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texte d'un arbitrage relatif au même sujet est rapporté par Kopp, Gesch.-Bl., I, 53; cf Böhmer, Zw. Erg.-Heft zu den Reg. 461.

P. 66, n. 13. Voyez Böhmer, ibid., 461, 470, 471.

P. 67, n. 14. Voyez le bref d'Innocent IV, du 28 août 1247, dont le texte est à l'appendice N° VIII.

P. 67, n. 15. Voyez Böhmer, Zw. Erg.-Heft zu den Reg. 462, 472, avec les rectifications de de Wyss, dans l'Indicateur d'hist. et d'ant. suisses, année 1857, p. 15-17, 52.

P. 68, n. 16. Voyez le texte de ce diplôme à l'appendice No IX. P. 70, n. 17. Voyez à l'appendice N° VIII.

P. 70, n. 18. Voyez la charte d'inféodation dans de Wyss, Abtei Z. Beil. No 98. Sur les ruines du château, voyez Geschichts

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freund, IX, 182-195. Dans un acte du 8 juillet 1244, Rodolphe le Taciturne dit : « quod cum, inter nos et cives Lucernenses, lites et contentiones aliquo tempore verterentur, tandem dicte controversiones sopite sunt. » Ce qui indique, comme pour Schwyz, un état de lutte et de raccommodement provisoire. Voyez Geschichtsfreund, I, 175. P. 71, n. 19. Voyez à l'appendice No VIII.

P. 73, n. 20. Cette mention est tirée de l'inventaire des titres qui avaient été déposés à Baden en Argovie, dans les Archives autrichiennes; ce document a été publié par Kopp, Gesch., II, 739; V, 497. C'est le même historien (ibid. II, 328, n. 3) qui a proposé l'interprétation que nous avons suivie. Voici comment est conçu le passage de l'inventaire : « Ein brieff wie Graff Hug (Hermann) von Froburg die von Switz irs eides lidig seite und veriht das sü den von Habspurg angehörent. >>>> On peut rapprocher ce qui se serait passé en cette occasion de ce qui eut lieu en 1336, quand le roi Louis de Bavière déclara légitimes les prétentions de l'Autriche sur les Waldstätten et délia les gens des vallées du serment qu'ils lui avaient prêté comme au chef de l'Empire (erlat sy ouch irs Eides so si Im gesworn hant). Seulement ce monarque ne put faire exécuter sa décision. Voyez l'inventaire de Baden, dans Kopp, ibid., V, 500, g.

P. 74, n. 21. Voyez Tschudi, Chron, I, 172, qui prétend qu'il s'agissait des gens de Steinen; le rescrit d'Henri VII du 5 mai 1310, ibid., 254; et plus loin p. 139, note 49.

P. 75, n. 22. On lit dans l'inventaire de Baden (Kopp, Gesch. II, p. 741): « Ein brieff wie greffe Anne von Kiburg, graff Eberhartes

von Habspurg elich wirtin gab graff Rudolff von Habspurg, für viertzehen thusent mark silbers, Lentzburg..... Zug, Art.... und der egenant graff Eberhart gab Im ouch für daz egenant gut, Williso we, Sempach, Switz, Stanns, Buchs, lüte und gut in den waltstetten. »

P. 76, n. 23. On lit dans l'engagement pris le 25 avril 1278 par le roi Rodolphe envers le roi Edouard d'Angleterre, à l'occasion des fiançailles de la fille de celui-ci, Jeanne, avec Hartmann de Habsbourg: « Nosse volumus universos quod nos Domicellæ Johannæ, in haereditariis et peculiaribus terris nostris et bonis, in donationem propter nuptias, mille marcarum argenti redditus annuos, et de aliis terris nostris, castris, oppidis, bonis et possessionibus, ad valorem decem milium marcarum,.... damus et assignamus eidem Domicellæ.... (pleno et libero interveniente consensu universorum et singulorum nostrorum liberorum) castrum de Lenzburg.... opidum Zuge.... vallem Agrei (Egeri); vallem in Swize, cum curiis de Kyburg et de Ureburg (Froburg) » .... Si Hartmann meurt le premier, Jeanne conservera sa vie durant la jouissance des biens engagés; mais à sa mort, si elle ne laisse pas d'enfants, « ipsa bona ad haeredes nostros legittimos libere reversura. » (Rymer, Fœdera, IV, 112, Londres, 1705.)

[Nous avons mal à propos, dans notre texte, rapporté les mots « in haereditariis et peculiaribus terris nostris et bonis » aux propriétés nominativement données en gage par Rodolphe ; ces mots n'ont trait qu'à la donation de mille marcs de rente annuelle. Mais cela ne change rien au caractère de ces propriétés qui, d'après les termes et les stipulations de l'acte, sont effectivement des biens de la famille de Habsbourg, que le roi ne peut aliéner provisoirement que du consentement de ses enfants, et qui doivent leur revenir de droit (libere), à titre d'héritiers légitimes. La conclusion que nous en avons tirée relativement à Schwyz ne perd donc rien de sa validité.]

Hartmann de Habsbourg périt en se noyant dans le Rhin, le 20 décembre 1281.

Dans un registre des domaines de la maison de Habsbourg qui avaient été engagés par le roi Rodolphe (Pfandrodel), on trouve la mention suivante: «Hec sunt bona que obligata fuerunt comiti Eberhardo, de quibus debeat singulis annis recipere marcas cclx minus una . . . . .

item de liberis hominibus de Switz mar. lx............. de curia Froburg marc. xiij. De curia de Kiburg mar. xv» (das Habsburg-Oesterreichische Urbarbuch, herausgeg. von F. Pfeiffer; Stuttgart, 1850, p. 345). Kopp (Gesch., II, 595, n. 5) paraît croire que cette rente était destinée à servir l'intérêt d'une portion du capital de 14,000 marcs encore dû par Rodolphe à Eberhard de Habsbourg. Mais comment le roi aurait-il pu engager à sa bru des biens qu'il n'aurait pas encore payés à son cousin?

P. 77, n. 24. Voyez la sommation du comte de Tilendorf, datée du 24 avril 1289, dans Tschudi, Chron., I, 198; Kopp, Gesch., II, 736, celle de Hartmann de Baldegg, du 7 janvier 1275, dans Tschudi, ibid., 181; Kopp, ibid., 729, - celle de la reine Anne (la même que Gertrude, v. plus haut, n. 10, p. 63) du 4 septembre 1275, dans Tschudi, ibid., 184; Kopp, ibid., 731. Ces trois documents se trouvent dans Geschichtsfreund, VII, 49-52. Lors même que le comte de Tilendorff ne s'adresse pas nominativement aux gens de Schwyz, ce n'est qu'à eux que peut se rapporter l'interdiction de ne frapper d'aucun impôt (« gewerf oder stüre » ) le couvent de Steinen à Schwyz (« in der Owe von Steine ze Swiz in der Waltstat »). C'est la première fois que paraît la dénomination locale de Waltstat.

P. 77, n. 25. Voyez Bodmann, Codex Epist. Rudolfi, reg. Rom. Lipsiæ, 1806, folio, p. 168, et Kopp, Urk., I, 30.

P. 78, n. 26. Voyez le texte de ce rescrit à l'appendice, No X. Sur les dispenses des tribunaux extérieurs accordées par Rodolphe, voyez Böhmer, Die Reg. 1246-1313, au 20 septembre 1274, pour Zurich; au 23 juillet 1275, pour Fribourg; au 2 août 1276, pour Soleure; au 17 octobre 1281, pour St-Gall, etc. Le terme judex s'appliquait à des fonctionnaires revêtus de charges différentes. Dans l'ordre administratif on le rencontre comme synonyme de Minister, Ammann, le chefou le président d'une communauté rurale ou urbaine; voyez Kopp, Gesch., II, 181, n. 1; Blumer, Die schw. Demokr., I, 130. Le roi Rodolphe s'adresse le 9 janvier 1274: « Ministro et universis civibus in Lucernâ, » et le 4 novembre 1277: « Judici, concilio, et universis civibus Lucernensibus. » Cf. Kopp, Urkunden, I, 21, 23.

P. 79, n. 27. On trouve fréquemment, dans les actes de Rodolphe, la formule suivante: « Privilegia a Friderico ultimo Romanorum imperatore, ante latam in eum papalis excommunicationis et deposi

tionis sententiam, confirmamus. » Voyez Böhmer, Die Reg. 12461313, au 21, 26 et 27 novembre 1274.

P. 80, n. 28. Il résulte des lettres de Rodolphe de Baldegg et de la reine Anne, citées plus haut, note 24, p. 77, qu'en 1275 il y avait à la tête de la vallée de Schwyz deux Ministri ou Ammänner, Rodolphe de Stauffach et Werner de Sewen: « Viris discretis, Rudolfo et Wernhero Ministris vallis de Swites et universitati ejusdem loci, » dit Baldegg: « Viris providis et honestis, Rod. Ministro de Sthovfach et Wernh. de Sewen Ministro, » dit la reine. Mais, en 1281, la communauté possède quatre Ammänner, c'est-à-dire, outre les deux déjà nommés, Ulrich Schmid et Conrad Ab Iberg; on retrouve en 1286 ce même quadrille, dans lequel Ulrich de Wile et Werner Tiring ont remplacé Stauffach et Sewen. (Voy. les deux actes cités dans l'avant-dernier paragraphe de cette note.) Mais, que les Ammans fussent deux ou quatre, il y en avait toujours un qui remplissait les fonctions principales, comme l'a fait observer Kopp, Gesch., II, 332, n. 5. Ce fonctionnaire est appelé « Landammann, » dans le traité du 16 octobre 1291. Voyez plus haut, p. 98, 99.

Le droit que s'attribuait la communauté de Schwyz de mettre des impôts dans son territoire est constaté par l'interdiction même qui lui fut faite à plus d'une reprise d'en lever sur les religieuses de Steinen. On reconnaît d'ailleurs dans les paroles suivantes le langage de gens habitués à prendre des décisions communes pour la gestion de leurs intérêts: « Wir, die Landt-Lüt von Schwitz kündend allen denen die disen Brief jemer gesechend, dass wir, mit gutem Rat und mit vollkommenem Willen, dess überein sind kommen das wir.... das gut Jesinen.... Cunrat dem Hunnen handgeben ze kouffen umb x Pfundt und für die arbeit, so Er dafür unss und dess Lands Eere erlitten hat, wann daher In die Land-Lüt sandten.... Dass dise Geschrifft stäte und feste sige, so hand wir unsers Lands Insigel an disen Brief geben und gehenckt.... zu Schwiz in der Kilchen. »

Le sceau de Schwyz, qui paraît pour la première fois dans ce document daté du 25 décembre 1281, porte en légende: S. Universitatis. In. Swites. (Voyez Tschudi, Chron. I, 189; Schulthess, Die Siegel der Urkantone, cité plus haut, p. 60, n. 8.) On le retrouve dans un acte du mois d'avril 1286, par lequel Conrad Hesso et sa femme font don aux religieuses de Steinen de terres sises dans la

vallée: «< in cujus donationis testimonium praesens scriptum tradidimus monialibus memoriatis sigillo communitatis de Swites communitum. »

Le roi Rodolphe reconnaît toujours aux Schwyzois, comme son prédécesseur Frédéric II, la qualité « d'hommes libres, » qui ne constituait pas, il est vrai, l'émancipation politique proprement dite, mais qui était un des échelons qui y conduisaient, comme l'avait dit l'empereur Frédéric aux Schwyzois eux-mêmes (cf. ci-devant les notes 26, p. 78 et 16, p. 68).

P. 82, n. 29. On trouve ces expressions, employées pour la première fois, en mai 1252, dans un document latin et allemand, relatif à un accord entre les seigneurs de Rothenbourg et la ville de Lucerne, où il est fait allusion à un état de guerre « under den Waltluten, » « apud intramontanos.» (Kopp, Urk., I, 5.) Ce dernier terme se rencontre aussi dans un acte du mois de juin 1257, cité par Kopp, Gesch., II, 204, n. 4, 205, n. 2.

P. 83, n. 30. On a cru longtemps que le diplôme impérial de 1240 accordé à Schwyz par Frédéric II avait été aussi octroyé aux deux autres vallées. C'était une erreur introduite et propagée par Tschudi, comme l'a péremptoirement démontré H. Wartmann, Die königl. Briefe für Uri, Schwyz und Unterwalden, dans Archiv für schw. Gesch., XIII, 155-160.

P. 83, n. 31. Voyez dans Kopp, Urk., I, 2-3, la lettre adressée à Zurich. (Cf. plus bas n. 34, p. 84.)

P. 83, n. 32. Voyez ci-dessus, p. 71-72; à l'appendice le No VII; et le document cité note 20, p. 43, où Rodolphe le Taciturne, tout en confirmant la renonciation de son père aux droits qu'il possédait sur les << hommes libres et ceux qui lui étaient soumis jure advocationis, ajoute que, pour lui, il ne consentira plus à de nouvelles concessions de ce genre: << ita tamen, ut, de caetero, nullus talium hominum ad eadem loca (les domaines d'Engelberg) a nostra juridictione transferatur. >>

P. 84, n. 33. Voyez à l'appendice le N° VIII. L'acte mentionné ci-dessus, note 29, p. 82, et celui dont il est question, note 18, p. 70, signalent soit un état d'hostilité entre Lucerne et les Habsbourg, soit la disposition chez les bourgeois de cette ville à prendre part à la lutte que soutenaient les Waldleute. Le document du 4 mai 1252 s'exprime ainsi à ce sujet : « Si vero a lacu Lucernensi apud intra

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