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riettes, musique de Devienne, jouée en 1792 au théâtre Feydeau; XVIII. Astyanax, grand opera en trois actes, musique de Kreutzer, joué en 1801. L'auteur d'un Dictionnaire historique a avancé que a l'on doit à » Dejaure quelques romans, où la » simplicité des détails relève le mérite des situations. Ce biographe a porté un jugement téméraire; car les romans dont il parle n'existent pas; c'est du moins ce qu'assure M. Dejaure jeune, qui possède quelques manuscrits d'ébauches dramatiques de son frère. Dans ce même Dictionnaire historique, on attribue à J.-E. Dejaure une comédie intitulée : J'ai perdu mon procès, qui est de MM. Dejaure jeune et Adnet.

A. B-T. DÉJOTARUS, roi de Galatie, succéda à son père comme chef d'une des douze tétrarchies qui formaient l'établissement des Gaulois en Asie et qui, selon Strabon, passèrent toutes sous la domination de ce prince. L'histoire de Dejotarus est tellement liée avec celle de Rome que ce prince fut exposé à toutes les secousses qui ébranlèrent l'empire pendant les guerres civiles. Trop faible pour rester neutre au milieu de tant de querelles, il fut entraîné malgré lui à suivre toutes les chances des partis vers lesquels il se rangeait. D'abord ami de Pompée, il se réconcilia ensuite avec César, donna des secours à Brutus, le quitta pour Marc-Antoine, et abandonna enfin celui-ci pour Octave. Déjotarus était appelé par le sénat l'ami et l'allié du peuple romain. Il seconda Lucullus qui commença la guerre contre Mithridate, fournit des secours à Pompée qui l'acheva et partagea le fruit de ses victoires. Pompée lui donna une partie de la Colchide, du Pont, de la Paphlagonie et le royaume de

la petite Arménie. Jusque-là ce prince n'avait été que simple tétrarque, et c'est depuis cette époque qu'il prit le titre de roi, qui lui fut conféré par le sénat. Lorsque, pendant le gouvernement de Cicéron en Cilicie, on craignit une irruption des Parthes sur les frontières de cette province, Déjotarus lui envoya trente cohortes armées à la romaine et deux mille cavaliers. C'est alors que se forma, entre le roi galate et Cicéron, cette étroite amitié qui illustra le prince et honora l'orateur. Obligé, peu de temps après, à se décider entre César et Pompée, il n'hésita point à joindre ses troupes à celles des consuls, parce qu'il était l'allié de Rome et non celui de César. Il assista à la bataille de Pharsale, et s'enfuit sur le même esquif qui reçut l'infortuné Pompée à son bord. César irrité voulut le priver de tous ses états; ce fut à la sollicitation de Brutus qu'il lui en conserva une partie. Cicéron, dans ses lettres rapporte un mot de César au sujet de Brutus qui le pressait vivement en faveur de Déjotarus. « Je ne sais >> ce que me veut cet homine, mais » ce qu'il veut, il le veut bien. »> (V. BRUTUS) (1). Le dictateur, qui avait pardonné si facilement à tant d'autres partisans de Pompée, oublia bientôt les torts de Dejotarus; it reçut de lui des secours pendant la guerre d'Alexandrie, et lorsqu'il se disposa à marcher contre Pharnace, Dejotarus le reçut en Galatie et le suivit dans cette expédition. Si ce prince

(1) Il est à remarquer que ce n'est pas au moment où Cicéron prit la defense de Déjotarus contre l'accusation de Castor, que Bratus pressa vi. vement César de rendre à ce mi tous ses états; Dejotarus en était en possession depuis long-temps; car César mourut peu de temps après la harangue de Cicéron, et ne prononça rien sur l'accusation de Castor. Plutarque cite mal à propos ce mot de César à Brutus au sujet d'un roi de Lábye. (Voyez les Memouer de l'académie des inscriptions, tome VII.)

parvint à apaiser César et à se réconcilier avec lui, il trouva dans sa famille un ennemi moins puissant, mais plus perfide. Castor, son petitfils, vint à Rome l'accuser d'avoir voulu assassiner César à son retour de la guerre d'Egypte, lorsque ce prince le reçut dans son palais. C'est à cette occasion que Cicéron se montra un ami dévoué; en prononçant sa harangue Pro rege Dejotaro, il justifia ce prince du crime qu'on lui imputait, et vengea la morale publique en déployant toute son éloquence contre un parricide et un traître. Cesar ne prononça ni en faveur de Déjotarus ni contre lui, et après les ides de Mars, Dejotarus se remit en possession de la partie de ses états dont l'avait privé le dictateur. Il gagna, pour s'y maintenir, l'épouse de Marc-Antoine, à laquelle il fit compter plusieurs sommes d'argent, ce qui faisait dire à Cicéron,« Notre ami est bien digne » de posséder plusieurs royaumes; >> mais il ne faudrait pas qu'il les dût » à Fulvie. » La mort de Gésar n'éteignit pas le feu des guerres civiles. Brutus obtint de Dejotarus des se cours que ce prince avait d'abord refusés à Cassius; mais tel est le sort des petits états, que, voulant toujours se ranger du côté du plus fort, ils deviennent auxiliaires dangereux si la victoire abandonne un moment le parti auquel ils se sont dévoués. Amyntas, qui commandait les troupes galates, fut gagné par Antoine qui lui promit le titre de roi, et Plutarque nous apprend qu'avant la bataille d Actium, qui décida du sort de ce triumvir, Amyntas et Déjotarus s'attachèrent à la fortune d'Octave. Observons ici que cet auteur donne déjà à cette époque, et du vivant même de Déjotarus, le titre de roi à Amyntas, qui, selon Strabon, ne fut que son

successeur. Dejotarus réglait toutes ses actions sur le vol et sur le ci des oiseaux. Valère Maxime nous racoute qu'un aigle s'étant abattu sur un palais où devait coucher le roi, prince n'y voulut jamais entrer, et il ajoute que la nuit suivante le palais s'écroula. Crassus passant par ses etats pour aller faire la guerre aux Parthes, trouva, dit Plutarque, Dejotarus qui était vieux et qui bâtissait une ville. a Il me semble, lui dit-il (nous nous » servons des expressions d'Amyot', » sire roi, que tu commences biec » tard à bâtir, de t'y prendre à l » dernière heure du jour. » Le ra galate lui répondit : « Aussi n'es - tu » pas toi-même parti guère matin, » à ce que je vois, seigneur capitaine, » pour aller faire la guerre aux Par>>thes.» Dejotarus mourut done dans un âge très avancé; car il vivait encore à l'époque de la bataille d'Action qui eut lieu vingt-un aus après la dé faite de Crassus. Nous ne connaissons qu'un seul fils de Déjotarus dont le anciens fassent mention; il portait le nom de son père. Nous apprenons, par les harangues de Cicéron et pla sieurs de ses lettres, que le sénat avait donné à ce jeune prince le titre de roi. Cicéron lui confia son fils et son neveu pendant la campagne de Cilicie. Ce ne fut point lui qui succeda a son père; on ignore entièrement que fet son sort. La fille d'Artavasde, ra d'Arménie, lui etait promise en mariage. Plutarque reproche à Dejotares d'avoir fait mourir tous ses autres enfants, afin que ce fils pût régner see! sans contestation. L'énormité du crime n'en égale pas l'invraisemblance. Nous croyons trouver dans cet auteur même des raisons propres à affaiblir son assertion. Dejotarus avait épousé Stretonice, dont le même Plutarque vante le dévouement et les vertus. Voyant

qu'elle ne pouvait donner aucun enfant à ce prince qui désirait un héritier du trône, elle choisit elle-même une captive qu'elle présenta à Dejotarus, et à qui elle céda la couche nuptiale. Cette captive se nommait Electra; elle donna plusieurs cufants au roi. Stratonice les éleva tous comme les siens, et sans laisser soupçonner Bqu'ils n'étaient pas à elle. Comment penser que Dejotarus n'ait pas plutôt répudié sa captive lorsqu'elle lui eût donné un héritier, qu'on donné la mort de ses autres enfants sous un prétexte aussi frivole (1)? Nous avions licu d'espérer que la numismatique, qui s'est enrichie du beau médaillon de Brogitarus, dont nous avons parlé à l'article de ce prince, nous offrirait quelques monuments importants relatifs à l'histoire de Déjotarus, mais nous ne connaissons de ce roi qu'une médaille qui se trouve dans le cabinet Ainslie à Lon

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(1) Dejotarus eut sans doute à punir des rébel

les qui s'étaient révoltés contre sa puissance. Brogitarus, son gendre, s'était fait donner, dans une assemblée du peuple a Rome, et par les intrigues du tribun Clodius, le titre de roi; il s'était em

pare de la ville de Pessinunte, et Déjotarus le fit

rentrer dans le devoir. (Voy BROGITARES.) Ciceron, dans sa harangue De aruspiciis, nous fait connaitre les détails de cette rébellion. Strabon nous apprend que Déjotarus fit mourir Castor Sacondarius, son gendre, et sa fille; ne pourraiton pas présumer que Saacondarius est le même que brogitarus, qui, pour se venger de son beaupere, qui l'avait chassé de Pessinunte, envoya son is Castor à Rome pour accuser Dejotarus? Le roi galste qui, affranchi de toutes craintes après la mort de César, se remit en possession de tous ses états, voulut sans doute aussi punir la révol' et

dres, et qui est décrite par M. Sestini, Lettere, tom. 1. Elle est en bronze, ct ne nous offre pas son portrait. T-N. Dr.KEN (AGATHE), née vers la fin de 1741 à Amstelveen, village situé à une lieue d'Amsterdam, se vit dès sa plus tendre enfance en butte à l'infortune. A l'âge de trois ans, ayant perdu son père et sa mère, qui avaient été ruinés par un incendie, elle entra dans un hospice d'orphelines à Amsterdam. D'heureuses dispositions pour la poésie ne tardèrent pas à se manifester chez la jeune Agathe. La société Diligentiæ omnia en eut connaissance et l'aida à les cultiver. Elle s'associa d'abord, pour quelques occupations littéraires, avec Marie Bosch, ensuite avec Mr. Wolff, née Bekker, bel esprit plein de verve et d'originalité. Cette association déploya une activité infatigable, et elle a exercé en Hollande une grande influence sur l'esprit et le caractère national. On ne peut nier que ces dames n'aient abusé quelquefois de la grande facilité de leur talent, de l'engoument du public pourleurs productions, et de la libéralité un peu intéressée de leur libraire. Leurs ouvrages, tons en hollandais, étaient enlevés, et les éditions s'en multipliaient, avec une incroyable rapidite. Elles ont publié, en prose: 1. Lettres sur divers sujets, la Haye, 1780, 3 vol. in-8°.; II. Entretiens

et

la perfidie de son gendre et de son petit-fils. C'est instructifs et populaires sur la foi

ce qu'entend peut-éire Pluta que, en pa.iant de la mort des enfants de Dejotarus, car un prince prut puair des rebelles; mais un père n'assassine pas ses enfants, seulement dans le but d'en favoriser un

seul. C'est pourtant sur ce point que pèse l'acna

tion de Plutarque, et c'est aussi sur ce point que nous essayons de le justifier. Ciceron nous pein: ce roi comme doué de toutes les vertus qui embelis

sent la ryan'é, son amitié aurait pu taire ce crime; mais pourquoi Strabon, qui parle de la mort de Saacondarius et de sa famille, le pass til sous sil-ace ? Il était presque contemporain de Dejotarus. Ce roi fut l'ami de Pompée, de Bruins, de Ciceron, de Caton; un prince cruel et méchant D'aurait jamais eu de els personnages pour amis. Comme le texte de Plutarque est précis, nous ne pres utous nos observations que comme des doutea, et nous avons pensé que le recit de cet auLeur pouvait mériter quelque examen.

et les mœurs du chrétien, ibid., 1781, I vol. in-8°. Cette instruction religieuse est adaptée à toutes les communions chretiennes. III. Sara Burgerhart, roman national, ibid., 1782, 2 vol. in-8°.: il a été traduit en français à Lausanne; IV. Histoire de Willem Leevend, ibid., 1784 et 1785, 8 vol. in-8., et 1 vol. de supplément, 1786: ouvrage du même genre, en forme de lettres; V. Lettre d'Abra

:

ham Blankaart, ibid., 1787 et 1789, 3 vol., in-8°., suite à Sara Burgerhart. On leur doit en vers VI. Chansons économiques ou populaires (au nombre de cent vingt), ibid., 1781, 3 vol. in-8°.; VII. un recueil de Fables, ibid., 1784, in-8°., avec fig. ces fables sont au nombre de quarante, toutes imitées ou traduites; VIII. Promenades en Bourgogne, ibid., 1789, in-8°. C'est le résultat d'une course qu'elles firent dans cette province, où elles avaient le projet de s'établir, après la disgrâce du parti patriote hollandais, survenue vers la fin de 1787. L'ouvrage forme quatre chants, sans liaison entre eux et sur différents mètres. Il est encore quelques productions littéraires dues exclusivement à Agathe Deken, telles qu'un Recueil de chansons pour les gens de la campagne; un autre à l'usage des enfants. Elle a beaucoup contribué au recueil de cantiques adoptés pour le culte public de l'église des anabaptistes de Harlem. Deux caractères aussi dissemblables que ceux de Mlle. Deken et de Mme. Wolff, la première, toute tranquille, sérieuse, l'autre vive et enjouée, semblaient devoir sympathiser difficilement. Cependant Famitié la plus étroite les unit long-temps, et Mile. Deken a suivi de très près son amie au tombeau. Elle est morte à Amsterdam le 14 novembre 1804. M-ON.

DEKKER. Voy. DECKER. DELACROIX. V. LACROIX. DELAHAYE (GUILLAUME-NICOLAS), graveur en géographie et en topographie, naquit à Paris en 1725. Il fut tenu sur les fonts de baptême par le célèbre Delisle. Son père, qui était lui-même graveur en géographie, s'attacha à le rendre habile dans son art. Delahaye a gravé toutes les œuvres de d'Anville, qui l'estimait

beaucoup, une grande partie de cellede Robert de Vaugondy, l'Atlas de Mannevillette; il a exécuté les Cam pagnes de Maillebois en Italie, la Carte des Alpes, par Bourcet, celle des limites de la France et du Pie mont, la Carte du diocèse de Cam bray, celles du pays de Vaud et da territoire de Genève, par Mallet, celles des forêts de Fontainebleas et de St.-Hubert, et il avait commencé la grande Carte des chasses du Roi, aux environs de Versailles, chef-d'œuvre de gravure dans ce genre. Delahaye gravait toutes les parties de la géographie, le plan et la lettre; et en exécutant les Cartes, de d'Anville, il avait acquis une si belle disposition, qu'il faisait valoir toutes les parties l'une par l'autre ; il dessinait la topographie avec beaucoup de goût et de netteté, et si ses travaux n'étaient point serrés, il savait denner un grand effet à ses cartes. Sen burin était pur, et il assignait à chaque chose le ton qui lui convenait. Il a gravé plus de douze cents cartes ou plans, qui tous se recommandent par la netteté de l'exécution, la précision et l'effet. Plusieurs des artistes qui se distinguent aujourd'hui dans le même genre sont ses élèves. Cet habile graveur est mort aux carrières de Charenton en 1802; il était tourmenté depuis long-temps d'une gra velle que lui avait occasionnée son assiduité au travail. Un de ses fils, qui promettait de suivre ses traces, est mort ingénieur à la Guadeloupe. A-s. DELAISEMENT. V. BALLIÈRE. DELAISTRE. V. COURTALON. DELAMET. Voy. LAMET.

DELANNES (JEAN), religieux de Citeaux, professa pendant plusieurs années la théologie dans différentes maisons de cet ordre. Nommé ensuite

bibliothécaire de l'abbaye de Clairvaux, il fut chargé d'en continuer l'histoire. Cette continuation n'a point été publiée; mais on a de lui deux autres ouvrages estimables: I. Histoire du pontificat du pape Innocent II, Paris, 1741, in-12; II. Histoire du pontificat d'Eugène III, Nanci, 1737, in-8°. Ces ouvrages contiennent la suite des principaux événements arrivés dans l'Église depuis 1130 à 1153. L'auteur est exact; mais son attachement à son ordre le fait quelquefois entrer dans des de tails peu importants, et son style est entièrement dépourvu d'élégance.

W-s.

DELANY (PATRICK ), théologien irlandais, naquit vers l'an 1686. Son père, petit fermier, avait été domestique de sir John Rennel, un des juges d'Irlande. Après ses premières études, il fut reçu écolier servant dans le college de la Trinité, à Dublin, où il se distingua par son esprit et par sa bonne conduite. Il en fut nommé associé, obtint de la réputation comme maître, et eut sous sa direction un grand nombre d'écoliers. Il se fit aussi connaître comme prédicateur; et quoiqne ses liaisons avec le parti tory, notamanent avec Swift et Sheridan, nuisissent pour le moment à son avancement, deux petits bénéfices, qu'il obtint en 1727, lui perurent de quitter l'université où il se déplaisait. L'ascendant des whigs s'étant affaibli, il obtint de nouveaux bénéfices; ce qui, joint à deux mariages assez avantageux qu'il fit successivement, lui procura une honnête aisance. Il avait montré dans sa jeunesse du talent pour la poésie légère, dont on a conservé quelques échantillons dans le recueil des œuvres du docteur Swift. Dans son temps de mauvaise fortune, il avait travaillé à différents ouvra

ges périodiques. En 1732, il publia le premier volume d'un ouvrage theologique intitulé: La révélation examinée avec candeur; le second volume parut en 1734, et le troisième en 1736. Il a publié en 1738 ses Réflexions sur la polygamie; en 1740 et 1742, une Histoire de la vie et du règne de David, 5 vol. iu-8. (traduit en allemand par C. E. de Windheim, avec une préface de Mosheim, Hanovre, 1748-49, 3 vol. in-8°.); en 1748, un Essai sur la divine origine des dixmes, prouvée par la défense qui nous a été faite de convoiter le bien du prochain. Ges onvrages, et quelques autres de Delany, où l'on trouve plus d'esprit et d'érudition que de jugement, ont obtenu de son temps une certaine répu tation, mais sont aujourd'hui peu estimés. Ce qu'il a fait de mieux, ce sont deux volumes de Sermons d'une utilité pratique, imprimés en 1744 ct 1754. On a aussi de lui des Observations sur les remarques de lord Orrery, relativement à la vie et aux écrits de Swift, où l'on trouve des anecdotes intéressantes sur ce personnage célèbre. Delany mouret en 1768. Sa seconde feinme, fille de lord Landsdowne, se distingua par son esprit et ses talents en peinture. On a d'elle une Flore, ou collection de neuf cent quatre-vingts plantes très bien peintes. S-D.

DELARAM (FRANÇOIS), graveur au burin, né à Londres, était contemporain d'Estracke et des Panes; peut-être même fut il leur disciple. Son genre de gravure était celui qui régnait de son temps; beaucoup de netteté et peu de goût. Malgré ce défaut et d'autres encore, tels qu'an dessin trop peu correct, des piis de draperies mai entendus, les estampes de cet artiste sont fort recherchees,

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