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» grands fiefs, dont la puissance > contrebalança souvent, depuis, celle » dont ils étaient émanés. » La Chronique de Glaber a été imprimée pour la première fois dans les Historia Francorum de Pithou, Francfort, 1546, in-fol.; elle l'a été depuis, d'après un manuscrit de la bibliothèque de De Thou, dans les Scriptor. Francor. coætan. de Duchesne, tom. IV, et dans les Rer. Gallicar. scriptor. de dom Bouquet, tom. x. On a encore de Glaber une Vie du bienheureux Guillaume, abbé de St.- Benigne, sous ce titre: Wilhelmi abbatis gestorum liber; elle a été insérée dans l'Histoire de l'abbaye de Réomé ou Moustiers St.-Jean, par Pierre Rouvière, Paris, 1637, in-4°., dans les Acta Sanctorum de Bollandus au rer. janvier, et dans les Actes des Saints de l'ordre de S. Benoit, par Mabillon, tom. VIII. On peut consulter le Mémoire concernant la Vie et les ouvrages de Glaber, par Lacurne Ste.-Palaye, dans le Recueil de l'académie des inscriptions, tom. VIII (copié par Niceron, tom. xxvIII), et la Vie de Glaber dans l'Histoire littéraire de France,

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GLABRIO. Voy. ACILIUS. GLACAN (NEIL O'), plus connu sous le nom de Nellanus Glacanus, savant médecin, né dans le comté de Donegal en Irlande, était fixé à Toulouse avec le titre de premier professeur en médecine, lorsque la peste désola cette grande ville au commencement du XVII. siècle. Il y jouit même de l'estime et de la considération la plus générale, à cause du dévouement qu'il montra en bravant la contagion pour voler au secours des malades. Glacan, ayant passé depuis en Italie, enseigna quelque temps dans l'université de Bologue, et mou

l'on sai

· 12.

rut dans cette ville sans que che en quelle année. Ce médecin a laissé deux ouvrages, dont le premier mérite d'autant plus d'être rappelé, que les bibliographes se sont contentés d'en rapporter le titre : I. Tractatus de peste, seu brevis, facilis et experta methodus curandi pestem, Toulouse, 1629, in L'auteur traite d'abord, dans cet ouvrage, de l'essence, des causes, des variétés, des signes et du prognostic de la peste, ainsi que du régime qu'il convient d'observer dans cette maladie. Il détermine ensuite l'emploi de la saignée, et celui des médicaments particulièrement purgatifs. Trois chapitres assez étendus sont employés à indiquer, 1°. les remèdes curatifs et préservatifs, recommandés par les auteurs; 2°. ceux dont l'efficacité a été reconnue par Glacan lui-même; 3°. enfin ceux qui ont été administrés populairement et avec succès. Gla can passe à la considération du charbon ou antrhax, aux complications que présentent la scarlatine, les douleurs de tête opiniâtres, une somnolence profonde, les vomissements et le cours de ventre. Vient ensuite la double indication d'une première méthode pour fumiger et lessiver les maisons, les meubles et les vêtements infectés et d'une seconde méthode propre à sanifier les convalescents de la peste avant qu'ils rentrent dans la société. On s'aperçoit, en lisant l'ouvrage de Glacan, qu'il connaissait bien et en remontant aux temps les plus anciens, les écrivains qui avaient traité cette matière avant lui, et qu'il avait acquis précédemment beaucoup d'expérience à Salamanque, à Valence en Espagne, et à Figeac en France. La latinité de Glacan est assez pure. Il est souvent dogmatique, et traite avec beaucoup

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couronné, en 1770, par l'académie de Marseille, Zerbst, 1773, in-8°. VI. Le Traité des affections vaporeuses des deux sexes, par le docteur Pomme, Breslau et Leipzig, 1775, in-8°. Gladbach a publié un supplément à la Table latine raisonnée des Commentaires de Van Swieten. Ses deux dissertations inaugurales méritent à peine d'être citées : la première, De mumiis in praxi medicâ non facilè adhibendis, 1735; la seconde, De herniis incarceratis sæpè non letha

de hauteur les ignorants présomptueux
qu'il paraît avoir fréquemment trouvés
sur ses pas. II. Cursus medicus, li-
bris tredecim propositus, Bologne,
1655, in-4°. Če dernier ouvrage
vieilli par suite des progrès des scien-
ces, et sera totalement oublić, tandis
que quelques pages, quelques lignes
du premier, attacheront le nom de Gla-
can à l'histoire de la peste. D-G-s.
GLADBACH (JEAN-ADOLPHE)
médecin allemand, né en 1716 à
Francfort sur le ein, fit ses études
dans cette ville, ainsi dans celles libus.
que
de Hanovre, Halle et Helmstadt. C'est
dans cette dernière qu'il obtint le doc-
torat, en 1738. Le prince de Anhalt-
Zerbst le noinma son conseiller, méde-
cin de sa cour et de la province. Il exerça
ces fonctions jusqu'à sa mort, arrivée
en 1785. Soit par modestie, soit qu'il
manquât réellement d'un génie créa-
teur, Gladbach n'a composé aucun
ouvrage original; mais il a traduit en
allemand plusieurs bons livres français:
I. Le Mémoire de Denis Barberet,
sur les maladies épidémiques des
bestiaux, couronné, en 1765, par la
société d'agriculture de Paris, avec
les notes de Bourgelat, Wittemberg
et Zerbst, 1770, in-8°. 11. Les Ele-
ments de l'art vétérinaire, de Bour-
gelat, Dantzig, 1772, in-8°. Le tra-
ducteur publia l'année suivante, à
Zerbst, un supplément, contenant l'a-
natomie du cheval. III. Les Expé-
riences et observations sur la cause
de la mort des noyés, et des phéno-
mènes qu'elle présente, faites publi-
quement à l'école vétérinaire de Lyon,
par Champeaux et Faissole, Dantzig,
1772, in-8°. IV. Les Expériences sur
la bonification de tous les vins par
Maupin, Zerbst, 1775, in-8°. V.
Le Mémoire de l'abbé Rozier, sur la
meilleure manière de faire et de
gouverner les vins de Provence,

GLADBACH (George Jacques), médecin allemand comme le précédent, naquit également à Francfort, en 1736, et fut reçu docteur en 1759 à l'université de Iéna, après avoir soutenu une dissertation sur le squirre. Nommé couseiller, et médecin de sa ville natale, il devint, en 1785, archiâtre du comte impérial de Schoenburg, et mourut le 13 septembre 1796. Ses écrits sont en petit nombre, peu volumineux, et présentent un faible intérêt. I. Commentatio de morbis à vestitu contra frigus insufficiente, Francfort. II. Disquisitio de medicamentorum absorbentium in febribus acutis præstantiá, Francfort, 1761, in-4°. III. Description et figures de papillons, 4 cahiers, Francfort, 1777, in-4°. (en allemand.) IV. Catalogue des noms et des prix des papillons, sphinx, phalènes, ainsi que d'autres insectes, tels que les coléoptères aquatiques et terrestres, les sauterelles, les grillons, les frélons, bourdons, guèpes, mouches, cousins, etc. Francfort, 1778, in-8., écrit en allemand comme celui qui précède. Cet opuscule est pareillement rangé dans la classe des productions les plus médiocres; mais il peut servir à prouver à quel point l'entomologie est cultivée en Allemagne, puisque les insectes y sont

C.

gne; mais personne ne le surpassa dans l'art de susciter des prétentions et des querelles. De quarante-trois ouvrages dont il est auteur, et qui ont tous été imprimés, à l'exception de sept qu'il a rédigés par ordre de quelques souverains ou d'autres personnes de distinction, nous indiquerons seulement les suivants : I. Diss. Juris naturæ de officiorum collisione, Iéna, 1713, in-4°. II. L'Eclectique méditant, communiquant ses observations philosophiques et philolo

un objet de commerce susceptible d'un bulletin de prix courauts. GLAFEY (ADAM FRÉDÉRIC), publiciste allemand, naquit à Reichenbach dans le Voigtland, le 17 janvier 1692. Sa première éducation fut très négligée, son père, marchand ruiné, ayant été obligé de s'engager comme simple soldat. Glafey ne put entrer au gymnase qu'à l'âge de onze ans; et, réduit à l'indigence, il gagnait sa vie en chantant dans les choeurs. A l'université de Ićna, qu'il fréquenta dans la suite, la négiques, etc., ouvrage périodique, ib., cessité de vivre du produit de ses 1713-1714, 5 cahiers in-8°. III. leçons particulières l'empêcha aussi La plus grande partie de l'histoire parde s'appliquer avec assiduité à ses ticulière de l'Allemagne dans le Dicétudes. Cependant, à vingt-un ans il tionnaire de l'histoire universelle, commença déjà à publier des écrits, publié par Fritsch. IV. Précis de après avoir été gratuitement, et par l'histoire de la maison électorale ordre du duc de Saxe-Gotha, pro- de Saxe, Francfort et Leipzig, 1721, m, en 1712, au grade de maître in-8'., avec gravures et pièces justifien philosophie. C'est aussi vers cette catives, Nuremberg, 1753, in-8°. époque, qu'il ouvrit un cours sur le Cet ouvrage lui attira beaucoup de dédroit naturel. Il accompagna, quel- sagréments de la part de la cour de ques années après, deux jeunes gen- Dresde. V. Historia Germaniæ poletilshommes allemands, à l'université mica, ou Précis de l'Histoire polémide Tubingue et dans les différentes que de l'Allemagne, etc., Francfort et cours de l'Allemagne. Au retour de Leipzig, 1722, in-4°. (en allemand.) ce voyage, il fut reçu docteur en droit VI. Défense de cette histoire poléà l'université de Halle, s'établit à Leip- mique contre la critique contenue zig, et continua ses leçons publiques. dans le 77o. cahier des actes alleIl s'attira beaucoup de désagréments mands, publiés à Leipzig, 1722, inpar deux ouvrages qu'il publia alors, 4°. VII. Theatrum historicum præTes Principes de la jurisprudence ci- tentionum et controversiarum illusvile et l'Histoire de Saxe. Néanmoins trium, ou Théatre historique des la cour de Sxe et d'autres cours prétentions et des disputes des grands étrangères, auxquelles il avait été re- souverains et autres princes régnants commandé par le comte de Seckendorf, en Europe, où l'on représente leur gouverneur de Leizpig, l'employèrent origine, les motifs, les objections, à la rédaction de divers mémoires; et et l'état actuel des prétentions les il fut nommé en 1726, archiviste plus importantes; précédemment puprivé de la cour de Dresde, Il mou- blié par Christophe Hermann Schrö rut le 14 juillet 1753. Ce juriscon- der, continué et augmenté de moitié, sulte, d'après le jugement de Moser, Leipzig, 1727, in-folio. J. Rousset, était médiocrement instruit dans l'his- dans ses Intérêts présents des puistoire et le droit public de l'Allema- sances de l'Europe, a traduit en

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français presque tout l'ouvrage de Glafey, à l'exception de la partie qui traite des prétentions ecclésiastiques. VIII. Epistola ad Henricum, jam Comitem de Bünau, de novo instituto historiam Saxoniæ ex sigillis illustrandi, Dresde, 1728, in-4°. IX. Histoire pragmatique de la couronne de Bohème, Leipzig, 1729, in-4. X. Anecdotarum S. R. I. historiam ac jus publicum illustrantium collectio, Dresde et Leip· zig, 1734, in-8. Cette collection devait être composée de cinq volumes; mais il n'en a été publié qu'un seul. XI. Histoire complète du droit de la nature, Leipzig, 1739, in-4°. (en allemand), accompagnée d'une Bibliothèque du droit de la nature et des gens, que l'auteur avait déjà donnée, mais d'une manière moins complète, dans sou Traité du droit naturel, 1723 et 1732. Chr. Fred. George Meister publia, en 1740 et 1741, deux specimen d'additions et corrections à cette Bibliographie, et entreprit ensuite sur la même matière un ouvrage plus complet, dont la première partie parut à Göttingue, 1749, in-8°. XII. Bibliotheca Rinckiana, avec une préface par Glafey, Leipzig, 1747, in-8°. ; catalogue important pour les bibliographes. Par mi les ouvrages inédits de Glafey, on distingue Deductio juris et facti pro asserenda superioritate territoriali regiæ majestatis Sardiniæ, qua ducis Montisferratensis in loca et castra Millesimi, Crucis ferrea, Alteris, Mallarum, Cayri, Roche vignalis, Deghi, etc. aliaque feuda Lungharum, contra Dn. Franc. Dom. comitem Millesimi et agnatos Carettenses, aliosque Langharum vasallos, litis hujus socios; et Jus regiæ majestati Sardinia in marchionatum Novelli et Mon

:

fortis competens vindicatum, hujusque investitura diutiùs non deneganda; et enfin Responsiones ad quæstiones novem. Glafey avait composé ce dernier ouvrage d'après les ordres qu'il avait reçus du ministre du roi de Sardaigne. B-HD.

GLANDORP (JEAN), savant littérateur, né à Munster au commencement du xvi. siècle, étudia à l'académie de Wittemberg, sous le célèbre Melanchthon, et acquit sous cet habile maître une connaissance très étendue des langues anciennes. Il s'appliqua ensuite à la théologie; et ayant été admis au saint ministère, il argumenta publiquement, en 1533, contre les anabaptistes, avec beaucoup de succès. Nommé recteur du gymnase d'Hanovre, il fut obligé de se démettre de cet emploi, en 1555, par les intrigues des professeurs, et se retira à Goslar, où il fut suivi par le plus grand nombre de ses élèves. Les magistrats de cette ville lui offrirent la direction de l'école publique; et il commençait enfin à jouir de quelque tranquillité, lorsque de nouvelles traverses vinrent troubler sa vie. La mauvaise conduite de son épouse l'avait déterminé à se séparer d'elle; le pasteur voulut le contraindre à la reprendre, et Glandorp préféra renoncer à sa place plutôt que de vivre avec une femme qui le déshonorait. Accueilli à Marbourg, il y obtint la chaire d'histoire en 1560, et mourut le 22 février 1564 (1). On a de lui: I. Sylva carminum elegiacorum in enarrationem Commentariorum C. Julii Cæsaris de bello gallico et civili, 1551. II. Disticha sacra et moralia, Magdebourg, 1559. III. Descriptio gentis Antoniæ inter Ro

(1) Konig, Bibl. vet. et nova, dit qu'il mourut à Erfurt en 1563; Saxius croit qu'il vivait encore en 1578.

manos non postrema, Leipzig, 1559, in-8°. IV. Descriptio Juliæ gentis, Romanas inter familias neutiquam postrema, Bâle, 1576, in-8°. Ce fut Ambroise Glaudorp, son fils, qui publia cet ouvrage, avec la seconde partie des Disticha moralia. V. Onomasticon historia romanæ, Francfort, 1589, in-fol. (1); ouvrage plein d'érudition, et précédé d'une savante préface, par Reineccius. VI. Des Notes sur les Commentaires de César, Leipzig, 1574; et sur les Epîtres familières de Cicéron, Bâle, 1580, publiées également par Reineccius. On trouve plusieurs pièces de Glandorp dans les Delitiæ poëtar. Germanor., tomé III. - EberhardThéophile GLANDORP OU GLANDORF, autre philologue allemand, quatrième bibliothécaire à l'université de Göttingue, et depuis 1780 co-recteur du gymnase d'Anspach, né en 1750 à Wimpfen en Souabe, mort le 2 novembre 1794, a donné une édition des vers dorés de Pythagore, enrichie de notes et de variantes, sous ce titre : Sententiosa vetustissimorum gnomicorum quorundam poëtarum opera, Leipzig, 1776, in-8'. On a aussi de lui, tant en latin qu'en allemand, plusieurs Dissertations ou Opuscules académiques; nous indiquerons les suivants : I. Comparationem recentiorum poëtarum, præsertim anglorum, cum antiquis, domi à pueris instituendam, scholasticum esse exercitium admodùm probabile, Anspach, 1781, in-4°. II. Idiomata græca quá ratione sint scholis tradenda ? ibid., 1782, in-4°.

W-s.

GLANVILL ou plutôt GLANVILL VIL (BARTHELEMI), franciscain au

(1) Une prétendue édition de 1598, citée par Lenglet Dufresnoy, ne doit son existence qu'à une faute d'impression.

glais du xiv. siècle, de la famille des comtes de Suffolk, paraît avoir étudié à Oxford, à Paris et à Rome. Il composa des sermons, qui furent imprimés à Strasbourg en 1495, et un ouvrage curieux, intitulé, De proprietatibus rerum, où il a fondu les idées d'Aristote, de Platon et de Pline avec ses propres observations. Get ouvrage, divisé en dix-neuf livres, traite de Dieu, des anges et des diables, de l'ame et du corps, des animaux, etc. Quelques exemplaires contiennentjun vingtième livre, qui n'est pas de lui, sur les nombres, poids, les mesures les sons, etc. L'ouvrage de Glanvil, qui est un des premiers sur lesquels s'est exercé l'art de l'imprimerie, a été traduit en anglais, et imprimé ainsi par Wynkyn de Worde, avec beaucoup de luxe. On en trouve une analyse très étendue et très exacte dans le 2o. vol. des Antiquités typographiques, par M. Dibdin : il a aussi été traduit en français (Voy. CORBICHON). X-s.

GLANVILL OU GLANWILE (JOSEPH), né à Plymouth en 1636, élève de l'université d'Oxford, obtint, en 1666, la cure d'Abbeychurch, à Bath; devint, en 1678, prébendier de l'église de Worcester, et mourut à Bath, le 16 novembre 1680, à l'âge de quarante-quatre ans. Cet écrivain, le premier qui, en Angleterre, ait présenté le scepticisme sous une forme systématique, mérite une atten tion plus marquée que celle qui lui a été accordée jusqu'à ce jour; on est étonné de voir que Brucker ne lui ait donné aucune place dans son Histoire critique de la philosophie. Il y a deux sortes de scepticisines essentiellement distincts, dont l'un, en professant un doute absolu, tendrait à condamner la raison humaine à une lé thargie mortelle; dont l'autre, ne pro

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