Oeuvres littéraires: portraits littéraires

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V. Lecou, E. Didier, 1852 - 299 Seiten
 

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Beliebte Passagen

Seite 261 - Votre père ? JOAS. Je suis, dit-on, un orphelin Entre les bras de Dieu jeté dès ma naissance, Et qui de mes parents n'eus jamais connaissance.
Seite 262 - JOAS. Dieu laissa-t-il jamais ses enfants au besoin ? Aux petits des oiseaux il donne leur pâture, Et sa bonté s'étend sur toute la nature.
Seite 192 - Qu'est-il besoin , Nabal , qu'à tes yeux je rappelle De Joad et de moi la fameuse querelle , Quand j'osai contre lui disputer l'encensoir ; Mes brigues, mes combats, mes pleurs , mon désespoir?
Seite 248 - États conquis enchaînait les images, Le Bosphore m'a vu, par de nouveaux apprêts, Ramener la terreur du fond de ses marais, Et, chassant les Romains de l'Asie étonnée, Renverser en un jour l'ouvrage d'une année. D'autres temps, d'autres soins. L'Orient accablé Ne peut plus soutenir leur effort redoublé : II voit, plus que jamais, ses campagnes couvertes De Romains que la guerre enrichit de nos pertes.
Seite 198 - Madame, voilà donc cet ennemi terrible ? De vos songes menteurs l'imposture est visible ; A moins que la pitié, qui semble vous troubler, Ne soit ce coup fatal qui vous faisait trembler.
Seite 170 - Le seul où mes regards prétendaient s'adresser : Ma flamme par Hector fut jadis allumée; Avec lui dans la tombe elle s'est enfermée. Mais il me reste un fils. Vous saurez quelque jour, Madame, pour un fils jusqu'où va notre amour; Mais vous ne saurez pas, du moins je le souhaite, En quel trouble mortel son intérêt nous jette...
Seite 174 - Son bras ne dompte point de peuples ni de lieux Dont il ne rende hommage au pouvoir de mes yeux ; Et de la même main dont il quitte l'épée, Fumante encor du sang des amis de Pompée, II trace des soupirs, et, d'un style plaintif, Dans son champ de victoire il se dit mon captif.
Seite 169 - C'est l'erreur que je fuis; c'est la vertu que j'aime. Je songe à me connaître, et me cherche en moi-même. C'est là l'unique étude où je veux m'attacher. Que l'astrolabe en main, un autre aille chercher Si le soleil est fixe, ou tourne sur son axe; Si Saturne à nos yeux peut faire un parallaxe...
Seite 248 - Je fuis : ainsi le veut la fortune ennemie. Mais vous savez trop bien l'histoire de ma vie Pour croire que longtemps, soigneux de me cacher, J'attende en ces déserts qu'on me vienne chercher. La...
Seite 173 - Les princes ont cela de leur haute naissance : Leur âme dans leur sang prend des impressions Qui dessous leur vertu rangent leurs passions. Leur générosité soumet tout à leur gloire : Tout est illustre en eux quand ils daignent se croire ; Et si le peuple y voit quelques dérèglements, C'est quand l'avis d'autrui corrompt leurs sentiments.

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