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litien, qui conçut de l'auteur une opinion avantageuse. Cette pièce intéressante pour l'histoire littéraire d'Italie, et très estimée pour l'élégance du style et pour sa critique sévère, était restée dans la poussière des bibliothèques jusqu'en 1734, qu'Alexandre Politi la fit imprimer, avec la vie de l'auteur, à Florence, grand in-4°. Les qualités de Cortese le firent aimer et rechercher autant que ses talents. I jouit de la faveur la plus grande à la cour de Rome, et fut successivement nommé secrétaire apostolique, protonotaire, et enfiu évêque d'Urbin. L'obligation où il se trouva de tourner ses études vers la théologie, lui fit entreprendre son commentaire sur P. Lombard, In IV libros sententiarum P. Lombardi commentarii, Rome, 1503; Paris, 1513; et Bâle, 1540, par les soins de Rhénanus, qui y ajouta plusieurs pièces. Daus sa jeunesse, Cortese avait entre pris un ouvrage intitulé: le Prince; mais, par le conseil du cardinal Ascagne Sforce, il abandonna ce sujet, et refondit ce qu'il avait déjà fait, dans son traité De cardinalatu libri tres, rempli d'érudition et écrit avec élégance, suivant plusieurs critiques, mais diffus et dépourvu de méthode, suivant Naudé et Dupin. Cet ouvrage fut imprimé (1510, in-fol.), dans un château de Cortese (in Castro Cortesio), où il s'était retiré, et où il se plaisait à accueillir les savants. Il y mourut la même année à quarantecinq ans.- Cortese avait deux frères, Alexandre, qui se distingua comme poète, et Lactance, qui a travaillé sur les Commentaires de César. W-s.

CORTESE (GRÉGOIRE), de la même famille que le précédent, naquit à Modène en 1483. Il avait reçu au baptême le nom de Jean-Baptiste, qu'il changea pour celui de Grégoire

en prononçant ses vœux dans le monastère de St.-Benoît de Polirone, près de Mantoue, à l'âge de vingt-cinq ans. A la suite de brillants succès dans ses études à Padouc et à Bologne, il avait été, comme ecclésiastique, auditeur à Rome, auprès du cardinal Jean de Médicis, qui fut pape sous le nom de Léon X, et dans sa patrie, à vingt-deux ans, recteur de l'église paroissiale d'Albareto, chanoine de la cathédrale de Modène, et vicaire-général du diocèse. Il était à peine profès dans cette congrégation bénédictine de l'institut du mont Cassin, qu'il fut choisi pour aller réaliser le désir que l'évêque de Grasse avait d'en introduire des religieux dans son monastère de Lérins ; il en fut nommé prieur, et bientôt après abbé. Chargé par ses supérieurs d'introduire une meilleure discipline en plusieurs couvents italiens de son ordre, il remplit leurs vues, et fut créé visiteur-général. Appelé à Rome, en 1536, pour assister à la congrégation préparatoire au concile-général que le pape convoqua à Mantoue pour l'année suivante, il fut, quatre ans après, nominé pour accompagner l'évêque Thomas Campège au colloque qui devait avoir lieu à Worms entre les catholiques et les protestants; mais il paraît que sa mauvaise santé l'empêcha de s'y rendre. Il fut fait cardinal en 1542, et, cinq mois après, Paul III lui conféra l'évêché d'Urbin. Ce pontife trouvait tant de ressources dans les lumières de Grégoire, et tant de charmes dans ses vertus, qu'il voulut l'avoir sans cesse auprès de lui; et Cortese le suivit dans les divers voyages qu'il fit en Italie. Ses conseils lui furent partout d'un grand secours, et l'eglise en retira beaucoup d'avantages; mais il ne put en profiter que jusqu'au 21 septembre 1548, où ce cardinal mourut à Rome, à l'âge de soixante

to in italiana favella; 5o. Testamentum novum juxta veterem translationem, et græca exemplaria recognitum; 4°. Hilarii et Eucherii fragmenta quæ extant. Cette édition complète des œuvres du cardinal Cortese, est précédée de sa vie, écrite par l'illustre éditeur, à qui le marquis J. B. Cortese, neveu de l'auteur, avait fourni tous les documents nécessaires, On a aussi un très judicieux Elogio storico de ce cardinal, imprimé à Pavie en 1788. Il avait été écrit et pronoucé par le P. dom Jérôme Prandi, dans une séance littéraire de l'acadé mie que dom Maur Mari avait établie dans le monastère de St.-Benoît di Polirone, dont il était abbé (1). G-N.

cinq ans. Son corps fut honorablement
déposé dans la basilique des SS.-Apô-
tres. Un grand zèle, tempéré par une
extrême douceur, une tendre piété,
éclairée par un vaste savoir, forme-
rent le caractère de ce prélat. Sa dou-
ceur éclata surtout dans ses écrits po-
lémiques contre les novateurs, et sa
science, dans son ouvrage relatif à la
question suscitée par Ulric Vélénius,
savoir si S. Pierre a siégé dans la ville
» de Rome. » On y admire la plus pro-,
fonde connaissance de l'antiquité ecclé-
siastique et de la chronologie, avec une
grande force de raisonnement et une
élégance de style presqu'inconnue des
écrivains scolastiques de ce temps-
là. Cette dernière qualité se fait re-
marquer dans tous les autres ouvra-
ges du même auteur, dont Jean-Augus-
tin Gradenigo, évêque de Cénéda, a
donné une édition complète à Padoue,
sous ce titre : Gregorii Cortesii mo-
nachi casinatis, S. R. E. cardinalis,
omnia quæ huc usque colligi potue-
runt opera ab eo scripta, sive ad il-
lum spectantia, 1774, 2 vol. in-4°.
Dans le 1. sont, 1o. Lettere italiane;
2o. Carmina; 5o. De direptione Ge-
nuæ liber: cet opuscule, où est décrit
les
e saccagement de Gênes en 1522, se-
rait digne de Tite-Live, au jugement
de Tiraboschi; 4°. Tractatus adver-
sus negantem B. Petrum apostolum
Romæ fuisse. Il avait été imprimé à
Venise par les soins du neveu de Gré-
goire Cortese, quelques années après
la mort de celui-ci, et ensuite à Rome
(1771), avec des notes du savant abbé
Costanzi. Le 2o. volume contient, 1o.
Epistolarum familiarium liber: le
cardinal Bembo, excellent connaisseur
en ce genre, faisait un très bel éloge
de ces lettres en écrivant à Federigo
Fregoso; 2°. Sermone di S. Bruno,
dottore parisiense, sopra la nascita
di nostra signora, dalla latina porta paroisse.

CORTESI (JEAN-BAPTISTE), naquit en 1554 à Bologne, et non à Padoue, comme le dit van der Linden. Sa famille était si pauvre, qu'à l'âge de seize ans, il fut obligé de se placer dans une boutique de barbier étuviste. Il y eut occasion de fréquenter les hôpitaux, et apprit ainsi les premiers éléments de l'anatomie et de la chirurgie. Un religieux, qui venait souvent chez son maître, lui enseigna la grammaire, et Cortesi étudia ensuite la philosophie et la médecine. En 1585, il fit ses preuves, et devint professeur; mais sa pauvreté l'obligea plusieurs fois de demander des secours au sénat. Il fut dans la suite nommé médecin des troupes du Bolonais, et, en 1698, les habitants de Messine l'engagèrent à venir occuper chez eux une chaire d'anatomie. Il resta trente

(1) La Vie de Grégoire Cortez a été écrite par A. J. Ansart. (V. ANSART) C'est par erreur qu'on du Maine; cet ouvrage est de M. Louis-Josepha attribué a ce dernier la Bibliothèque littéraire Auguste Ansart, né a Aubigny, dans le diocèse d'Arras, le 22 mai 1748, chanoine régulier de France en 1767, prieur curé à Grand-Pré, avant la révolution, et depuis curé de cette même А. Вот.

inq ans en Sicile, puis revint dans sa - patrie, où il mourut en 1656. D'autres disent qu'il mourut à Reggio en Calabre. On a de lui: I. Steatoma exulceratum à dextri femoris interna regione marsupii in modum pendens patiente, consultatio et curatio, Messine, 1614, in-fo'.; II. Pharmacopea, seu antidotarium Messanense, Messine, 1629, in-fol. Il y traite de tous les médicaments, tant simples que composés. Ill. Miscellaneorum medicinalium decades denæ, etc., Messine, 1625, in-fol., très rare. Cet ouvrage a pour objet tout ce que l'anatomie, la chirurgie, la médecine théorique et pratique offrent de plus intéressant et de plus utile. On y trouve des détails historiques et pratiques très curieux sur la méthode singulière adoptée par Ta gliacozzi pour réparer le ncz, les lèvres, les oreilles. IV. Tractatus de vulneribus capitis, in quo omnia quæ ad cognitionem curationemque læsionum calvariæ attinet accuratè considerantur, Messine, 1632, in-4°. L'auteur y a joint d'habiles Commentaires sur le livre d'Hippocrate qui traite de cette matière, et deux petits Traités, l'un sur les contusions du crâne des enfants, l'autre sur leur hydrocéphale. V. In universam chirurgiam absoluta institutio, Messine, 1633, in-4o,; VI. Practica medici næ, Messine, 1635, in-fol., 3 parties formant 2 volumes. Dans la ie., Cortesi traite des affections internes et externes de la tête; dans la 2o., des parties qui concourent à la nutrition; dans la 3., de celles de la génération et des fièvres. VII. Tractatus de urinis, pulsibus, et tumoribus præter naturam; VIII. c'est encore à Cortesi que l'on doit l'édition de l'Anatomie de Varoli, Francfort, 1591, in-8°. D. L. et C.

CORTEZ (FERNAND), conquérant du Mexique, né à Medelin, petite ville de l'Estramadure, en 1485, d'une famille noble, mais sans fortune, qui le destinait au barreau, fut envoyé de bonne heure à l'université de Salamanque. Il se dégoûta bientôt d'un geme d'étude incompatible avec son génie ardent, et embrassa l'état militaire, espérant se signaler sous les ordres du célèbre Gousalve de Cordoue; mais une maladie dangereuse l'empêcha de s'embarquer pour Naples. A peine fut-il rétabli qu'il tourna ses regards vers les Indes occidentales: elles étaient alors une source de richesses et de gloire pour les Espagnols. Fernand Cortez partit en 1504 pour St.-Domingue, où il fut accueilli par Ovando, son parent, qui en était gouverneur. Cortez n'avait alors que dix-neuf ans, et se faisait remarquer par son adresse dans tous les exercices militaires; sa physionomie était gracieuse et sa taille élégante; à ces avantages extérieurs, il joignait un caractère aimable. Ovando lui confia successivement plusieurs emplois lucratifs et honorables. Ge fut en 1511 que Cortez quitta St.Domingue, pour accompagner Diego Velasquez dans son expédition de l'ile de Cuba; il y fut élevé à l'emploi d'alcalde de San-Jago, et déploya des talents dans plusieurs circonstances difficiles. A la fougue qui avait marqué sa jeunesse, on voyait succéder une activité infatigable et ce sangfroid, cette prudence, si nécessaires pour exécuter de grands desseins. Grijalva, lieutenant de Velasquez, venait de découvrir le Mexique; mais sans oser s'y établir. Le gouverneur de Cuba, mécontent de Grijalva, en confia la conquête à Cortez, qui hâta ses préparatifs. Il partit de San-Jago,

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le 18 novembre 1518, avec dix vaisseaux, six à sept cents Espagnols, dix-huit chevaux et quelques pièces de canon. A peine a-t-il mis à la voile que Velasquez, défiant et jaloux, se repent de son choix; il craint que son lieutenant ne lui enlève la gloire et les richesses que promet cette grande entreprise; il révoque la commission qu'il lui a donnée et même il ordonne son arrestation. Protégé par ses troupes, dont il est chéri, Cortez déconcerte tous les desseins du gouverneur. Il débarque le 4 mars 1519 sur la côte du Mexique, s'avance le long du golfe, tantôt earessant les Indiens, tantôt répandant l'effroi par ses armes et s'empare d'abord de la ville de Tabasco. Le bruit de l'artillerie, l'aspect des forteresses mouvantes qui apportent les Espagnols sur l'océan, les chevaux sur lesquels ils combattent, tous ces objets, nouveaux pour les Indiens, leur causent un étonnement mêlé de terreur et d'admiration; ils regardent les Espagnols comme des dieux, et leur envoyent des ambassadeurs et des présents. Cortez apprend d'eux que le monarque indien se nomme Montézuma, qu'il règne sur un empire étendu, fondé depuis cent trente ans ; que trente vassaux appelés, caciques lui obéissent, que ses richesses sont immenses et son pouvoir absolu. Il n'en fallait pas tant pour exciter l'ambition de Cortez. Il n'hésite pas à entreprendre une aussi belle conquête, et déjà il se prépare à y parvenir par la ruse et l'adresse autant que par la force et le courage. Il jette d'abord les fondements de la ville de VeraCruz, se fait élire capitaine-général de la colonie naissante, et brûle ensuite ses vaisseaux, à l'exemple d'Agathocle, pour faire entendre à ses

soldats qu'il faut vaincre ou périr; ensuite il pénètre dans l'interieur du pays, attire dans son camp plusieurs caciques ennemis de Montézuma, et voit ces Indiens eux-mêmes faciliter ses progrès. La république de Tlascala s'y opposa seule : Cortez défit trois fois ces Tlascaltèques qui avaient résisté à toutes les forces de l'empire mexicain; il leur dicta la paix, s'en fit de puissants auxiliaires, et, surmontant tous les obstacles que lui opposait Montezuma, aussi effrayé qu'indécis, il arriva, suivi de six mille Indiens et d'une poignée d'Espagnols, à la vue du lac immense sur lequel est bâti Mexico, capitale de l'empire. Montézuma le reçut avec pompe, et ses sujets, prenant Cortez pour le fils du soleil, se prosternèrent devant lui et tremblèrent devant ses troupes. Le premier soin de Cortez fut de se fortifier dans un des plus beaux palais du prince. Il ne songeait plus qu'aux moyens de s'emparer des richesses d'un empire si opulent, lorsqu'il reçut l'avis qu'un général de l'empereur, qui avait reçu des ordres secrets, venait d'attaquer la garnison de la Vera Cruz et de tuer quelques-uns de ses soldats. Cet événement détrompait les Mexicains, qui jusqu'alors avaient cru les Espagnols immortels, et renversait tous les fondements de la politique de Cortez. Frappé de la grandeur du péril, entouré d'ennemis, n'ayant qu'une poignée de soldats, il forme et exécute aussitôt le projet le plus hardi il se rend avec ses officiers au palais de l'empereur, et lui déclare fièrement qu'il faut le suivre ou se résoudre à périr. Maître de la personne du monarque, il exige qu'on lui livre le général mexicain et les officiers qui ont attaqué les Espagnols, et il les fait brûler vifs aux portes du palais im

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périal. Pendant cette cruelle exécution, Cortez entre dans l'appartement de Montezuma, et fait charger de fers ce malheureux prince, pour le forcer à se reconnaître vassal de Charles-Quint. A cet hommage forcé, Montezuma ajoute un présent de six cent mille marcs d'or pur avec une quantité prodigieuse de pierreries. Cortez lui rend aussitôt une apparence de liberté, pour régner lui-même à sa place, et il commence par substituer dans les temples, aux crânes des infortunés qu'on y sacrifiait, des images de la Vierge et des saints. I jouissait à peine du fruit de son audace, quand on lui apprit le débarquement d'une armée espagnole commandée par Narvaez, et envoyée par Velasquez pour le contraindre à renoncer au généralat (1). Cortez prit le parti le plus courageux. Il laissa deux cents hommes à Mexico, sous les ordres de son lieutenant, et, marchant à la rencontre de Narvaez, il le fit prisonnier, et rangea sous ses drapeaux les soldats espagnols qui étaient venus pour le combattre. De retour dans la capitale, il trouva les Mexicains révoltés contre leur empereur et contre les Espagnols; il se vit bientôt lui-même exposé aux plus grands dangers. Montezuma prisonnier des Espagnols, périt en voulant haranguer ses sujets; ceux-ci, après s'être donné un autre empereur, attaquèrent avec acharnement le quartier général de Cortez. Malgré lavantage des armes à feu, les Espagnols eussent succombé, si Cortez n'eût ordonné la retraite son arrière-garde

(1) Charlevoix raconte que Luc Vasquez d'Aylon (ou plutôt Ayllon), conseiller de l'audience royale etablie a St-Domingue en 1609, n'ayant pu dé tourner Velasquez de ses projets contre Cortez, s'embarqua avce Narvaez ponr tacher de le gagaer et le trouvant inflexible, lui intima apres

sou débarquement, une défense sous peine de la vie, d'aller en avant, à moins d'un ordre de l'audience royale. Narvaez s'en débarrassa en le renvoyant a Guba,

fut taillée en pièces. Après six jours de marche, de fatigues et de désastres, il parvint jusqu'à la plaine d'Otumba, qu'il trouva couverte de Mexicains rangés en bataille pour lui couper la retraite. « Amis, dit-il à ses » soldats, voici l'occasion de vaincre, » ou de perir glorieusement. » Il donne aussitôt le signal du combat, et rem porte, le 7 juillet 1520, une victoire décisive qui met son armée en sûreté. Arrivé le lendemain à Tlascala, il y trouve des alliés fidèles, rassemble aussitôt une armée d'Indiens auxiliaires, marche de nouveau vers la capitale du Mexique; soumet d'abord les provinces voisines, et apaise ses soldats qui s'étaient mutinés: « Rap. » pelez-vous, leur dit-il, que nons » cherchons de grands périls et de

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grandes richesses: celles-ci établis» sent la fortune, et les autres la ré>>putation. » Cortez forme ses attaques après avoir fait construire et lancer dans le lac des brigantins armés. Cependant Guatimozin, que les Mexi cains avaient reconnu pour empereur, eut d'abord quelques succès, et, pendant trois mois, défendit sa capitale avec un courage digne d'un meilleur sort; mais il ne put tenir contre l'artillerie espagnole. Après plusieurs combats livres sur le lac et sur la terre ferme, Cortez reprit Mexico le 13 août 1521. L'empereur, son épouse, ses ministres et ses courtisans tombèrent au pouvoir du vainqueur, qui traita d'abord Guatimozin en roi. Sur la fin du siége, deux cent mille Indiens s'étaient ranges sous les drapeaux de Cortez; de si étonnants succès n'étaient dus qu'à sa profonde politique. La relation de ses victoires, qu'il envoya en Espagne, excita l'admiration de ses compatriotes. L'étendue et la valeur de ses conquêtes effacèrent le blâme qu'il avait encoura

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