Histoire de la nation suisse d'après les principaux écrivains nationaux et quelques sources originales, Teile 1-2

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éditeur non identifié, 1858
 

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Seite 231 - Il dénatura la morale en substituant des sentiments vagues à l'idée positive de devoir. Il opéra dans l'éducation quelques réformes désirables, mais moins profondes qu'on ne l'a cru; car la pensée chrétienne va seule au fond de l'homme, de l'enfant et de la vie. Il accrédita, en politique, des idées dont notre époque n'a accepté que le principe général et qu'elle ne réalise qu'en les spiritualisant. L'éloquence, désaccoutumée de la chaire, gênée au barreau, muette au forum, trouva...
Seite 61 - « Voilà, ajoute-t-il, comment en un même instant ce jour-là le soleil se coucha, et la plus grande lumière qui fût en ce monde pour l'adresse de l'Église de Dieu fut retirée au ciel*.
Seite 276 - Les peuples libres n'ont jamais souffert qu'on les privât de l'exercice immédiat de la souveraineté; ils ne connaissent ni ne goûtent ces inventions modernes d'un système représentatif, qui détruit les attributs essentiels d'une république.
Seite 276 - Je sais bien que le régime de ces démocraties est accompagné de nombre d'inconvéniens, et qu'il ne soutient pas l'examen aux yeux de la raison ; mais enfin il est établi depuis des siècles, il a son origine dans le climat, la nature, les besoins et les habitudes primitives des...
Seite 231 - L'amman de Zoug ('), qui avait fait ses premières armes à côté de son grand-père à Grandson et commandé à Dorneck, l'amman "Werner,Steiner range les hommes de l'avant-garde en bataille, et prenant trois mottes de terre, les brise sur leurs têtes en disant : « Au nom du Père, et du Fils, et du Saint» Esprit, nous trouverons ici notre cimetière aujourd'hui.
Seite 105 - Il embrasse autant de lances autrichiennes qu'il peut, les enfonce dans sa poitrine et tombe. Les Confédérés se précipitent pardessus son corps dans l'ouverture de la muraille de fer, écrasant tout sous leurs coups terribles ; les casques et les brassards volent en éclats sous les massues ; les cuirasses brillantes se teignent de sang. Trois fois la principale bannière de l'Autriche échappe à des mains mourantes, trois fois on la relève ensanglantée. La terre est jonchée des cadavres...
Seite 252 - ... commun accord requièrent fabveur du Dieu fort. » Le duc voyant ce jeu jure disant : Par saint Georges ces » vilains crient marci. Gens des canons, feu sur ces vilains. » Toutes et telles paroles ne lui servent de rien ; les ligues » comme grêle se ruent dessus les siens, taillant, dépiécant » de ça , de là , tous ces beaux galants.
Seite 74 - Mechtal étendirent le bras, et s'écrièrent à Dieu devant qui les rois et les peuples sont égaux, de vivre et de mourir pour leurs frères, d'entreprendre et de supporter tout en commun; de ne plus souffrir...
Seite 137 - La mazze, symbole bizarre et terrible de la vengeance populaire, était une énorme massue, sur laquelle on taillait un visage humain avec l'expression de la tristesse, et que l'on entourait de verges et d'épines. Cette longue image, figurant la justice opprimée, était placée en évidence sur une place publique. Lorsque le peuple, accouru en foule, faisait cercle autour de la statue, un homme hardi s'approchait en qualité de chef de la mazze, et se chargeait de porter la parole pour elle.
Seite 124 - ... appartenait, fit un jour rouvrir la tombe d'un pauvre pour enlever l'habit dont des enfans pieux avaient revêtu le corps de leur père. Tant d'excès lassèrent la patience des Appenzellois, et ils résolurent de ne plus souffrir un pareil abus du pouvoir. Ils dirent :

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