Gesch., II. 1, 260, n. 8), tandis que, dans Schmid, Gesch. des Freyst. Ury, I, 217 et 220, ils portent < zwölf hundert funffzig und vier jar. »

Voici comment est conçu le passage du traité d'alliance avec Zurich dont nous parlons au commencement du paragraphe suivant de notre texte: «Het ouch dehein herre ein man der sin ist in dewederm teile, der sol ime dienon in der gwonheit als vor des Chunges ziten und nach rechte; swer in furbas noeten wil, den sun wir schirmen. » Il est difficile de ne pas voir dans cette clause une allusion aux empiétements et aux abus de pouvoir dont les parties contractantes avaient eu à souffrir sous le gouvernement de Rodolphe de Habsbourg qui, comme roi ou comme comte, exerçait sa juridiction sur Zurich et sur les Waldstätten.

P. 99, n. 3. Voyez Blumer, Die schw. Demokr., I, 80. — Sur les Attinghausen, voyez Th. von Liebenau, Gesch. der Freiherrn von Attinghausen und von Schweinsberg, cité note 1, p. 6.

P. 101, n. 4. Voyez Kopp, Gesch., III, 24-34.

P. 101, n. 5. On lit dans un acte du 30 mars 1293 émané du comte Othon de Lichtenstein, bailli du duc d'Autriche, que les bourgeois de Lucerne ont juré pour trois ans « la paix du pays; » mais sous réserve d'être dispensés de comparaître aux assises du comté: « alle die wile daz urlige wert von dien Waltleuten, man si umb enhein dink an den Lantage twingen sol. » Le 10 avril suivant le bailli de Baden, qui gouverne l'Argovie (per Argoyam procurator) pour Albert, duc d'Autriche, a interdit tout transit de marchandise par la vallée d'Uri << propter discordiam hominibus vallis de Ure motam. » Voyez Kopp, Urk., I, 42 et 45; sur Lucerne, ibid., 41 et 47.

P. 103, n. 6. On voit, le 13 août 1294, « Wernher von Ettighusen der Lantammann, » paraître comme premier témoin laïque dans une transaction conclue entre l'abbaye de Zurich et le couvent de Wettingen au sujet de propriétés situées dans la vallée d'Uri. Cf. de Wyss, Abtei Z., Beil. No 363. Dans un autre acte, du 17 novembre 1294, « Wernherus de Attingenhusen, Minister vallis Uraniæ » intervient comme acquéreur de biens possédés par un des serfs du couvent de Wettingen. Cf. Kopp, Urk., II, 150.

P. 104, n. 7. Le texte de ce décret se trouve dans Kothing, Das Landbuch von Schwyz, p. 265; Blumer, Die schw. Demokr., I, 557 ; Kopp, Urk. II, 150. Nous en donnons les principaux passages à l'appendice No XII. Le juge dont il y est question est le landammann de Schwyz, et les Ammans sont les fonctionnaires chargés de la répartition et de la perception des impôts (cf. note 26, p. 78; note 28, p. 80; note 13, p. 110). Dans une transaction du 3 février 1295, intervenue entre les gens de Schwyz et le couvent de Steinen, à propos d'une question d'usufruit et de propriété, il est dit que les biens dont il s'agit étaient en possession des religieuses, « secundum jus et consuetudinem vallis de Swiz et prescriptione legitima; » ce qui indique, comme nous l'avons vu pour Uri (note 10, p. 62), une législation civile propre à la vallée, et, peut-être aussi, l'effet non rétroactif du décret de 1294 relatif aux acquisitions de terres par les couvents. Dans un autre arrangement, fait le 10 février suivant entre le même couvent et des citoyens schwyzois, parmi lesquels se trouve Rodolphe Stauffach, ceux-ci demandent qu'on appose à l'acte « sigillum communitatis de Swicz. » En conséquence « Chun

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radus minister, dictus de Iberg, et dicta commnnitas » font apposer le dit sceau. Voyez ces deux pièces en abrégé dans Tschudi, Chron., I, 213 et Kopp, Urk., II, 152.

P. 106, n. 8. Voyez le texte de ce rescrit à l'appendice No XIII.

C'est à tort qu'on l'a regardé comme ayant été aussi concédé à Unterwalden. Cf. Wartmann, Die königl. Freibriefe, dans Archiv für schw. Gesch., XIII, 157.

P. 108, n. 9. Voyez dans Kopp, Gesch. Bl. II, 306, cet acte où Frédéric, « dei gracia Romanorum rex, » donne à ses frères les ducs d'Autriche, « pro aliquali reformacione dampnorum et recompensa laborum suorum, viginti sex millia marcarum argenti puri..... obligantes pro eâdem summâ de nostris et Imperii bonis: Primo, videlicet, opidum Schaffhusen..... item vallem in Ure. » .....

P. 109, n. 10. Le rescrit du roi Albert adressé « Ministro vallis Uranie fideli suo » lui enjoint de laisser les religieux de Wettingen << ac homines suos in valle Uranie morantes » jouir de tous les droits et priviléges « quibus ab antiquis temporibus sunt gavisi. » Il n'y avait pourtant que soixante-quinze ans que le couvent de Wettingen avait été fondé. Voyez cet acte du 1er avril 1302 dans Tschudi., Chron., I, 228; Kopp, Urk., II, 172. Werner d'Attinghausen, landammann d'Uri en 1294 (voyez plus haut, note 6, p. 103), reparaît comme tel en 1301, pour sanctionner une transaction privée : « Künden wir Werner von Attinghusen, der Lant Ammann von Ure..... Das dis stäte blibe darumbe henken wir, der vorgenande LantAmmann, unser Ingesigel an disen Brief ze einem Urkunde. » Voyez Schmid, Gesch. des Freyst. Ury, II, 214. Dans l'acte du 11 novembre 1308 on lit: «Künden wir Her Wernher Frie von Attingenhusen Lant Ammann und die Lantlut ze Uren..... das wir, auf das guot das dem Gotzhus (l'abbaye de Zurich) gekouft wart, bi Kunig Albrechtens Seligen von Rome ziten sture leiten; und loben wir swas guotz ieze das Gotzhus von Zurich in dem Lande ze Ure hat ze sinen handen das wir dar uf niemer sture gelegen. es si von kunge, oder

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von urluge, oder swas not uns an komen mag. Urk., I, 91; de Wyss, Abtei Z. Beil. No 404.

» Voyez Kopp,

P. 109, n. 11. Voyez plus haut note 2, p. 29. - Lorsqu'en 1241 Henri de Raperschwyl céda au couvent de Wettingen « predium in Uren,» il le fit : « ad preces hominum eidem predio attinentes;

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