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darnach sehr stricte zu, achten, auch nicht die allergeringste Gelegens heit zu geben, daß deshalb einiger Verdruß oder Unwillen mit ge: dachten Türkischen Gesandten oder Suite und Leute geschehen könne. Wornach gedachtes Accise-Directorium sich sehr precise zu achten hat. Potsdam, ten 28. Octobr. 1763.

15. Seine Königliche Majestaet ertheilen den Geheimen Rath und Accise - Director zu Berlin v. Klinggraeff, auf dessen unter den 6. dieses Monates, gethanene allerunterthänigste Anfrage hierdurch zur Resolution, daß Niemand, auch höchstgedachte Sr. Königl. Majt. Selbst und Dero ganhes Haus, von Erlegung der Accise dispensiret seyn, noch werden kann und daß also nach den ein vor allemahl fests gestelleten und festbleiben müßenden Principio, jedermann ohne Unter: schied, die Accise bezahlen müße. Potsdam, den 7. Dezemb. 1763.

16. Seine Königliche May. ertheilen Dero Berlinschen Accise Directorio auf dessen allerunterthänigste Anfrage vom 18. dieses, wes gen des Einen Kasten und 3 Ballen mit Waaren, welche der hiesige Türkische Gesandte von Leipzig anhero bringen laßen, hierdurch zur allergnädigsten resolution, daß solche denselben nach seinem Verlangen nur unvisitiret und accise frey verabfolget werden solle.

Berlin, den 19. Januarii 1764.

B.

Kabinetsordres in Regiesachen

an den

Geheimen - Finanzrath de la Haye de Launay etc.

1. Je vous envoye ci-joint les extraits d'Accises et de Péages du Departement de la Marche Electorale suivant le Modele que Vous en avez fourni, auxquels ceux des autres Provinces ne tarderont pas de suivre. Et sur ce Je prie Dieu qu'il Vous ait en sa sainte et digne garde.

à Potsdam, le 21. Fevrier 1766. Aux Sieurs de Candi et de la Haye.

Federic.

2. Pour repondre à votre lettre du 2. de ce mois; Je vous dirai que j'ai déjà ordonné à mon Grand Directoire de vous donner communication de toutes les pièces dont vous pourriez avoir besoin pour vos opérations. Et pour ce qui est des éclaircissements sur la perception des droits égaux dans toutes mes Provinces, vous n'avez que vous en adresser au président de Horst, auquel J'ai donné Mes odres en conséquence. Il faut cependant que Je vous avertisse, que quoique Je souhaite bien de voir le resultat de vos opérations, Je ne veux pourtant point que vous vous pressiez trop pour les terminer, puisque la précipitation dans une affaire de cette étendue nuit ordinairement à sa solidité et occasionne ensuite des changements que je serois bien aise, que vous evitiez dans celle-ci. Au reste Je vous envoye ci-joint les extraits des accises et des péages de la Pomméranie, et Je prie Dieu etc. (signé) Federic.

à Potsdam, le 5. Mars 1766.

(apostille ecrite de la propre main du Roi.)

dans votre opération il faut vous souvenir quelque fois du proverbe de l'Empereur Auguste: hate-toi lentement.

Aux Sieurs de Candi et de la Haye.

3. J'ai reçu votre lettre du 10. de ce mois et vous ai

tends pour finir avec vous.

Au reste je plains bien toutes les peines que vous avez euës, qui cependant seront reparées par l'utilité qui en reviendra et par l'honneur que personne ne pourra vous disputer d'un aussi bon ouvrage. Sur ce etc. à Potsdam, le 12. Mars 1766.

Aux Sicurs de Candi et de la Haye.

4. Lettre de la propre main du Roi. (16. März 1766.) Viande.

Il m'est impossible de consentir à cet impôt, qui est trop onéreux pour le peuple; pour la viande, je consens qu'on la mette à un gros 7 fenins; mais pour l'impôt d'un écu par boeuf étranger, cela ne se peut pas, et il faut trouver quelque autre objet accisable, sur lequel il faut se refaire.

Bierre.

N'impostez point bierres des lieux, elles payent 9 gros, mettéz les à douze, mais non plus ultra. En revanche impostéz tant que vous voudrez la bierre angloise, celle de Brunswic et Zerbst, et autres étrangères.

Eau de vie.

Mettez l'eau de vie de france, au lieu de 14 à 10 gros, voilà à quoi je peux consentir.

Le poivre, la cannelle, les Epices, Je vous les abandonne, en un mot, tout ce qui est de luxe.

Impostez les vins de Franconie, Necker, Suabe et de tout pays étranger, ce n'est pas le pauvre qui le paye et c'est le manufacturier et le soldat dont je me déclare l'avocat, et dont je dois plaider la cause. Dailleurs votre projet est admirable,

et nous mettrons cet après midi la main à l'oeuvre pour achever nos affaires radicalement. Vous aurez l'honneur d'avoir mis l'ordre, la clareté et l'exactitude dans ce cahos. Mrs. de la Haye et de Candi sont les Jupiters qui l'ont debrouillé. signé Federic.

5. Les Commissaires, que Vous avez exigés sont déjà nommés; l'un est le President de Horst, qui vous est connu, et l'autre est un Conseiller privé nommé Magusch. Celui-ci étant en Commission, Je le fais relever par un autre, et aussitôt qu'il sera arrivé, il pourra travailler avec vous. Toute fois et pour que rien ne vous arrète, Vous pourrez incessament commencer votre ouvrage avec le President de Horst. Comme vos affaires embrassent la Silésie, et que c'est une Province de plus importantes, J'ai donné des ordres au Ministre d'Etat de Schlabrendorff, qui la regit depuis longtems, de se rendre incessament ici, afinque s'il étoit necessaire d'avoir de la connoissance du local du pays, Vous pourriez l'avoir incessament et que Vous ne soyez obligé de faire un double travail. Pour ce qui regarde la ferme du Tabac, J'y ai mis la main, pour qu'aucune Sousferme n'ait lieu avant que Vous ne Vous soyez mis au fait de cette regie, et pour conserver cette affaire en son entier afinque Vous puissiez Vous en meler avant qu'elle soit gatée et corrompue dans ses principes. De la façon dont Vous travaillez Je crois que l'entier eclaircissement de cette affaire ne Vous coutera que peu de jours, parce que les fondements sont assez connûs et qu'elle ne peche jusqu'ici que par les vices de la Regie. Sur ce etc..

à Potsdam, le 22. Mars 1766.

Au Sieur de la Haye.

6. Je suis bien aise de voir par vôtre lettre du 24. de ce mois, que Vous êtes aprèz à examiner l'affaire du tabac. Je vous avertis d'avance, et Vous le trouverez vous-même dès que Vous la connoitrez à fond, que les vices par lesquels la Ferme a peché preferablement jusqu'ici, consistent en ce, que

la Regie n'a jamais été entierement établie, et que les fonds, qu'elle emploie, ne sont pas suffisants pour l'achat de la quantité du tabac qui lui faut, et pour payer les interets dûs des Capitaux qu'elle doit, ce qui est aussi la véritable et principale cause de l'embarras dans lequel la dite Ferme se trouve actuellement, et qui la met pour ainsi dire dans la necessité de penser à une sousferme par rapport à la Silésie, laquelle cependant n'aura surement pas lieu jusqu'à ce que Vous n'ayez reponse de votre Compagnie: en attendant Je suis bien persuadé et connois assez vôtre capacité pour cela, Vous vous mettrez bientôt au fait de toutes les causes du mal et du désordre qui regne encore dans cette affaire, et saurez bien trouver les moyens d'y remedier efficacement. Sur ce etc. à Potsdam, le 26. Mars 1766.

que

Au Sieur de la Haye.

7. C'est pour Vous avertir, qu'à l'occasion d'une espèce de tumulte que la populace de Berlin a osé exciter dernièrement contre quelques Employés de l'Accise et dont le Fiscal General M'a fait son rapport, Je viens d'ordonner au Gouvernement qu'en pareille cas les Gardes voisines doivent d'abord d'elles mêmes et sans attendre d'en etre requis, assister les Employés, et les mettre à l'abri des insultes. Sur ce etc. à Potsdam, le 1. d'Avril 1766.

Aux Sieurs de Candi, de la Haye de Launay, de Pernety, de Brière et de Lastre.

8. J'ai deja signé la Declaration dont Vous faites mention dans votre lettre du 9. de ce mois et elle sera incessament publiée. Au reste et quoique J'aie à present beaucoup d'affaires, Vous pourrez cependant Vous rendre ici au commencement de la semaine, pour que Je puisse Vous parler Mardi prochain. Sur ce etc. à Potsdam, le 10. d'Avril 1766.

Au Sieur de la Haye.*)

*) Alle folgende Kabinetŝordres, ohne besondere Adresse, find an de la Haye de Launay, oder, was leicht ersichtlich, an die Generaladministrazion gerichtet.

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