Histoire des paysans, Band 2Sandoz & Fischbacher, 1874 |
Andere Ausgaben - Alle anzeigen
Häufige Begriffe und Wortgruppen
abus agricole Anjou armée armes avaient bandits blé Boisguillebert Bretagne c'était campagnes cause Cellæ cent charges chasse château chose clergé Colbert commun communauté Condé corvées cour Cout coutume crimes d'Anjou Dieu donner enfants états généraux eût faim faisait familles famine femmes féodalité fermiers filles finances force Franche-Comté François Ier gabelle gens de guerre gentilshommes gouverneur habitants Henri Henri IV Hist hommes impôts intendants Jacques Bon Jacques Bonhomme jours jusqu'à justice l'association laboureurs laisser livres Louis XIV madame de Sévigné main mainmorte maisons ment mille misère mort n'était Nivernais nobles noblesse nombre Normandie ordonnances pacte de famine pain parlement paroisses partout passer pauvre peuple payer paysans père piller pilleries plat pays Poitou porter pouvait propriété provinces ravages rentes reste révolte rien royale royaume ruine Saint-Simon seigneuriaux seigneurs serfs seul soldats sorte souvent tailles terres tiers état tion travail troupes trouvait Turgot tyrannie vignes villages villes XVIIIe siècle
Beliebte Passagen
Seite 511 - La nature agit par progrès, itus et reditus. Elle passe et revient, puis va plus loin, puis deux fois moins, puis plus que jamais, etc.
Seite 281 - État, pour faire et pour défendre de vaines conquêtes au dehors. Au lieu de tirer de l'argent de ce pauvre peuple , il faudrait lui faire l'aumône et le nourrir.
Seite 273 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Seite 343 - Tout ce qu'il me dit à ce sujet, et dont je n'avais pas la moindre idée, me fit une impression qui ne s'effacera jamais. Ce fut là le germe de cette haine inextinguible qui se développa depuis dans mon cœur contre les vexations qu'éprouvé le malheureux peuple et contre ses oppresseurs.
Seite 254 - Vous me parlez bien plaisamment de nos misères ; nous ne sommes plus si roués ; un en huit jours seulement pour entretenir la justice : la penderie me paraît maintenant un rafraîchissement.
Seite 343 - ... le malheureux peuple et contre ses oppresseurs. Cet homme, quoique aisé, n'osait manger le pain qu'il avait gagné à la sueur de son front, et ne pouvait éviter sa ruine qu'en montrant la même misère qui régnait autour de lui. Je sortis de sa maison aussi indigné qu'attendri et déplorant le sort de ces belles contrées à qui la nature n'a prodigué ses dons que pour en faire la proie des barbares publicains.
Seite 249 - Il est défendu, à peine d'être passé par la fourche, de donner retraite à la gabelle et à ses enfants, et de leur fournir ni à manger ni aucune commodité, mais au contraire il est enjoint de tirer sur elle comme sur un chien enragé. 7.
Seite 239 - ... de glands et de racines, et que, présentement, on les voit manger l'herbe des prés et l'écorce des arbres. Je me sens obligé de vous dire les choses comme elles sont, pour y donner après cela l'ordre qu'il plaira à Sa Majesté.
Seite 282 - Mais, pendant qu'ils manquent de pain, vous manquez vous-même d'argent, et vous ne voulez pas voir l'extrémité où vous êtes réduit.
Seite 301 - C'est encore la partie basse du peuple qui, par son travail et son commerce, et par ce qu'elle paye au roi, l'enrichit et tout son royaume; c'est elle qui fournit tous les soldats et matelots de ses armées de terre et de mer, et grand nombre d'officiers, tous les marchands et les petits officiers de judicature ; c'est elle qui exerce et qui remplit tous les arts et métiers ; c'est elle qui fait tout le commerce et les...