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d'indignes combats. Theodose envoya des troupes, et fit arrêter Cyrille et Nestorius. Cyrille écrivit aux évêques d'Egypte: « On a publié ici diverses » calomnies contre moi; que plusieurs >> mariniers m'avaient suivi d'Alexan>> drie; que la déposition de Nestorius

» l'intention du concile. » Il disait dans une lettre adressée au clergé et au peuple de Constantinople: a Nors » sommes tous dans une grande af»fliction, ayant des soldats qui Deus » gardent et qui couchent à la porte » de nos chambres, moi particulie »rement. Tout le reste du concile » souffre extrêmement. » Les nesteriens envoyèrent, de leur côté, des lettres qui tromperent même S. Isdore de Péluse. Il écrivit à Cyrille: « La prévention ne voit pas dair. » mais l'aversion ne voit goutte. Si » donc vous voulez éviter l'un et l'av tre de ces défauts, ne portez pas

pereur Théodose et aux princesses ses sœurs de longues lettres ou plutôt des traites sur la foi de Nicée. Enfin, il adressa une lettre synodale à Nestorius, et le somma de souscrire douze anathematisines qui scandalisèrent Jean, patriarche d'Antioche, et furent combattus par André de Samo->> s'est faite par mes intrigues, contre sate et par Théodore de Tyr. Il fallut un concile pour terminer ce différend. Les pères s'assemblèrent à Ephèse Fan 451. Cyrille partit d'Alexandrie avec cinquante évêques ses suffragants. Nestorius arriva dans Ephèse, accompagné d'un corps de troupes et des comtes Candidien et Irénée. Cyrille présida le concile au nom du pape, Nestorius refusa de comparaître, et fut déposé par plus de deux cents évêques (Voy. NESTORIUS). Mais cinq jours après, un conciliabule composé de quarante-trois évêques, et présidé par Jean d'Antioche, qui venait d'arriver à Ephèse, anathematisa, comme hérétiques, les douze articles de Cy->> des condamnations violentes, mats rille, prononça la destitution de ce prélat, et le traita de monstre né pour la destruction de l'église. La sentence rendue contre Cyrille ne fut point publiée à Ephèse, mais les évêques l'envoyèrent à Constantinople avec des lettres adressées à l'empereur, aux princesses, au clergé, au sénat et au peuple. Cyrille y était accusé d'avoir employé, pour dominer à Ephèse par la violence, des marins d'Egypte et des paysans asiatiques. Théodose prévenu ordonna que le concile continuât ses sessions. Les légats du pape arrivèrent, et après avoir entendu la lecture des lettres de Célestin, les pères s'écrièrent: « Un Célestin, un Cyrille, » une foi du concile, une foi de toute » la terre.» Gyrille fit condamner Jean d'Antioche: les esprits étaient divisés; le sang coula dans Ephèse, et la cathédrale même fut souillée par

» examinez les causes avec justice. Cependant le résultat de ce grand di férend, fut que Nestorius resta dépose et que Cyrille arriva triomphant à Alexandrie le 30 octobre 431. Quel ques années après, il se réconcilia avec Jean d'Antioche, dissipa les préven tions d'Isidore de Peluse, et mourat le 28 juin 444, ayant gouverné l'tglise d'Alexandrie pendant quarante deux ans. Les Cophtes et les Ethiopiens le nomment Kerlos, par abre viation, et l'appellent le docteur du monde. S. Celestin lui donne le titre de docteur catholique, et les théo logiens lui conservent celui de doc teur du dogme de l'incarnation. So fête est celebrée par les Grecs le 18 janvier, et par les Latins la 28 da même mois. Il laissa un grand nom bre d'écrits: I. Traité de l'adora tion, divise en dix livres : c'est une

explication allégorique et morale de divers passages du Pentateuque; II. treize livres appelés Glaphyres, c'est-à-dire, profonds et agréables: c'est encore une explication allégorique des histoires de Pentateuque qui ont un rapport visible à J.-C. et à son église; III. Commentaires sur Isaïe et sur les douze petits prophètes; IV. Commentaires sur l'Evangile de S. Jean, en douze livres, dont dix sculement sont entiers: on n'a que des fragments du 7. et du 8.; on y trouve une réfutation des Manichéens et des Eunomiens; V. Traité de la trinité intitulé le Trésor; VI. sept dialogues sur la trinité et deux sur l'incarnation; VII. trois traités sur la foi, contre Manès, Cerinthe, Photin, Apollinaire et Nestorius; VIII. cinq livres contre Nestorius; IX. les douze Anathematismes; X. deux Apologies des douze Anathematismes, l'une contre André de Samosate, l'autre contre Théodoret de Cyr. XI; livre contre les Anthropomorphites: c'étaient des moines d'Egypte, ignorants et grossiers, qui croyaient que Dieu avait un corps comme les hommes; XII. dix livres contre Julien l'Apostat, dédiés à l'empereur Théodose XIII. vingt-neuf homélies sur la Pâque les évêques grecs les apprenaient par cœur pour les prononcer; XIV. Lettres canoniques. Les conciles généraux d'Ephèse et de Calcédoine adoptèrent la secoude lettre à Nestorius, et celle qui est adressée aux Orientaux. La sixième se trouve parmi les canons de l'église grecque. Ce n'est ni l'élégance, ni le choix des expressions, ni la politesse du style qui distinguent les œuvres de Cyrille, mais c'est la justesse et la précision avec lesquelles il explique les dogmes, et surtout le mystère de l'incarnation, On estime particulièrement

:

le Trésor et les livres contre Nestorius et Julien. On a deux versions latines peu estimées des OEuvres de Cyrille, l'une par George de Trébizonde, Bâle, 1546, 4 tom. in-fol.; l'autre par Gentian Hervet, docteur de Sorbonne, Paris, 1573 et 1604, 2 tom. in-fol. La meilleure édition des OEuvres de S. Cyrille est celle qui a été donnée en grec et en latin, par Jean Aubert, Paris, 1658, 6 tom. ordinairement reliés en 7 vol. in-fol. Le P. Lupus et Baluze ont publié quelques lettres de Cyrille, qui n'avaient été connues ni de Jean Aubert, ni du P. Labbe. On trouve la liturgie de S. Cyrille dans le recueil publié par Victor Scialach, maronite, Vienne, 1604, in-4°. V―ve.

CYRILLE (S.), apôtre des Slaves, naquit à Thessalonique, d'une famille sénatoriale, dans le 9. siècle. Il fit ses études à Constantinople, fut longtemps connu sous le nom de Constantin, et ses vastes connaissances lui firent donner le surnom de Philosophe. 11 défendit le patriarche S. Ignace contre les attaques de Photius; ce dernier enseignait alors qu'il y avait deux ames dans l'homme. Cyrille lui reprocha cette erreur, et Photius répondit qu'il avait seulement voulu mettre à l'épreuve la capacité et la dialectique du patriarche. « Quoi donc, reprit Cy» rille, vous lancez vos traits au milieu » de la foule, et vous prétendez que » personne ne sera blessé. » Les Chazares ou Jazaris, Turks descendus des Huns et des Scythes européens, s'étant établis dans une contrée voisine de la Germanie, le long du Danube, résolurent d'embrasser le christianisme, envoyèrent des ambassadeurs à l'empereur Michel III, ct Cyrille, d'après l'avis de S. Ignace, fut mis à la tête des missionnaires qui allèrent dans leur pays. Il apprit la langue que par

laient ces peuples, qui n'avaient point encore l'usage des lettres, et commença ses prédications l'an 848. Le succès fut complet; les Chazares et leur khân reçurent le baptême, et Cyrille partit pour aller convertir les Bulgares. Méthode ou Methodius, qui est appelé frère de Cyrille, et qui ne fut peut-être que sou compagnon et son ami, le suivit dans cette importante mission. Les Bulgares, peuple scythe, avaient une origine commune avec les Slaves: chassés des bords du Volga par les Turks, ils s'étaient emparés de l'ancienne Mysie et de la Dace, c'est-àdire, de la Valachie, de la Moldavie, et d'une partie de la Hongrie. Leur roi Bogocis chargea Méthode, qui était moine ( et à cette époque, les moines cultivaient avec succès l'art de la peinture ), de peindre dans son palais un tableau qui pût glacer d'effroi les spectateurs. Méthode peignit le jugement dernier; le roi barbare ému en le voyant, s'en fit expliquer le sujet, et Cyrille et Méthode saisirent cette occasion de lui faire connaître les dogmes des chrétiens. Bogoris se convertit, reçut le baptême en 860, et prit le nom de Michel. Les Bulgares furieux se soulevèrent conte lui, mais la sédition fut apaisec; Cyrille prêcha, et le peuple suivit l'exemple de son roi. Alors, le zélé missionnaire, suivi de Méthode, alla prêcher l'Évangile dans la Moravie. Les Moraves, ainsi que les Carinthiens, descendaient aussi des Slaves; leur roi, nommé Rasticès, reçut le baptême, et bientôt après Methode fut sacré archevêque de Moravie. Les premiers prédicateurs de l'Évangile introduisaient chez les peuples barbares l'étude des lettres, et Cyrille établit à Bude une espèce d'académie; il traduisit la liturgie, les livres sacrés, et fit célébrer la messe dans la langue

des peuples qu'il avait convertis. Les archevêques de Saltzbourg et de Mayence, s'élevèrent avec leurs suffragants, contre cette nouveauté; ils portèrent leurs plaintes à Rome, mais le pape Jeau VIII permit de celebrer l'office divin en sclavon, ce qui se pratique encore chez la plupart des peuples qui descendent des Slaves, même à Aquilée et dans d'autres villes d'italie (1). L'opinion qui attribue à S. Jérôme l'invention de l'alphabet sclavon et la version de la Bible en cette langue est dénuée de fondement. Les lettres sclavonnes furent inventées par S. Cyrille, qui les forma d'après l'alphabet grec: « Nous ap» prouvons, écrivait le pape Jean » VIII à Suatopulk, duc de Moravie, » les lettres sclavonnes inventées par >> le philosophe Constantin ( Cyrille), >> et ordonnons que l'on chante les »louanges de Dieu en langue scla»vonne. » L'alphabet sclavon est encore aujourd'hui appelé cyrulique du nom de Cyrille. Le palatin de Wolhynie, Constantin Basile, fit imprimer à Ostrog, 1581, in fol., la Biblia slaveno-russica de la traduction de Cyrille, et il est dit sur le frontispice qu'elle a été imprimée characteribus Cyrillianis. Quoique Cyrille ait le titre d'évêque des Moraves dans les calendriers monastiques et dans le martyrologe romain, il parait que ce titre n'appartient qu'à Methode à qui le pape Jean VIII le donne dans sa lettre au duc de Moravie, écrite

(1) Le Missel sclavon fut rédigé par l'ordre d'Urbain VIII, en 1631; il a été réimprimé à Rome en 1745. Le Bréviaire sclavon fut publié dans cette même ville en 1688, par ordre d'Innocent XL On célebre la liturgie en sclavon dans les églises de Dalmatie et d'Illyrie qui suivent le rit latin, et dans celles des Kusses et des Bulgāres qui mivent le rit grec. Cet usage, approuvé dans le synode de Zamoski en 1720, a été confirmé par innocent Xlsd et par Benoit XIV. Le sclavon dont on se sert dans la liturgie est l'ancienne langue des Slaves, & sont sortis les dialectes modernes, et qui est appelé le sclavon des écoles ou des savants.

en 879, et dans laquelle Cyrille n'est qualifié que de philosophe. Les deux apôtres furent mandés à Rome, après Pan 882. On croit que Cyrille se fit alors moine de St.-Basile. On ignore l'année de sa mort; les Grecs célèbrent sa fête le 14 février: il est nommé le 9 mars dans le martyrologe romain. Balthasar Corder fit imprimer à Vienne, en 1650, in-8°., des fables morales ( Apologi morales) attribuées à Cyrille le philosophe. Ce n'est qu'une traduction de l'original grec, qui n'est pas venu jusqu'à nous. Quelques savants attribuent encore à Cyrille: I. Opusculum de dictionibus quæ accentu atque apice variant significatum, publié en grec, et en latin, Venise, 1497, Paris, 1521, Bâle, 1532; II. Glossarium Cyrilli, dans le Vetus lexicon, græc. lat. cum notis Vulcanii, Leyde, 1600, in-fol. Jean George Stredowski a publié la vie de S. Cyrille et de S. Méthode, sous le titre de Sacra Moraviæ historia, Sultzbach, 1710, in-4°.

V—VE. CYRILLE-LUCAR, patriarche de Constantinople, né dans l'île de Candie en 1572, fit ses études à Venise et à Padone, passa en Allemagne où il se lia avec les protestants, et porta leur doctrine dans la Grèce. Ayant été ordonné prêtre, et ensuite archimandrite par Mélétius Piga, son parent, alors proto-syncelle, et qui devint patriarche d'Alexandrie, il fut envoyé en Lithuanie où il s'opposa à la réunion des luthériens avec les ca tholiques. C'est à cette époque qu'ayant été soupçonné de favoriser les novateurs, il publia une confession de foi sur les points controversés entre les catholiques et les lutheriens. I retourna ensuite à Constantinople, et succéda à Mélétius Piga sur le siége d'Alexandrie. Le sulthan Achmet,

ayant relégué dans l'ile de Rhodes,
en 1612, Néophyte, patriarche de
Constantinople, Cyrille fut chargé du
gouvernement de cette église. Après
la mort de Néophyte, il voulut suc-
céder à sa dignité; mais Timothée,
évêque de Patras, l'emporta, et Cyril'e
se retira en Valachie, d'où il se ren-
dit à Alexandrie. Timothée mourut
en 1621, et Cyrille lui succéda. II
avait continué ses liaisons avec les
protestants; il voulut enseigner leur
doctrine dans l'église grecque. Les
évêques et le clergé d'Orient s'élevè-
rent contre lui. Il fut dépouillé du
patriarchat, exilé à Rhodes, et rem-
placé sur son siege par Anthime,
évêque d'Andrinople. Quelque temps
après, l'ambassadeur anglais obtint
le retour de Cyrille, qui fut rétabli
sur son siége. Alors il voulut faire
imprimer des catéchismes de sa fa-
çon, et on publia une confession de
foi qu'il avait faite, conforme aux
dogines des protestants. Il fut relégué
à Ténédos en 1636, rappelé trois
mois après, disgracié de nouveau,
enlevé de son siége, et étranglé sur
un vaisseau le 27 juin 1637, selon
quelques auteurs, ou, selon d'autres,
dans un château de la mer Noire, en
1638. Cyrille de Bérée, son suc-
cesseur, le fit anathématiser dans un
synode tenu à Constantinople, cette
même année; mais Cyrille de Berce
ayant été relégué à Tunis, Parthe-
nius, évêque d'Andrinople, qui fut
mis en sa place, épargna la mémoire
de Cyrille-Lucar, et se conteuta de
condamner sa confession de foi, dans
un synode tenu en 1642. Les calvi-
nistes, dont il approuvait et suivait
la doctrine, l'ont mis au nombre
des martyrs. Le docteur Thomas
Smith a publié sa Vie (Voy. le
Journal des Savants, 1708, 1709),
et un recueil, intitulé: Collectanc

da Cyrillo Lucario. Le décret de de condamnation fut reçu en Moldavie, et confirmé dans le synode de Jassi. Les controversistes ont beaucoup écrit sur cette confession de foi de Cyrille-Lucar, « Chacun sait, dit Bayle (art. Arsenius), que cette » confession de Cyrille était confor»me aux sentiments de Genève. » Elle fut imprimée dans cette ville, en latin, 1620, in-8°.; en grec et en latin, 1653, in S.; à Amsterdam, 1645, in-8°., avec les censures de Cyrille de Bérée et de Parthenius. Ce fut Corncille de Haga, ambassadeur des Provinces-Unies à la Porte, qui reçut de Cyrille cette fameuse confession écrite en grec et en latin par le patriarche lui-même. Elle a été iraduite en français par Jean Aymon, sous le titre suivant: Lettres anecdotiques de Cyrille - Lucar et sa confession de foi, avec des remarques; Concile de Jerusalem, etc., Amsterdam, 1718, in-4°. (V. ArMON). Dès 1632, il avait paru à Romc, in-8°., une réfutation de cette confession de foi, en grec vulgaire. Nous ne ferons qu'indiquer les Réfutations du moine grec Arsénius, Paris, 1645; de Caryophyle, Rome, 1631, in-8°.; de Richard Simon, Paris, 1687, in-12, etc. CYRILLE CONTARI, né à Bérée, commença ses études sous un moine grec, et les acheva chez les jésuites, pour lesquels il montra toujours beaucoup d'attachement. Il était évêque de Bérée, lorsqu'il voulut avoir l'archevèché de Thessalonique; mais, n'ayant pu rendre Cyrille-Lucar favorable à ses prétentions, il se déclara son ennemi, poursuivit sa déposition, et ne fut pas, dit-on, étranger à sa mort. Monté, par de coupables intrigues, sur le siége de Constantinople, il ne jouit pas long-temps de sa funeste

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CYRILLO. Voy. CIRILLO.

CYRNEUS (PIERRE), prêtre d'Aléria en Corse, dans le 15. siècle. Son nom de famille était Filice, mais il se donna celui de Cyrnæus de Cyrnus, nom grec de l'ile de Corse, sa patrie. N'étant pas favorisé des dons de la fortune, il fut obligé de tirer parti de ses talents en s'adonnant à l'éducation des enfants dans divers endroits de l'Italie; il demeura longtemps à Venise, et y fut correcteur d'imprimerie. Patriote zélé jusqu'à l'enthousiasme, l'amour de son pays l'y ramena. Indigné de voir le portrait que Strabon avait fait de sa patrie et de ses habitants en opposition directe avec le tableau avantageux qu'en avait donné Diodore de Sicile, il prit la plume, et composa une histoire intitulée: De rebus corsicis libri IF, usque ad annum 1506, qui a été imprimée pour la première fois en 1758, dans le 24°. volume de la collection de Muratori. Le seul manuscrit qui en existe se trouve à la bibliethèque impériale de Paris. Le 1, livre contient l'origine et les monu. ments antiques de l'île de Gorse jusqu'aux premiers empereurs romains; le 2. et le 3. continuent jusqu'en 1474, et le 4. jusqu'en 1506. L'auteur a mêlé à l'histoire des affaires publiques celle de ses malheurs et de sa vie vagabonde. Il y raconte des anecdotes bizarres qui font connaître la simplicité et la singularité de son caractère. On a encore de lui: Commentarius de bello ferrariensi, ab anno 1482 ad annum 1484, imprimé dans la même collection de Muratori, tom. XXI. G. T-Y.

CYRUS, célèbre conquérant, était

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