Le Moniteur supprimé, ou, Le double moniteur du 20 janvier 1814

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Le Normant, 1814 - 32 Seiten
 

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Seite 8 - ... bases fondamentales de l'édifice social. Ils désirent que la France soit heureuse, que le commerce français renaisse, que les arts, ces bienfaits de la paix, refleurissent, parce qu'un grand peuple ne saurait être tranquille qu'autant qu'il est heureux. Les puissances confirment à l'empire français une étendue de territoire que n'a jamais connue la France sous ses rois, parce qu'une nation valeureuse ne déchoit pas pour avoir...
Seite 30 - Il est difficile de penser que lord Aberdeen ait eu des pouvoirs pour proposer des bases, sans en avoir pour négocier. SM ne fait point aux alliés l'injure de croire qu'ils aient été incertains et qu'ils délibèrent encore; ils savent trop bien que toute offre conditionnelle devient un engagement absolu pour celui qui l'a faite, dès que la condition qu'il ya mise est remplie. Dans tous les cas, nous devions nous attendre à avoir, le 6 janvier, la réponse que votre excellence nous annoncait...
Seite 9 - ... leurs peuples des calamités sans nombre qui depuis vingt ans ont pesé sur l'Europe. Les puissances alliées ne poseront pas les armes sans avoir atteint ce 'grand et bienfaisant résultat, ce noble objet de leurs efforts.
Seite 7 - Elles se trouvent appelées à promulguer de nouveau, à la face du monde, les vues qui les guident dans la présente guerre , les principes qui font la base de leur conduite, leurs vœux et leurs déterminations. « Les puissances alliées ne font point la guerre à la France , mais à celte prépondérance hautement annoncée, à cette prépondérance que, pour le malheur de l'Europe et de la France, l'empereur Napoléon a trop longtemps exercée hors des limites de son empire.
Seite 8 - États de l'Europe. Les vues des puissances sont justes dans leur objet , généreuses et libérales dans leur application , rassurantes pour tous, honorables pour chacun. « Les souverains alliés désirent que la France soit grande, forte et heureuse...
Seite 13 - Bassano lui a fait l'honneur de lui adresser le 18 août dernier. Ce n'est pas après que la guerre a éclaté entre l'Autriche et la France , que le cabinet autrichien croit devoir relever les inculpations gratuites que renferme la note de M. le duc de Bassano. Forte de l'opinion générale , l'Autriche attend avec calme le jugement de l'Europe et celui de la postérité.
Seite 9 - Les puissances alliées ne poseront pas les armes sans avoir atteint ce grand et bienfaisant résultat, ce noble objet de leurs efforts; elles ne poseront pas les armes avant que l'état politique de l'Europe ne soit de nouveau raffermi, avant que des principes immuables n'aient repris leurs droits sur de vaines prétentions, avant que la sainteté des traités n'ait enfin assuré une paix véritable à l'Europe.
Seite 23 - Que l'Angleterre était prête à faire les plus grands sacrifices pour la paix, fondée sur ces bases , et à reconnaître la liberté du commerce et de la navigation à laquelle la France a droit de prétendre; » Que si ces principes d'une pacification générale étaient agréés par sa majesté, on pourrait neutraliser sur.
Seite 10 - ... guerre à la France, mais nous repoussons loin de nous le joug que votre gouvernement voulait imposer à nos pays qui ont les mêmes droits à l'indépendance et au bonheur que le vôtre. Magistrats, propriétaires, cultivateurs, restez dans vos foyers.
Seite 9 - La victoire a conduit les armées alliées sur votre frontière ; elles vont la franchir. » Nous ne faisons pas la guerre à la France ; mais nous repoussons loin de nous le joug que votre gouvernement voulait imposer à nos pays , qui ont les mêmes droits à l'indépendance et au bonheur que le vôtre. » Magistrats, propriétaires, cultivateurs, restez...

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