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encore tranquille dans les montagnes. Le temps est déjà affreux ici, et il neige terriblement. Si le Commendant de Schweidnitz auroit encore tenu quelques jours; nous aurions été obligé de changer le siège en blocus, parce qu'on ne pouvoit plus rester dans la tranchée."

XXIV. Beilage zu S. 360. Nr. 8. (vergl. Bd. 1. S. 462.)

Herr Rentier Benoni Friedländer in Berlin besißt das eigen händige, aber nicht vollständige Manuskript Friedrichs des Großen von seinem Anti-Machiavel. Leider fehlet an dieser höchst wichtigen Handschrift Kapitel 1. 2. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 16; aber, Kavitel 3 und 26 sind in zwei verschiedenen eigenhändigen Bearbeitungen vorhanden. Wir theilen hier das 15. Kapitel, wie es von Friedrich's Hand abgefasst ist, ganz authen= tisch mit und sehen der Bekanntmachung des übrigen geretteten ursprünglichen Anti-Machiavel, durch Herrn Bibliothekar Dr. Friedländer, mit Verlangen entgegen.

Chapitre 15.

Les peintres et les Historiens ont cela de commun entre eux que les premiers peignent les traits et les Coloris des hommes, et les autres leur caracteres leurs actions et L'Histoire de L'esprit humain pour le transmetre à La posterité la plus reculée. Il ya des peintres dont le peinseau conduit par la main des Graces corige les Negligences de la belle Nature Suplée aux defauts de L'age et radoucit la deformité de ses Origineaux. Les Langues Eloquentes des Bosuets, et des flechiers, ont plus d'une foi données de ces coups de graces, elles ont redressées les Defauts de L'Humanité, et ce qui n'étoient que des Grands Hommes elle en on fait autans de Heros: Il y a au contraire des peintres qui n'atrapent qu'en lait, Leur Colorit Salit. Les lis et les Roses du plus beau tein, ils donent je ne sai quoi de Disgracieux au contours et au traits les plus reguilérs de sorte qu'on meconoiteroit dans leurs Copies la Venus Greque, et le petit amour chef d'oeuvre de praxitele: L'esprit de parti fait tombér les ecrivains dans le meme defaut; Le pere Daniel dans son Histoire de France defigure entierement les evenemens qui regardent les Religionaires, et quelques auteurs protestans ausi peu moderéz et aussi peu Sages que ce reverend Pere ont eu la lacheté de preférer Les Mensonges que Leur Sugeroient leurs passions au temoignage impartial qu'ils devoient à La Verité, Sans considerér que Le premier devoir d'un historien est de raportér fidellement les fais sans les travestir et les changér. Des peintres diferens encore des Deux Ordres que je Viens de Marquér ont meléz L'histoire à la fixion pour representer des Monstres plus hideux que L'enfér n'en sauroit enfantér, Leur peinseaux Sambloit presque n'avoir de Capasité que pour atrapér les figures de Diables, Leur Toile à eté empreinte de

ce que l'Imagination la plus fegonde et la plus funeste en même tems à pu Créér de Sombre et de farouche aux sujet des Damnéz et des Monstres d'enfér; ce que les Calots, ce que les pieres Testas sont en ce genre de peinture, Machiavel l'est en ce genre d'auteurs. Il represente L'Univers comme un enfer et Tous les homes comme des demons, on diroit que ce politique Misantrope et Hipocondre à Voulu Calomniér tout le genre humain par Haine pour L'espesse entiere, ou qu'il ait pris à tache d'aneantir La Vertu peutetre pour rendre Tout Les habitans de ce Continant Ses Samblables.

Machiavel parlant de La Vertu S'expose au Ridicule de ceux qui raisonent Sur ce qu'ils n'entendent point, et il donne de plus daus L'exes qu'il condamne en d'autres, car Si quelques auteurs ont faits Le Monde trop bon, il Le represente d'une Mechanseté outrée en partant d'un principe posé en Son ivresse il n'en peut decoulér que de fausses consequences, il est ausi imposible de raisonér juste Sans que Le premier prinsipe Soit veritable qu'il est imposible de faire un Cercle sans un Centre Comun.

La moralle politique de L'auteur Le reduit à n'avoir de Visses que ceux qui se trouvent profitables à l'interet, en Sacrifiant Les autres à L'ambition, et à le Conformér à la Sceleratesse du monde pour eviter une perte qui autrement seroit infailible.

L'interet est le Mot de L'enigme de ce Sistheme politique c'est le Tourbillon de Decartes, c'est la gravitation de Neuton, Selon Machiavel L'Interet est L'ame de ce Monde, tout doit si plyér jusques aux passions memes. C'est cependant pechér grievement Contre La Conoisance du Monde que de Suposér que Les hommes puisent Se donér, ou abolir leurs passions; Le Mecanisme du Corps humain Demontre que notre Gaité, notre tristesse, Notre Douceur, Notre Colere, notre Amour, notre indiferance, notre Sobrieté, ou notre intemperance, en un mot toute nos passions ne dependent que de L'arangement de Certains organes de notre Corps, de Construction plus ou moins deliée de quelque petit fibres et de quelques Mambranes, de L'aipaiseur ou de la fluidité de Notre Sang, de La facilité ou de L'ambaras de Sa Circulation, de la force de notre Coeur, de la nature de notre bille, de la Grandeur de notre estomac

parties de notre corps Seront assez docilles pour Se Conformér aux loix de notre interet, S'il n'est pas plus raisonable de presumér qu'elles n'en feront rien? Machiavel trouveroit d'ailleurs beaucoup d'Heretiques qui prefereroient Le Dieu d'epicure au Dieu de Cesant.

L'Unique raison Legitimme qui puise engagér un etre Raisonable à Lutér Contre Les passions qui Le flatent C'est le propre bien qu'il en retire et L'avantage de La Sosieté; Les passions avillisent notre

Corps Si nous Leur Lachons Le frein, il faut Les Moderér en les faisant Simplement Changér d'objet, et quand même nous ne remporterions pas sur elles des batailles rangées le moindre avantage doit, nous suffire à L'envisagér comme un Comansement de L'empire que nous exersons sur nous mêmes.

Je dois encore faire remarquer au Lecteur une contradiction tres grosiere ou Machiavel tombe en ce chapitre, il a dit dans Le comansement',, qu'il ya si loin de ce que lon fait à ce qu'on devroit faire, » que tout homme qui reglera Sa Conduite Sur L'idée du devoir des ,hommes, et non pas sur ce qu'ils sont en efet, ne manquera pas de "perir." L'auteur avoit peutetre oublyé la façon dont il S'exprime dans Son Sixieme Chapitre il dit,, Comme il est imposible d'arivér ,, parfaitement jusqu'au Modelle qu'on S'est proposé, il faut qu'un homme Sage ne s'en propose jamais que de tres grand, afin que ,,S'il n'a pas La force de Les Imitér en tout, il puise aumoins en „donér la tinture a Ses actions." Machiavel est à plaindre de L'infidelité de Sa Memoire, S'il ne l'est plus encore du peu de Conection et de Suite qu'ont Ses idées et ses raisonemens.

Machiavel pouse encore plus Loin Ses Erreurs et les Maximes de Son abominable et fause Sagesse. il avance qu'il n'est pas posible d'etre tout afait bon dans un Monde ausi Scelerat et corrompu que L'est le Genre humain, Sans que lon perisse, on a' dit que Si Les triangles fesoient un Dieu qu'il auroit trois Cotéz, ce Monde Si mechant et si Corompu Se resant de meme de La Création de Machiavel.

Un honet homme peut avoir L'esprit Trensendent; il peut etre Circonspecte, et prudant/ Sans que cela deroge à Sa Candeur, Sa prevoyance et Sa penetrasion sufisent pour Lui faire conoitre Les Deseins de Ses Enemis, et Sa Sagesse feconde en expedians peut toujours Lui faire evitér Les pieges que Leur Molésse Lui tend.

Mais qu'es-ce que n'etre pas tout afait bon parmi des Scelerats? ce n'est autre chose qu'etre Scelerat soi-même; un homme qui comance à n'etre plus tout afait bon finit pour L'ordinaire par etre tres mechant et il aura le Sort du Danube qui en courant Le Monde n'en devient pas meilleur, il Comance par etre Suisse et il finit par etre Tartarre.

On aprend je L'avoue des choses toutes Nouvelles et toutes Singuilleres dans Machiavel, j'aitois aséz Stupide et asséz grosiér pour igniorer jusqu'a La Lecture du prince politique, qu'il yavoit des Cas ou il étoit permis à un honnet homme de Devenir Scelerat, j'avois ignoré dans ma Simplicité que c'etoit aux Catilinas, aux Cartouches, aux Miriveis à Servir de modelles au Monde et je me persuadois avec

la pluspart des personnes que C'étoit à La Vertu à donnér L'exemple et aux Visse à Les resevoir.

Faudrat'-il disputér, faudrat-il argumentér pour demontrér lesavantages de La vertu Sur le Visse, de la bienfaisance, Sur l'envie de Nuire, et de La Generosité Sur la Trahison? je pense que tout homme raisonable conoit assez Ses interets pour sentir le quel est le plus profitable des deux, et pour abhorér un homme qui ne met point cette question en doute, qui ne balance point, mais qui decide pour le Crimme.

Anhang II.

(Vergleiche oben S. 181.)

Kurzgefasste Nachricht')

von.

dem Finanzwesen

auf

gnädigste Ordre Seiner Königlichen Hoheit des Prinzen von Preußen

entworfen

vom 23. Dezember 1774 bis 22. Januar 1775

von

Johann Rembert Roden

K. Geheimen Ober-Finanzrath und Ersten Präsidenten der Oberrechenkammer.

Die landesherrlichen Revenues theilen sich in 2 Hauptbranchen, in die

Kriegesgefälle und in die Domånengefälle. Jene sind lediglich zum Unterhalte der Truppen bestimmt und haben ihren Ursprung daher, daß die Unterthanen entweder selbst zu Felde dienen, oder andere an ihrer Stelle schaffen müssen. Beim Entstehen des Miles perpetuus find die Kriegesgefälle zu Besoldung der Soldaten den Unterthanen aufgelegt worden.

Kapitel 1.

Von der Contributions-Verfassung,

I. der Kurmark.

In der Kurmark werden zu den Kriegesgefällen gerechnet die Contribution und das Kavallerie-Geld, die Lehnpferdegelder, die Accise, die Kriegesmeße.

1) Das Original dieser „Kurzgefassten Nachricht“ besißt Herr Hauptmann Baron v. Vince in Breslau, welchem wir diese, wie mehrere andere gütige Mits theilungen verdanken.

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