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voit, cette même année, triompher des Vulsiniens et des Vulsiens, peu ples de l'Étrurie. Vers l'an 500, Coruncanius fut créé grand pontife. I fut le premier de l'ordre des plebeiens qui obtint cette dignité. Cicéron dit qu'il se distingua par des travaux et des écrits analogues à ses fonctions. Voilà tout ce que l'histoire nous donne sur Titus Coruncanius; car il n'est pas vraisemblable que ce soit le mêine Coruncanius qui, étant ambassadeur en Illyrie, l'an 522, périt victime de la perfidie de Teuta, reine de cette contrée, ainsi que le dit Pline l'ancien. Par le rapprochement des dates, Titus Coruncanius aurait cu alors plus de quatre-vingt-dix ans. Ce fut plutôt, comme le marque Polybe, un Lucius Coruucanius. Q-R-Y. CORVI (GUILLAUME), en latin de Corvis, connu sous le nom de GuilLaume de Brescia, l'un des plus célèbres médecins du 13. siècle, et sur lequel Mazzucchelli n'a pu dire qu'un mot, faute de renseignements, naquit vers 1250, dans le territoire de Caneto, qui faisait alors partie du Bressan. Son père le fit entrer dans l'état ecclésiastique, et, après ses études faites avec un brillant succès, il devint, à vingt trois ans, professeur à l'université de Padoue, qui brillait alors d'un très grand éclat. L'abbé Eugelbert dit qu'il y fut pendant cinq ans le disciple de Corvi, qui professait la logique et la philosophie, et il le nomme vir magnæ reputationis; mais bientôt, entrainé par son goût particulier, Corvi laissa sa chaire, et vint étudier à Bologne la physique et la médecine. Déjà, en 1286, il avait obtenu le degré de magister in fixica, et, en 1998, le pape Boniface VIIIi'ap pela à Rome comme archiatro pontifizio; et, suivant l'usage où les pontifes étaient alors, de récompenser, par des

bénéfices ecclésiastiques, les services de ceux qu'ils affectionnaient, il le nomma chanoine de Paris. Il lui confera de plus un canonicat vacant à Lincoln en Angleterre, en le dispensant de la résidence. Lorsque Clément V transporta le saint-siege à Avignon, Corvi, qui avait conservé ses emplois de médecin pontifical, l'y suivit, eter pape le combla de bienfaits. Il lui donna le fief de la Catena, dans le Ferrarais, le fit archidiacre et chanoine de l'insigne collégiale de Constance, puis archidiacre de Bologne. Le pape Jean XXII, sous lequel il conserva aussi ses dignités, l'eleva encore à celle de chapelain de la cour de Rome. Au milieu de tant de biens et d'honneurs, Corvi ne négligea point l'etude, et se ressouvint de sa patrie, où il fonda et dota largement ur prebende canoniale dans l'église cathedrale. A sa mort, arrivée dans le mois de mai 1326, lorsqu'il était à Paris, il ordonna que ses revenus fussent employés à fonder un college pour les pauvres étudiants de Brescia, dans une maison que lui-même y avait achetée pour cet usage. Ce college subsista jusqu'au règne du pape Eugène IV, qui le supprima, en donnant ses revenus au college Grégori. Les ouvrages de cet heureux savant furent imprimés sous le titre d'Excellentissimi medici Gulielmi Brixiensis aggregatoris dictorum illustrium medicorum ad unamquamque ægritudinem à capite ad pedes practica; de febribus tractatus optimus; de peste; de consilio observando tempore pestilentiæ, etiam de cura pestis, tractatus perspicuus, 1 vol. in-fol., Venise, 1508. Matthieu Mattioli de Pérouse, dans son traité De memoriá, cité par la cardinal Quirini, fait mention d'un manuscrit de Guillaume Corvi, sur is

ac

mémoire artificielle. Mazzucchelli en cite un autre du même auteur, intitulé, Consilii medici, dans le vol. II, part. IV, de ses Scrittori ital. G-N. CORVIN (MATTHIAS), roi de Hongrie, né en 1445, à Clausembourg, en Transylvanie, était fils de Jean Hunniade. A l'âge de treize ans, il se vit, par la mort de son père, exposé à la fureur de ses ennemis; Ladislas, son frère aîné, fut décapité, et luimême fut conduit à Prague, où il était detenu, lorsqu'en 1458 la nation Hongroise le choisit pour son roi. Le fils du grand Hunniade, dont la mémoire était si chère à ce peuple, fut reçu à la frontière avec des démonstrations de joie extraordinaires. Le règne de ce prince entreprenant n'offre qu'une suite de guerres avec l'empereur Ferdinand III, avec les rois de Bohême Podiébrad et Wladislas, avec Casimir IV, roi de Pologne, avec les woywodes de Transylvanie, de Moldavie et de Walachie, et avec les sulthâns Mohammed II et Bajazet I. Dans les intervalles de paix qu'il pouvait saisir, on le voit occupé à former des établissements pour les sciences et les arts, et à donner des lois à la nation hongroise. Obeissant aux impulsions de quelques mécontents, Ferdinand avait pris le titre de roi de Hongrie, sous prétexte qu'il tenait entre ses mains la couronne royale, qui lui avait été remise en gage pour une somme d'argent prêtée aux derniers princes hongrois. Matthias s'avance jusque sous les murs de Vienne; la paix se fait; Ferdinand se désiste de ses vaines prétentions et rend la couronne. C'est alors (1464), que Corvin se fit couronner à Albe-royale. Ferdinand, ce prince faible et avare, renouvela plusieurs fois cette lutte, en attaquant les Hongrois, lorsqu'il les voyait engagés avec les Turks

ou avec leurs autres voisins: Corvin
l'en fit répentir à chaque provocation.
Eu 1485, il s'empara de toute l'Au-
triche; il se fit rendre hommage par
les états du pays, dans la ville de Vien-
ne, et, à sa mort, il était encore en
possession de cette belle conquête. Ses
armes obtinrent en Bohême des succès
également glorieux. Le roi Podiébrad,
dont il avait épousé la fille, était atta-
ché à la secte des hussites; sur les
instances du clergé catholique de
Bohême, et à la prière du pape, Cor-
vin déclara la guerre à ce prince; il
s'empara de la Moravie, de la Silé
sie, de la Lusace, et se fit élire roi
de Bohême par les états catholiques
assemblés à Olmutz, le 3 mai 1469.
Podiébrad étant mort en 1471, Cor-
vin se mit sur les rangs, afin d'être
reconnu légalement par les états du
royaume; on donna la préférence à
Wladislas, fils aîné de Casimir IV,
roi de Pologne. Cependant, voyant
leur roi sans cesse occupé hors de ses
frontières, à des guerres étrangères
aux intérêts de la nation, les Hon-
grois ne cachaient point leur mécon-
tentement; plus des trois quarts des
comtés du royaume avaient formé un
parti, dans lequel se jeta, avec le haut
clergé, le savant Jean Witez, qui
avait élevé et instruit le roi dans sa
jeunesse, et qui depuis était devenu
archevêque de Gran. On offrit la
couronne à Casimir, frère cadet de
Wladislas, roi de Bohême; ce prince
entra en Hongrie à la tête d'une ar-
mée, qui se fortifiait tous les jours
par l'arrivée des mécontents. Matthias
accourut à la tête de ses vieilles bandes;
les factieux, déconcertés par la rapidité
de sa marche, abandonnèrent l'armée
polonaise, qui sortit avec précipita -
tion du territoire hongrois. Peu après,
Corvin se vit, avec six mille homines,
cerné dans Breslau par les rois de

Pologne et de Bohême, qui étaient dix fois plus forts que lui; les ayant éloignés par la sagesse de ses mcsures, il reprit la Silésie et la Lusace. La paix se fit enfin cu 1478, à des conditions très glorieuses pour Matthias, qui, en conservant le titre de roi de Bohême, ainsi que Wladislas, gardait pour lui les provinces de Moravie, de Silésie et de Lusace. Les woywodes de Transylvanie, de Walachie et de Moldavie cherchaient à se rendre indépendants; ils profitaient de toutes les circonstances favorables pour attaquer Corvin; chaque fois, ce prince les fit rentrer dans le devoir. Après avoir pris la Servie et la Bosnie, Mohammed II menaçait en même temps l'Allemagne et l'Italie; les papes, pour arrêter cet ennemi formidable de la chrétienté, avaient jeté les yeux sur Corvin, que l'on regardait comme un des premiers généraux de son temps; malheureusement ce prince était trop occupé d'autres projets; ses guerres avec les Turks furent mêlées de succès et de revers; il entra souvent sur leur territoire, et eux pénétrèrent plus d'une fois au-delà des frontières de la Hongrie; Bajazet, successeur de Mohammed, rechercha l'amitié de Matthias, espérant que, par le moyen de ce prince, il parviendrait à retirer son frère Zizime des mains des chevaliers de Rhodes; mais ses propositions furent toujours rejetées. Corvin mourut le 5 avril 1490, dans sa 47°. année, d'une attaque d'apoplexie, qui l'emporta en trois jours. C'est à ce prince que l'armée hongroise doit son organisation. Avant lui, elle ne consistait qu'en cavalerie levée à la hâte; chaque soldat s'armait et s'équipait comme il voulait. Corvin se forma un corps d'infanterie, qu'il appela la garde noire; c'est au mi

lieu de ces vieilles bandes qu'il affron ta tous les dangers à Breslau, à Bar nia et dans d'autres circonstances péri leuses; en fin c'est cette infanterie qui lui assura partout la victoire. Il lui donnait l'exemple d'une intrépidite dont l'histoire nous a conservé un grand nombre de traits; nous n'es rapporterons qu'un seul. Pendant qu'i! faisait le siége de Neustadt, en Autriche, un envoyé du sulthân Bajazet vint le trouver; Matthias lui dit de le suivre et de lui exposer le sujet de sa mission. On se trouvait tellement exposé au feu des assiégés, que l'ambassadeur effrayé balbutiait, ne pouvant se rappeler ce que son maître l'avait chargé de dire. Corvin le rassurait en riant; il s'arrêta et donna tranquillement sa réponse au milieu du feu le plus vif. L'envoyé turk, qui ne se rappelait ni ce qu'il avait dit, ni ce qu'on lui avait répondu, demanda une seconde audience; Matthias le congédia, en se moquant de sa pusillanimité. Ce prince montra souvent la plus sévère loyauté envers ses ennemis. Les deux fils de Podiébrad étant venus, à son invitation, le voir à Olmutz, le légat du pape lui fit observer qu'il n'avait donné à ces deux princes aucune assurance par écrit, et qu'il était le maître de les faire arrêter. « A qui tenez-vous un »tel discours, lui dit Corvin? Sachez » qu'un signe de ma part est sacré; >> il vaut mieux que les paroles écrites » que donnent les lâches qui vous >> ressemblent. » Un autre trait que l'on cite de lui marque l'homme grand, mais soumis aux faiblesses de l'humanité. Un émissaire s'était engagé à faire périr Podiebrad par le fer, si on voulait lui donner cinq cents ducats. Le roi avait promis la récompense. Ce malheureux, après avoir cherché inutilement l'occasion d'exé

cuter le coup qu'il méditait, vient niversité pour laquelle il fit venir des dire à Corvin qu'il avait un moyen savants d'Allemagne, d'Italie et de sûr de donner du poison à Podiébrad. France. Il profita de la dispersion des « Retirez-vous, lui dit ce prince; con- bibliothèques grecques, après la prise » tre mes ennemis, je n'emploie que de Constantinople, pour enrichir celle » l'épée; » il fit avertir Podiébrad de son université: il avait à Florence de ne manger qu'après avoir fait goû- quatre calligraphes, sans cesse occuter les mets à celui qui les aurait pré- pés à transcrire les manuscrits qu'il parés. Jean de Cisinge, neveu du sa- n'avait pu faire acheter; il en avait vant Witez (Voy. CISINGE), étant aussi à Rome et dans d'autres villes. mort dans la disgrâce du roi, les cha- Matthias Belius porte à trente le noines de sa cathédrale avaient laissé nombre de ces copistes, travaillant sous son corps sans sépulture; le roi, lors- la direction de Félix de Raguse, arqu'il l'apprit, leur en marqua son indi- tiste aussi habile dans la miniature, gnation. Ne savez-vous donc pas que savant dans les langues grecque, » encore, leur écrivit-il, que je ne fais arabe et chaldaïque. A la mort de Cor»laguerre qu'aux vivants et jamais aux vin, sa bibliothèque de Bude était » morts? » Corvin, dans sa jeunes- la plus belle de l'Europe; elle conse, avait été parfaitement instruit dans tenait cinquante mille volumes, presles sciences; il parlait la plupart des que tous manuscrits, magnifiquement langues vivantes, et s'exprimait avec reliés: on y voyait aussi trois cents une grande facilité en latin; il constatues antiques, un grand globe et naissait les auteurs de l'antiquité, sur d'autres objets d'arts. L'observatoire, tout ceux qui ont rapport à la scien- qu'il avait fait bâtir pour son unice militaire. Il aimait à s'entretenir à versité, est le premier que l'on eût table avec des hommes instruits; il vu en Hongrie il était bien fourni protégeait les sciences; la nation hon- d'instruments. Ce prince avait fait vegroise lui doit des établissements très nir d'Italie un artiste nommé Hess, utiles. Avant lui, quelques écoles qui imprima, en 1473, une chroni avaient été établies par Louis 1er.; que latine, le premier livre que la Mathias conçut, en 1465, le des- typographic ait exécuté en Hongrie. sein d'ériger une université; le Les pape Pauly autorisa par un bref adressé à Witez, qui le secondait dans ses grands desseins. Le prince avait le projet de bâtir une ville savante qui pût contenir quarante mille étudiants avec leurs maitres, médecins, chirurgiens, et autres personnes nécessaires à leur service; il avait lui-mêine dressé le plan de cette ville, qu'il faisait exécuter sur les bords du Danube, audessous de Bude: les fondements sortaient déjà de terrre; mais les guerres qu'il eut à soutenir l'arrêtèrent dans l'exécution de ce beau projet; il établit dans Bude même l'u

:

gens de lettres que Matthias avait attirés dans son royaume fondèrent deux sociétés savantes, l'une pour les Hongrois, l'autre pour les Transylvains. On reproche à Corvin des traits d'ingratitude et de cruauté. Il devait son élévation sur le trône à son oncle Szilagyi; il le fit arrêter et enfer mer, parce qu'il ne pouvait plus souffrir la sagesse de ses remontrances. Par de vains motifs d'ambition, couverts du voile de la religion, il déclara la guerre à Podiébrad, beau-père, auquel il avait les plus grandes obligations. Il fit ignominieusement charger de chaînes, et int

son

enfermé pendant deux ans Banffy, comte de Presbourg, parce que ce seigneur, qu'il avait jusque-là honoré de sa confiance, avait permis à sa femme de se retirer à la campagne, pour se soustraire aux visites importunes du roi. Quelques traits semblables n'ont point effacé, dans le cœur des Hongrois, le respect que leur avaient inspiré pour Corvin la sagesse de ses lois, la sévérité et l'impartialité avec laquelle il faisait rendre la justice; ils lui doivent entre autres un code, qu'ils appellent leur grande charte, Decretum majus, qu'il fit paraître dans la diète de 1485 (1). Longtemps encore après sa mort, on répétait par tout le royaume : « Corvin est mort; depuis lui, plus de justi>>ce. » On peut ajouter qu'il a aussi emporté avec lui dans le tombeau la gloire de la monarchie hongroise, considérée comme état indépendant. Wladislas, son successeur, fut lâche et indolent, autant que Matthias avait été actif et entreprenant; le malheureux fils de Wladislas livra la Hongrie aux Turks quila ravagèrent; Bude, ce séjour auquel Corvin portait une si tendre affection, fut livrée aux flammes en 1527, sa magnifique bibliothèque, fut pillée et détruite (2). En

(1) On trouve la collection des lois rendues par Corvin, dans Bonfini, édition de Francfort, 1581, page 71 et suiv. du supplément.

(2) Les garnitures, en argent, furent arrachées,

fin, après une lutte sanglante, la mai son d'Autriche s'est emparée de la Hongrie. (Voy. HUNNIADE, PODIÉBRAD, FERDINAND III, WLADISLAS, WITEZ, et, dans le Supplément, BéaTRIX d'Arragon.) G-Y.

CORVIN (JEAN), fils naturel du précédent. Son père l'éleva lui-même avec une affection d'autant plus tendre qu'il n'avait point eu d'enfants de ses deux femmes; il le nomma comte de Liptaa, duc de Troppau et prince de Sclavonie: il lui avait fait prêter serment de fidélité par les gouverneurs des principales places du royaume; et, s'il avait vécu, il aurait sans doute exécuté le projet qu'il avait formé de le faire nommer son successeur. A la mort de Matthias, les partisans de Jean cherchèrent à l'élever sur le trône; leurs espérances paraissaient d'autant plus fondées qu'ils avaient l'armée pour eux; mais ils manquèrent d'ensemble et de résolution. Wladislas, roi de Bohême, fut élu pour succéder à Matthias. Jean, après s'être réconcilié avec le nouveau roi, fut nommé gouverneur de Croatie, de Dalmatie et de Sclavonie; il se distingua contre les Turks, et mourut jeune en 1504. Avec lui s'éteignit la famille des Hunniades. G-Y. CORVINUS. Voy. MESSALA. CORVINUS (LAURENT), De en 1495 à Neumarck, eu Silésie, fut

et les livres déchirés ou brûlés en grande partie. professeur à Breslau, à Schweidnitz

Le reste, oublié dans une tour, y était encore enfoui un siècle après, quand Busbecq parvint à en racheter un petit nombre, qui ornent encore la bibliothèque impériale de Vienne. On en voyait. quelques-uns dans celle de Wolfenbuttel. Il y en a trois en France: le premier, qui se trouve à la bibliothèque impériale ( No. 444), est intitulé: Divi Hieronymi breviarium in psalmos David. Le titre de ce superbe manuscrit est écrit en capitales d'or, sur un fond d'azur, avec des devises de Corvin; la bordure du premier feuillet représente, avec beaucoup de figures et d'emblèmes, les armes de ce prince, supportées par quatre anges. Le manuscrit est très nettement écrit, eu lettres rondes, à longues lignes, sur un vélin d'une finesse et d'une beauté extraordinaires. On lit au 370e, feuillet, à la fin, en capitales; reuges : A. Sinnibaldus exscripsit Florentiæ, a. 1488, pro

Matthia rege Ungharia. Le second, qui se tronve également à la bibliothèque impériale ( No. 6239), contient, 1°. Tractatus Pauli Santini, Ducensis, de re militari, avec des figures représentant des hommes armés, des instruments et des m chines de guerre; 2°. quatre traites en italien. On trouve en tête une note en français, qui apprend comment M. Girardin, ambassadeur de France près de la Porteothomane, avait réussi, es 1688, à tirer ce manuscrit de la bibliothèque du sérail pour l'envoyer au ministre Louvois. Les Turks avaient racié partent ce qui était en or, dans les armes et dans les figures. Le troisième, contenant une partie des Annales et de Histoire de Tacite, a été employé pour Védition de cet auteur donnée a Leipzig, en 1801, par Oberán. II appartenait alors à M. le général Dorsner.

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