Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

ce traité de la nature des plantes, que Costco était peu versé dans la botanique; VII. De facili mediciná per seri et lactis usum libri tres, 1604; VIII. De potu in morbis, Pavie, 1604, in-4°; IX. De igneis medicinæ præsidiis libri duo, Venise, 1595, in-4°. Enfin, ayant parcouru une carrière non moins brillante que laborieuse, Costéo mourut à Bologne en 1603. La ville de Lodi lui fit élever un mausolée. Son fils (Jean-François), héritier de son savoir et de sa celebrite, après avoir enseigné la médecine à Pavie, Macerata et Pise, cultiva la jurisprudence, et obtint une chaire en droit à l'université de Pavie. Il était en outre très versé dans la littérature. On a de lui, entr'autres, le traité De voluntariis, involuntariis, et non voluntariis actibus, ouvrage profond et qui fut très applaudi. B-BE et D-P-s.

COSTER (JEAN-LAURENT), regardé par quelques-uns comme l'inventeur de l'imprimerie, naquit à Harlem vers l'an 1570, selon M. Meermann. On lit dans un ouvrage intitulé Batavia, publié à Leyde en 1588, in-4°., par Adrien Junins, que Laurent s'avisa, en se promenant dans les bois qui sont aux environs de la ville, de former des lettres avec de l'écorce de hêtre, et qu'il imprima sur du papier avec ces lettres, des versets ou de courtes sentences, pour l'instruction de ses petits-fils; qu'il imagina ensuite avec son gendre, Thomas, la composition d'une encre plus visqueuse et plus tenace que l'encre ordinaire, avec la quelle il imprima le Speculum hu manæ salvationis, dont les feuillets, n'étant imprimés que d'un côté, sont collés ensemble par leur revers; qu'ayant perfectionne son procédé par l'invention de caractères en métal,

d'abord de plomb, puis d'airain, if fit des profits considérables, augmenta son atelier, prit des ouvriers, qu'il obligea au secret sous la foi du serment; que l'un d'entre eux ayant, pendant la messe de minuit, enlevé tout l'appareil tvpographique, s'était enfui à Amsterdam, puis à Cologne, et enfin à Mayence, où il établit une imprimerie d'où sortit, en 1442, le Doctrinale Alexandri Galli. Tel est l'extrait des faits rapportés par Junius; mais aucun auteur hollandais, du 15o. siècle, ni du commencement du 16., ne fait mention de ces faits, pas même Erasme, qui, né à Rotterdam en 1467, ne pouvait ignorer un événement si glorieux pour son pays, et avait eu tant d'occasions de parler de l'histoire de la typographie, lui qui était lié d'amitié avec Thierry Martins d'Alost, imprimeur célèbre, le premier de la Belgique, et dont il a fait l'épitaphe; mais au contraire, s'il a parlé de l'invention de l'imprimerie, ç'a toujours été en faveur de Gutterberg, et nullement de Laurent Coster, dont il ne dit pas un mot. En revanche, Pierre Scriverius raconte l'histoire de la prétendue découverte de Coster, avec des circonstances tout-àfait romanesques, Aussi, M. Meermanu lui-même, qui a fait un gros ouvrage en 2 vol., in 4°., sous le titre d'Origines typographica, pour assurer à Laurent Coster l'honneur de l'invention de l'imprimerie, reconnaît-il l'invraisemblance de ce récit. Tout ce qu'il avance pour soutenir le systême d'Adr. Junius ne porte que sur des conjectures gratuites, et sur le récit d'un certain Cornélius, qui paraît n'avoir connu lui-même ces faits que par tradition. Ce ne fut que plus de trois siècles après le mi→ racle de cette prétendue déconverte, que M. Meermann annonça qu'il avait

[ocr errors]

lui de sacristain ou marguillier, ensuite d'échevin, puis de trésorier, et enfin, pour donner plus d'éclat à son histoire, on en fait un rejeton de la maison de Brederode, descendant en droite ligne des auciens souverains de la Hollande. Emportés par leur patriotisme, de savants Hollandais ont employé tous les moyens pour faire regarder ce grand personnage, non seulement comme le père de la typographie, mais encore comme l'inventeur de la gravure en bois, prétention insoutenable, et moins fondée encore que la première. Certes, s'il avait existé à Harlem un graveur en bois, tel qu'on veut nous le faire voir dans la personne de Coster, nous en trouverions l'histoire dans l'ouvrage de Carel van Mander, peintre et graveur, établi vers l'an 1585 dans cette ville, où il composa son Histoire des peintres et graveurs, publiée en 1603. Laurent Coster n'y paraît, i comme imprimeur, ni comme graveur, ni sous aucun autre dénomination quelconque; c'est avec aussi peu de fondement qu'on a dit que la prétendue typographie Laurentienne n'a pas discontinué d'être en activité après la mort de son inventeur, arrivée vers l'an 1440; car, selon M. Meermann, depuis cette époque jusqu'en 1472, les héri tiers de Coster, fils de son gendre Thomas, savoir, Pierre, André et Thomas continuèrent à exercer l'art typographique, et imprimèrent un grand nombre d'ouvrages, malgré le malheur qu'ils curent d'être volés, vers l'an 1459 (fatalité attachée à cette typographie), par un domestique infidèle, nommé Frédéric Corselles, qui avait été suborné par la cour d'Angleterre, où il porta l'imprimerie. On sait qu'elle n'y fut connue qu'en 1471 (Voyez ČAXTON ),

trouvé sur une feuille de vélin, imprimée des deux côtés (opistographe), les sentences que Coster avait imprimées avec des lettres d'écorce ou de bois. Cette feuille était collée à un vieux livre de prières, et renfermait, dans huit pages, l'alphabet et l'Oraison dominicale, c'est-à-dire une piece sans date ni nom d'imprimeur, et semblable à cent autres = petits ouvrages de dévotion impriinés dans divers endroits des PaysBas, vers la fin du 15°. siècle. Il est aujourd'hui bien démontré que cette fenille de vélin, prétendu essai de Coster, est imprimée avec des caractères de fonte. Les partisans de Coster ont accusé Jean Fust, beau père du célèbre Schaffer, d'avoir volé les caractères et les outils de l'imprimerie de Laurent; mais comment un homine riche aurait-il pû être le domestique d'un marguillier de Harlem? Dans l'impossibilité où ils se sont trouvés de détruire cette objection, ils ont tourné tous leurs soupçons sur Jean Gænsfleisch, dit Guttemberg; mais comment faire cadrer ce fait fausse ment avancé par Scriverius, avec les pièces authentiques découvertes par le savant Schoepfflin, et rapportées dans les Vindicia typographicæ, qui prou vent, d'une manière irrecusable, que Guttemberg était établi à Strasbourg depuis environ l'an 1430, et qu'il y était encore domicilé en 1444? C'est donc sans preuve, et sur la seule autorité de Junius, qui n'écrivait que sur des ouï-dire un événement passé cent quarante ans avant lui, qu'on s'est avisé de frapper des médailles, de graver des inscriptions, et d'élever des statues et d'autres monuments à la gloire de Laurent Coster, à qui on fait jouer le personnage, tantôt de perturbateur du repos public, et condamné comme tel, tantôt ce

[ocr errors]

Quels monuments typographiques les partisans de Coster invoquent ils en faveur de leurs assertions? Quelques anciennes éditions, sans date et sans indication d'imprimeurs, mais qui ont été bien certainement imprimées par Nicolas Ketelaer et Ger. de Leempt, imprimeurs à Utrecht, en 1473. Plusieurs ouvrages sortis des mêmes presses en sont la preuve. Cette découverte achève de démontrer, de la manière la plus claire, que l'atelier tant vanté des héritiers du sacristain de Harlem, ignoré pendant trois siècles, et découvert tout à coup par l'enthousiasme patriotique, n'a pas la moindre réalité. Comment donc supposer qu'après que le secret de la découverte eut été divulgué par la publication des ouvrages imprimés à Mayence, qu'après que cette dernière ville se fut attribuée hautement l'honneur de la découverte, les petits-fils, héritiers de Coster, Pierre, André et Thomas, qui ont vécu jusqu'à l'an 1492, n'aient pas reclamé, pour leur grand-père, l'honneur d'une découverte dont ils connaissaient toute la gloire? Toute cette question est fort bien traitée dans l'Origine de l'Imprimerie, par L. C. P. Lambinet, Paris, 1810, 2 vol., in-8'. A-s.

COSTER (SAMUEL), fondateur du théâtre d'Amsterdam, doit avoir fourni une assez longue carrière, bien que l'on ne connaisse ni la date précise de sa naissance, ni celle de sa mort. Dans une épître en vers hollandais, que Pierre Corneille Hooft, à peine âgé de dix-neuf ans, adressa de Florence, en 1600, à l'ancienne chambre des rhetoriciens d'Amsterdam, il est question de Coster comme donnant d'honorables espérances, et ces espérances, il ne les démentit pas. La plus ancienne de ses pièces, intitulée Divertissement rustique, ou

Dialogue entre maître Cagnard, charlatan, et Jeannot Malherbe, son valet, porte la date de 1615; la plus récente, sa tragédie de Polixène, est de 1644. On a de lui, en tout, cinq pièces dans le genre comique, et six tragédies. Son Iphigénie (1626) est celle qui fit le plus de bruit. Des pasteurs de l'Église réformée crurent se reconnaître dans son grand - prêtre Euripyle; ils firent tout pour lui nuire, et l'invectivèrent même en chaire. Coster trouva dans les magistrats de dignes protecteurs; sa pièce fut maintenue au théâtre, et elle continua à valoir beaucoup d'argent aux pauvres. Coster est certainement, à la naissance de l'art, un poète très remarquable; le langage des passions ne lui est pas étranger; ses caractères sont bien soutenus; sa versification est facile; son style a souvent de l'énergie, de la noblesse: on lui reproche de s'être trop livré à sa facilité. « S'il eût >> voulu travailler son génie, dit Brandt,

[ocr errors]

il aurait pu rivaliser les plus grands » poètes.» Jusqu'à lui, la scène avait appartenuaux soi-disants rhétoriciens, dont les représentations, d'abord gratuites, furent ensuite soumises à une rétribution en faveur des pauvres. Hooft, Coster, Vondel, Brédéro, les coryphées de l'art dramatique en Hollande, commencèrent par être joues ainsi. Du 2 juillet 1615 jusqu'au mois d'avril suivant, les pièces de Brédéro et de Coster valurent seules, à l'hospice des Vieillards, un bénéfice net de 2,000 florins. A cette époque, Coster forma un nouvel établissement sous le titre d'Académie: il trouva dans les rhétoriciens jaloux et dans le clergé beaucoup d'opposition; mais il trouva aussi quelqu'encouragement: le magistrat lui accorda un local sur le Keisers-gracht; il y eleva, à ses frais, une grande charpente en bois,

et l'ouverture du nouveau théâtre se fit en 1617. Au mois de septembre de la même année, Coster traita, pour un terme de six ans, avec les directeurs de la maison des Orphelins d'Amsterdam; ceux-ci prirent à leur compte tous les frais de son académic, en se réservant un tiers du bénéfice, et lui abandonnant les deux autres tiers. Dès 1622, la maison des Orphelins fit l'acquisition de tout l'éEdifice et de l'attirail attenant; ce ne fut qu'en 1638 que l'ancienne charpente fut convertie en mâçonnerie, et ='académie en théâtre. Coster, incapable d'une basse jalousie, a le mérite d'avoir mis au théâtre les chefs-d'œuvre de ses contemporains Vondel, Hooft, etc., et d'avoir ainsi, peu à peu, éliminé de la scène les productions des rhétoriciens, devenues indignes du progrès de l'art dramatique. C'était, à tous égards, un homme recommandable, et qui jouissait de beaucoup de considération; il était docteur en médecine, et dans des vers de Vondel, qu'on lit au bas de son portrait, peint par Sandrart, ce poète le louc d'avoir donné ses soins gratuits à l'hôpital d'Amsterdam pendant plus d'un demi-siècle. Outre ses pièces dramatiques, les recueils du temps offrent quelques autres productions éparses de Coster, mais où l'on ne reconnaît 's toujours la même facilité. M-ON. OSTER DE ROSENBOURG 1613), médecin, né à Lubeck en berg, mença ses études à Koenigsoù l'oblla les continuer à Leyde, le doctorat en 1645. De à la faculteigsberg, il fut agrégé il se rendit à cette ville. En 1649,

retour à

vel, en qualité de plà il passa à Redre des chevaliers d'Eien de l'orpait cet ploi depuis cinq l occu

que Charles-Gustave, roi de Suède, le choisit pour son archiâtre, et l'anoblit. Après la mort de ce souverain, en 1660, Coster fut médecin du grandduc de Russie à Moscou; enfin, il retourna à Revel, où il termina sa carrière en 1685. Outre sa dissertation inaugurale, De dysenteria, Coster a publié un ouvrage intitulé: Affectuum totius corporis humani præcipuorum theoria et praxis_tabulis exhibitæ ; accessit Caroli Gustavi, regis Sueciæ morbi et obitus relatio medica, Francfort, 1663, in - 4°.; Lubeck, 1675, in-4°., etc. C.

COSTERUS (BERNARD), secrétaire de la ville de Woerden depuis 1670 jusqu'en 1684, y était né en 1645, et y est mort en 1735. Il était docteur en droit à l'université de Leyde. Nous avons de lui un ouvrage assez mal écrit en hollandais, intitulé: Relation historique concernant l'établissement de la république de Hollande et de Westfrise, le changement arrivé dans le gouvernement de cet état, et les suites qui en ont résulté, avec un détail de ce que cette république a souffert en 1672, et surtout de ce qui s'est passé cette année et la suivante dans les villes de Woerden et d'Oudewater Utrecht, 1707 et 1727; Leyde, 1757, in-4°. Cette dernière édition est la plus complète. Comme témoin oculaire des événements de l'année 1672, signalée

par

,

l'invasion de Louis XIV et la prise d'Utrecht, Costerus est bon à consulter; mais ses détails sont souvent minutieux jusqu'à l'ennui. Il s'attache

réfuter Pie Valkenier, Lambert vau den Bosch, et surtout Basnage de Woerden et la consideri blique st sont transmis pendant plus d'un siècle ans la famille des Cus

terus.

[ocr errors]

COSTHA BEN LOUKA, que les historiens font contemporain des khalyfes Motadhed et Moctader, et qui, par conséquent, florissait vers la fin du 3. ct le commencement du 4°. siècle de l'hégire, était chrétien, grec d'origine, et natif de Baalbek. Après avoir passé quelque temps dans les pays soumis à l'empire de Constantinople, et en avoir rapporté avec lui, lors de son retour en Syrie, beaucoup deliv res grecs, il fut appelé dans l'Irak pour y être employé à traduire des ouvrages du grec en arabe. On lui rend ce témoignage, qu'il possédait parfaitement les langues grecque, syriaque et arabe, et les écrivait avec pu reté et élégance; il était doué d'un jugement exquis, et avait particulièrement le talent de renfermer beaucoup de choses en peu de mots. Il fit un grand nombre de traductions, et beaucoup d'autres furent revues et corrigées par lui. Costha ne fut pas seulement un traducteur fidèle et élégant: comme il possédait plusieurs sciences, il composa lui-même divers traités généraux et particuliers sur la logique, la philosophic, la physiologie, la médecine, l'arithmétique, la géométrie, l'algèbre, la cosmographie, l'astrononomie et la musique. Parmi cette multitude d'écrits, dont l'historien arabe des médecins nous donne la liste, on distingue un Traité de diététique, à l'usage de ceux qui font la pelerinage de la Mekke; des Traités sur la cause des morts subites, les Pronostics tires de l'inspection des urines, la Difference qu'il

ya entre l'ame et

un Traité en forme de réponse à la question qui lui avait été proposée concernant les causes de la variété qu'on observe entre les hommes, quant au caractère, à la conduite, aux passions et aux inclinations naturelles. Plusieurs autres ouvrages composés par Costha, ou traduits par lui du grec, se trouvent dans diverses bibliothèques de l'Europe, comme on le voit par les catalogues de celles de Florence, de Leyde et autres. La bibliothèque de Leyde possède (manuscrit, No. 1091 olim 51), une traduction arabe du Barulcus de Héron d'Alexandrie, faite par Costha. Golius avait, dit-on, traduit en latin cette version arabe, que la perte de l'original grec rend très précieuse. M. le professeur Brugmans, à Grouingue, entre les mains duquel se trouvait la version latine manuscrite de Golius, en faisait espérer la publication (1) On attribue pareillement à Costha une traduction arabe d'un Traité de l'agriculture des Grecs. Enfin, il a laissé sous le titre de Kitab el firdaus, un ouvrage historique. Cet ouvrage, ainsi qu'un traité polémique sur la Mission prophétique de Mahomet, fut composé en Arménie, où Costha avait été appelé par un roi que les bistoriens arabes nomment Sancherib, et où il finit ses jours. On éleva ș son tombeau une coupole, et s pulture, dit un écrivain arabe fut les mêmes honneurs que ce rois et des législateurs.

[ocr errors]

2

espa

sur sa vie. Ve

COTA (RODRIGUEZ) 15o. sieguol, ne à Tolède, dario. On ne Pesprit, les ie, fut surnomine phes esparaisonnable & la brute; un Com- gnols aucun dete de dire : « On Caractères qui distinguent l'ane trouve dans les or Fair sur trois livres et demi lasquez se cdriguez Cota florissait des problemes arithmétiques de Diophante; une Traduction du Traité d'Algèbre du mér auteur · 44n.

» croit q

aphical Diciary, 1798, in-8°., P. 279.

« ZurückWeiter »