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de Habsbourg, voyez le même, Zw. Erg.-Heft zu den Reg. p. 458-459, au 5 octobre 1212 et au 5 septembre 1214. Voyez plus haut, p. 50-52, l'analyse, et à l'appendice No IV, le texte du rescrit qui enlève à Rodolphe de Habsbourg, la possession d'Uri.

P. 38, n. 14. Le numéro d'ordre de ce roi est placé entre parenthèses, pour indiquer qu'il n'en a pas été tenu compte dans la succession au trône d'Allemagne, où le nom d'Henri VII est porté par le prince qui fut élu en 1309. Cf. Böhmer, Die Reg. 11981254, LX.

P. 39, n. 15. On lit dans le Liber heremi qui forme le cartulaire d'Einsiedeln: «970. Dederunt nobis cœnobitæ Favarienses villicationem in Suuites suam.... habuimus ante in Suuites aliqua prædiola a Luitone comite de Toggenburg nobis donata. >> 972. « Otto junior, sive secundus, ratificat bona cœnobii, videlicet.... in comitatu Zurichgouue.... et Suuites; » dans Geschichtsfreund, I, 109 et 111.

P. 39, n. 16. Sur le Zurichgau, voyez de Wyss, Abtei Z. 13, et Erstes Buch, Anm. 30. A l'extinction des Lenzbourg, l'empereur Frédéric Barberousse donna l'avouerie sur le couvent de Zurich aux Zähringen qui déjà l'avaient possédée, et confia la charge de comte du Zurichgau à Albert de Habsbourg, dit le Riche. Cf. de Wyss, ibid., p. 41, Erstes Buch, Anm. 96; Böhmer, Zw. Erg.-Heft zu den Reg. 457.

[P. 41, 1. 2. Au lieu de « l'empereur Conrad II, » lisez : « l'empereur Conrad III. »]

P. 41, n. 17. Conrad prend dans ses diplômes (dans celui de 1144 entre autres) le titre de « C. second roi des Romains,» mais dans la série des empereurs d'Allemagne, il est compté comme le troisième de son nom. On trouve le texte des rescrits royaux de 1114 et de 1144 dans Tschudi, Chron. Helv. I, 54 et 68. Libertas Einsidlensis, Docum. 31 et 47; Hartmann, Annales Heremi, 176 et 203. Voici le passage de la première de ces chartes, relatif au droit régalien sur les terres désertes : « Juridici omnes concordi censuêre judicio, eam vastitatem cuilibet inviæ Eremi nostræ imperiali cedere potestati, videlicet eam cuilibet placuerit redigendi. » On retrouve le même principe exprimé, un siècle plus tôt, dans la donation faite par le roi Henri II au monastère d'Einsiedeln le 2 septembre 1018 : « Sil

vam inviam et incultam, et ob hoc nostræ proprietati deputatam. » P. 42, n. 18. Le texte de cet arbitrage n'existe en entier que dans une ancienne traduction allemande qui se trouve dans Libertas Einsidlensis, Doc. 63. Hartmann (ibid. 235) et Tschudi (ibid. 113) donnent l'original latin, qui ne renferme que la seconde partie de cette pièce. Hisely (les Waldst., 387) publie les deux textes. On trouvera à l'appendice, No III, les principaux passages qui sont tous tirés de la portion traduite en allemand.

P. 47, n. 19. Voyez Kopp, Gesch., II, 193-210, 213; Blumer, Die schw. Demokr., I, 29-34; Geschichtsfreund, I, 158.

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P. 47, n. 20. Voyez Kopp, ibid., 211-212; Huber, Die Waldst. 37 et 42. On lit dans un acte de 1240, que Rodolphe de Habsbourg, dit le Vieux, en faisant (en 1210) un échange de biens avec le couvent d'Engelberg, avait consenti: « ut, si qui libere condicionis homines seu jure advocatione (sic) eidem subjecti, a quibus de jure tallia seu servicia vel in eos aliquam justiciam exercere possemus,. a nostra jurisdictione et servicio penitus essent immunes. >> Geschichtsfreund, XII, 196.

.....

[Il n'est pas sûr que le « jure advocationis (advocatia) eidem subjecti >> se rapporte aux << libere condicionis homines; » ces mots semblent indiquer plutôt une autre catégorie de personnes, soumise, comme les hommes libres, à des redevances et à des prestations.]

P. 48, n. 21. Voyez Kopp, ibid., 237 et 299; Indicateur d'hist. et d'antiq. suisses, année 1859, 37-40. Kopp, ibid., p. 208 n'admet pour le Haut-Unterwalden que les paroisses de Sarnen et de Kerns, dont Alpnach et Giswyl auraient été les succursales.

TROISIÈME ÉPOQUE

PREMIÈRE PÉRIODE

'P. 50, n. 1. Voyez à l'appendice No IV le rescrit d'Henri (VII). P. 51, n. 2. Henri était né en 1212; il fut élu le 23 avril 1220 roi des Romains et couronné le 8 mai 1222. Sur le gouvernement de l'Allemagne que son père lui avait remis en allant se faire sacrer

empereur à Rome, voyez Böhmer, Die Regesten 1198-1254,. LV-LVI. « Pater nostre dicioni deputavit terram Alemannie plenius et commisit, » dit-il lui-même, le 17 mars 1232, ibid., 240. A propos des projets de rébellion de son fils l'empereur Frédéric II écrivait à la même époque : « Incepit principes et alios dilectos nostros per multiplices impetere molestiarum instantias et vexare.... Paternam in eo correctionem egimus recipiendo ab eo juratoriam cautionem quod mandata nostra observaret. » Ibid. Henri (VII) déploya ouvertement l'étendard de la révolte en septembre 1234. Au mois de juillet de l'année suivante, il fut abandonné de ses partisans et contraint de demander grâce à son père, qui le fit jeter en prison; il mourut sans avoir été relâché, le 12 février 1342. Voyez ibid. 251 et 254.

P. 51, n. 3. Voyez Böhmer, ibid., 238.

P. 55, n. 4. Voyez les deux rescrits d'Henri (VII) dans Tschudi Chron. I, 128 et 130; de Wyss, Abtei Z. Beil. N° 80 et 81.

P. 56, n. 5. Voyez les deux bulles du Pape dans de Wyss, Abtei Z. Beil. N° 95 et 111. On lit dans la première, qui est datée du 30 janvier 1244: « Monasterium vestrum, cum omnibus bonis que possidet.... sub beati Petri et nostra protectione suscepimus. Specialiter autem ecclesiam de Altdorf in Huren, cum pertinentiis suis, terras et alia bona vestra. » ... Et dans la seconde, datée du 26 avril 1247: «Religiosam vitam eligentibus apostolicum convenit adesse presidium.... eapropter, dilecte in Christo filie, vestris justis postulationibus clementer annuimus et monasterium Turisub b. P. et nostra protectione suscipimus.... quascumque possessiones, quecumque bona idem monasterium possidet..... firma vobis et illibata permaneant. In quibus hæc propriis duximus exprimenda vocabulis.... de Altdorf, de Buirgelon et de Silennum ecclesias, cum capellis ab eis dependentibus, decimis et aliis pertinentiis earundem.... de Buirgelon et de Silentium (Silennum) curtes.... » [Peut-être n'y a-t-il pas dans ces passages de quoi motiver la déduction un peu trop positive que nous en avons tirée.]

cense....

P. 57, n. 6. Voyez cette transaction dans Schmid, Gesch. des Freystaats Ury, II, 194; Geschichtsfreund, IX, 3; de Wyss, Abtei Z. Beil. No 506. Elle est datée : « M.CC.XLVIII, XIIII Kal. Marcii

(16 février), Indictione VI, in provinciâ Uranie, in loco qui dicitur Scachdorf. »

P. 58, n. 7. Voyez le premier de ces actes dans Tschudi, Chron. I, 155; Schmid, ibid., I, 221; Hisely, Les Waldstätten, 405; de Wyss, Abtei Z. Beil. No 155; et le second dans Kopp, Urkunden, I, 10; Hisely, ibid., 408; de Wyss, ibid., No 157. Nous les donnons en extrait à l'appendice N° V, a et b.

P. 60, n. 8. Le premier sceau d'Uri avait pour légende : Sigillum vallis Uranie; sur celui qui, vers 1250, prit sa place, on lit: S. Hominum. Vallis. Uranie. Voyez Kopp, Gesch., II, 271, n. 2; (H. v. Liebenau) Das älteste Siegel Uri u. s. w. dans Kopp, Geschichtsblätter, I, 10-22, avec planches; Geschichtsfreund, VIII, 15, note, avec pl.; E. Schulthess, Die Siegel der Urkantone, dans Mittheil. der ant. Gesellsch. in Zur., IX, 65-75 avec pl. Le document où le sceau d'Uri est mentionné pour la première fois est un acte de vente passé entre un particulier et le couvent d'Engelberg le 24 août 1243. Voyez Geschichtsfreund, IX, 202.

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P. 62, n. 9. Voyez ce rescrit royal à l'appendice No VI.

P. 63, n. 10. Gertrude, qui porte dans sa lettre le titre de << comtesse de Habsbourg, élue reine des Romains, » a pris plus tard le nom d'Anne, cf. Böhmer, Die Reg. 1246-1313, p. 56, 58. Cette lettre en date du 10 octobre 1273 se trouve dans Tschudi, Chron. I, 179; Kopp, Gesch., II, 729; de Wyss, Abtei Z. Beil. No 232. Sur les rapports entre Uri et Engelberg, voyez la note suivante. En 1275 (voyez l'acte cité note suivante) et en 1284 (voyez l'acte du 25 janvier 1284 cité plus loin), c'est Burkard Schüpfer qui porte le titre de << Amman von Vre, ou, von Vren. » En 1290 (acte du 28 mars 1290, cité plus loin), Arnold de Silennon est qualifié de « Minister vallis. »

Les décisions que la communauté d'Uri était appelée à prendre concernaient soit les transactions relatives à des personnes ou à des biens existant dans la vallée, soit à des intérêts plus généraux. Ainsi elle intervient le 15 novembre 1246 pour garantir un échange fait par l'un de ses membres, Rodolphe de Wiler, avec le couvent de Wettingen: « Und das dise ding unversehrt und unzerbrochen bleibent, so ist an disen Brieff des gemeinen Landts Ury Insigel gehenckt worden. » (Schmid, Gesch. des Fr. St. Ury., I, 216.) Elle intervient également le 18 novembre 1249 pour corroborer l'engagement que

prend ce même R. de Wiler d'observer plus fidèlement la précédente convention « et hec nos per presens scriptum, sigillo Universitatis vallis Uranie communitum, rata et firma promittimus habituros. » (Schmid, ibid., II, 196.) Le 25 janvier 1284 elle fait, à propos d'une convention passée entre Grégoire de Silenen et l'abbaye de Zurich, ce qu'elle a fait pour celle de 1246: « Wir die Landlüte von Uren, henken unser Ingesigel an disen brief zeim Urkunde und zeiner sterkerunge alles des so hie vor geschriben ist » (de Wyss, Abtei Z. Beil. N° 285). On lit à la fin de l'acte de fondation de l'église de Spiringen dans le Schächenthal, dressé le 29 mars 1290, à l'instance de l'évêque du diocèse, la clause confirmative suivante: << Ego Wernherus Nobilis dictus de Attingenhusen, de voluntate et consensu libero et expresso universitatis vallis Uranie, sigillum universitatis vallis eiusdem michi commissum huic instrumento apposui et appendi» (de Wyss, ibid., No 326). Un arrangement conclu le 28 mars 1291 entre les couvents de Zurich et de Wettingen relativement à des propriétés dans la vallée d'Uri, est confirmé de même par cette clause finale: « Ego Wernherus Nobilis de Attingenhusen, ad petitionem domine Abbatisse Thuricensis et hominum proxime super scriptorum (ceux qui étaient parties dans l'acte), et ad mandatum hominum vallis Uranie, sigillum hominum predicte vallis presentibus apposui et appendi» (de Wyss, ibid., No 334).

Tout montre que la communauté d'Uri était considérée comme un pouvoir dont l'intervention était nécessaire pour valider les transactions passées sur son territoire, lequel était régi en matière civile par une législation locale particulière; si du moins il est permis d'interpréter ainsi ce qui est dit, dans le document du 18 novembre 1249 cité plus haut, à propos d'un échange de propriétés: « Sollempni et legitima juxta morem et consuetudinem Provincie facta permutatione. » Ce document est daté: « in provincia Uren, in villa Altdorf. » Voyez ce même terme de provincia ci-devant note 6, p. 57.

P. 64, n. 11. Voyez le texte de cet acte dans Kopp, Urkunden, II, 136 et en extrait à l'appendice No VII.

P. 65, n. 12. L'acte de partage n'a pas été conservé, mais on en peut conclure les dispositions d'après les biens et les titres dont se trouvent ensuite nantis les copartageants ou leurs héritiers. Voyez Kopp, Gesch., II, 582-584; Blumer, Die Schw. Demokr. I, 89-90. Le

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