Œuvres de Danton

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A. Faure, 1867 - 316 Seiten
 

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Seite 255 - ... comme un rempart qui, une fois renversé, me laisserait exposé aux traits de mes ennemis. On m'a écrit; les amis de Danton m'ont fait parvenir des lettres, m'ont obsédé de leurs discours. Ils ont cru que le souvenir d'une ancienne liaison, qu'une foi antique dans de fausses vertus me détermineraient à ralentir mon zèle et ma passion pour la liberté. Eh bien, je déclare qu'aucun de ces motifs n'a effleuré mon âme de la plus légère impression...
Seite 56 - Convention , si par ces insurrections toujours renaissantes il arrivait qu'on portât atteinte à la représentation nationale, je vous le déclare, au nom de la France entière, Paris serait anéanti. Bientôt on chercherait sur les rives de la Seine si Paris a existé.
Seite 291 - Desmoulins avait touché de l'argent pour exciter un mouvement, pour assassiner les patriotes et le tribunal révolutionnaire. Nous vous remercions de nous avoir placés au poste de l'honneur; comme vous, nous couvrirons la patrie de nos corps. Mourir n'est rien pourvu que la Révolution triomphe...
Seite 148 - Je mets de côté toutes les passions; elles me sont toutes parfaitement étrangères, excepté celle du bien public. Dans des circonstances plus difficiles, quand l'ennemi était aux portes de Paris, j'ai dit à ceux qui gouvernaient alors : « Vos discussions sont misérables, je ne connais que l'ennemi, battons l'ennemi.
Seite 152 - L'histoire atteste cette vérité; et, puisqu'on a osé, dans cette Assemblée, rappeler ces journées sanglantes sur lesquelles tout bon citoyen a gémi, je dirai, moi, que si un tribunal eût alors existé, le peuple auquel on a si souvent, si cruellement reproché ces journées, ne les aurait pas ensanglantées ; je dirai, et j'aurai l'assentiment de tous ceux qui ont été les témoins de ces mouvements, que nulle puissance humaine n'était dans le cas d'arrêter le débordement de la vengeance...
Seite 115 - Vous savez que la garnison a juré d'immoler le premier qui proposerait de se rendre. Une partie du peuple va se porter aux frontières, une autre va creuser des retranchements, et la troisième, avec des piques, défendra l'intérieur de nos villes.
Seite 255 - C'est ici sans doute qu'il nous faut quelque courage et quelque grandeur d'âme. Les âmes vulgaires ou les hommes coupables craignent toujours de voir tomber leurs semblables, parce que, n'ayant plus devant eux une barrière de coupables, ils restent plus exposés au jour de la vérité ; mais, s'il existe des âmes vulgaires, il en est d'héroïques dans cette assemblée, puisqu'elle dirige les destinées de la terre , et qu'elle anéantit toutes les factions. » Le nombre des coupables n'est pas...
Seite 260 - Brissot et toi étiez-vous donc des objets de reconnaissance pour la tyrannie , puisque vous n'étiez point pour elle des objets de haine et de terreur ? » Que dirai-je de ton lâche et constant abandon de la cause publique au milieu des crises , où tu prenais toujours le parti de la retraite ? *» » Mirabeau mort , tu conspiras avec les Lameth , et tu les soutins. Tu restas neutre pendant l'Assemblée législative , et tu te tus dans la lutte pénible des jacobins avec Brissot et la faction de...
Seite 62 - ... si Paris, par une convocation trop solennelle, trop retentissante, n'a voulu qu'avertir tous les citoyens de vous demander une justice éclatante, Paris a encore bien mérité de la patrie. Je dis donc que si vous êtes législateurs politiques, loin de blâmer cette explosion, vous la tournerez au profit de la chose publique, d'abord , en réformant vos erreurs, en cassant votre commission. (On murmure.) Ce n'est qu'à ceux qui ont reçu quelques talens politiques que je m'adresse, et non à...
Seite 298 - Fabre d'Églantine et les ennemis de la république, d'avoir trempé dans la conspiration tendant à rétablir la monarchie , à détruire la représentation nationale et le gouvernement républicain.

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