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(1) Laroque Percier d'après MM. E. Sue et de Lapeyrouse, Histoire de la marine française.

(2) Laroche Esnard d'après les mémoires de Tourville. Laroque Emard selon MM. E. Sue et de Lapeyrouse Histoire de la marine française. L'orthographe que j'adopte est celle de la signature du commandant du Henri.

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(1) M. Léon Guérin, Histoire de la marine française, ajoute deux vaisseaux, le Précieux, capitaine d'Hervault, et l'Ardent, capitaine chevalier d'Amfreville. La relation officielle ne parle pas de ces vaisseaux et elle donne au chevalier d'Amfreville le commandement du Gaillard. Je dois dire cependant que le nom du capitaine d'Hervault se trouve dans cette relation.

(2) Elmonde, contre-amiral, selon MM. E. Sue et de Lapeyrouse, Histoire de la marine française.

(3) Campbell, Lives of the British admirals. - Berkley, The naval history of Britain, dit Soutby Nacht.

(4) Claudesly Sowhel selon M. E. Sue, Histoire de la marine française.

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La bataille s'engagea dès que, de part et d'autre, on

(1) Boismêlé, Histoire générale de la marine, écrit Caster; M. Sue, Hist.

de la marine française, Coster.

(2) Ces 97 vaisseaux sont cités par Campbell et Berkley. La relation française dit cependant qu'on n'en compta que 88.

jugea la distance convenable. Lorsque le lieutenant général d'Amfreville se fut placé par le travers de l'amiral hollandais, le chef d'escadre de Nesmond fit forcer de voiles à sa division jusqu'à ce que le Bourbon, qui en était le chef de file, eût atteint le travers du premier vaisseau hollandais, afin que l'avant-garde ennemie ne pût doubler la ligne française à cette extrémité. Cette manœuvre empêcha en effet l'amiral hollandais d'exécuter l'ordre qui lui avait été donné de virer dès que quelques-uns de ses vaisseaux pourraient passer au vent des Français, mais elle distança quelque peu les deux premières divisions de l'avant garde. Du reste, le soin pris par le chef de chaque escadre de se mettre à la hauteur des vaisseaux des amiraux ennemis, établit un vide assez considérable entre la première et la troisième, la première et la deuxième escadre, puisque le nombre des vaisseaux anglais et hollandais était plus que double de celui des Français. Un intervalle plus grand encore existait entre la première et la troisième division de l'arrière-garde parce que cette dernière n'avait pu se mettre en ligne en même temps que les autres. Vers 2, le vent adonna de 8 quarts en passant au N.-O. Le contre-amiral Shovel en profita pour couper la colonne française sur l'avant de la troisième division de l'arrièregarde (1). Cette manœuvre lui permit de mettre le corps de bataille français entre deux feux. A 7", le vent étant complétement tombé, le contre-amiral anglais mouilla une ancre. La confusion devint alors générale. Les vaisseaux se trouvant abandonnés à l'action du courant, Français, Anglais et Hollandais se mêlèrent sans aucun ordre. Sur quelques points, c'était un combat corps à corps; sur d'autres points, une simple canonnade. Chacun mouilla ou

(1) MM. E. Sue et de Lapeyrouse, Histoire de la marine française, disent que ce fut l'escadre bleue, forte de 55 vaisseaux, qui coupa la ligne. Le commandant en chef de l'armée ennemie a écrit qu'il avait eu d'abord la pensée que cette manœuvre avait été faite par l'escadre bleue, mais qu'elle devait être attribuée au contre-amiral de la rouge. Je le répète après lui,

se laissa aller en dérive à sa convenance; tous les vaisseaux de l'avant-garde française laissèrent tomber l'ancre. Les choses restèrent dans cet état jusqu'à 8h 30m; une brume épaisse fit alors cesser le feu de part et d'autre pendant une heure; le brouillard reprit encore plus tard; à 10", il ne permit plus de rien distinguer. Le corps de bataille avait été le but principal des navires incendiaires de l'ennemi, et le Soleil royal avait été accroché par 5 brûlots. Les Français n'avaient cependant pas perdu un bâtiment dans cette horrible mêlée. Un des vaisseaux ennemis avait été coulé ; un autre avait sauté.

Telle fut, à proprement parler, la bataille dite de la Hougue, bien que le cap de la presqu'île du Cotentin dans le voisinage duquel elle fut livrée se nomme la Hague (1). Nulle bataille n'eût été plus glorieuse pour la marine fran çaise, si elle n'eût été suivie de plusieurs journées désastreuses. 45 vaisseaux français avaient, en effet, lutté pendant douze heures contre 97 vaisseaux anglais et hollandais et 37 frégates et brûlots.

Le lendemain 30, à 1a du matin, le vent s'étant élevé à l'E.-N.-E., le vice-amiral de Tourville fit le signal d'appareiller. La brume et le grand éloignement des vaisseaux empêchèrent d'apercevoir ce signal et 8 vaisseaux seulement exécutèrent cet ordre. A 7, 35 avaient rallié le commandant en chef; 6 s'étaient dirigés d'abord sur la Hougue avec le chef d'escadre de Nesmond et ensuite sur Brest, ainsi que 3 autres qui avaient fait route pour ce port avec le lieutenant général Gabaret. Les Français étaient à 6 milles au vent de l'ennemi et bien que celui-ci les chas

(1) Cette bataille eut deux phases, ainsi qu'on le verra bientôt. Le premier acte de ce grand drame, si l'on peut s'exprimer ainsi, acte qui constitue réellement la bataille, et dans lequel les Français eurent le beau rôle, se passa auprès du cap la Hague. Le second acte, qui ne fut pas une bataille et dans lequel il n'y eut même pas de combat, mais qui fut tout à notre désavantage, eul beu sous le cap la Hougue. Nos ennemis ont compris le tout sous la dénomination de bataille de la Hougue et l'on a adopté en France cette dénomination commupe,

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