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téressante et si parfaite. On sent bien que je ne parlerois pas ainsi d'une héroïne de mon invention. Cette histoire touchante est vraie dans tous ses détails; cette personne, si digne de l'admiration des âmes élevées et sensibles, est encore jeune et belle; tous ceux qui la connoissent, trouveront le portrait de Lucie bien foible et bien au-dessous de l'original! L'histoire contée par le curé est vraie aussi, du moins quant aux faits principaux.

J'ai voulu qu'il n'y eût, dans cette Nouvelle Maison Rustique, aucun article omis de ceux qui se trouvent dans la plus complète et la plus étendue, celle qui est en trois gros vol. in-4°., pas même les petits secrets curieux et particuliers, relatifs aux arts, et la médecine, la cuisine, etc. J'ai abrégé beaucoup de choses, j'en ai développé d'autres, et j'en ai ajouté plusieurs qui ne se trouvent dans aucune Maison Rustique, tels que (outre les chapitres moraux) un petit cabinet d'histoire naturelle, la manière d'empailler les oiseaux et de conserver les insectes, une manière nouvelle de conserver les papillons et les plantes, beaucoup de recettes inédites l'ameublement du château. J'ai ajouté aux bâtimens une chapelle et une bibliothèque, et avec détail, pour la chapelle,

les choses et les prix spécifiés; pour la bibliothèque de campagne, et à l'usage de la jeunesse, les livres désignés, et leurs prix marqués. J'ai fort étendu les détails du jardinage, relativement à la culture des fleurs. J'ai ajouté l'article chirurgie ; j'ai entièrement refait les articles intitulés : Médecine, pharmacie, jardins d'agrément, office, cuisine; j'ai divisé ce dernier article en deux chapitres, la cuisine des enfans et la cuisine ordinaire. J'ai inséré enfin dans cet ouvrage plusieurs matériaux recueillis depuis long-temps d'après mes propres observations et quelques mémoires particuliers, entr'autres un morceau très-curieux sur la manière dont on conserve le blé en Italie, que j'ai placé à la suite de l'extrait que j'ai tiré de nos

auteurs.

Je n'ai nullement l'intention ou le désir d'offrir un ouvrage qui puisse tenir lieu de ceux du même genre que j'ai cités; au contraire, j'engage toutes les jeunes personnes à se promettre de les lire un jour quand elles seront mères de famille, et je pense que cette lecture sera toujours indispensable pour tous ceux qui voudront acquérir des connoissances véritablement approfondies sur l'agriculture et sur tous les points de l'économie domestique.

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J'ai pris de la Nouvelle Maison Rustique, en 3 vol. in-4°., tout ce qui concerne les bâtimens et la manière de bâtir; ce livre ne laisse rien à désirer à cet égard, on y trouve, avec la plus grande clarté et le plus grand détail, la manière de faire le mortier, le ciment, les fours à chaux la brique, la tuile, les différentes sortes de pavés et de badigeon, etc. Je n'ai donné qu'une idée superficielle de toutes ces choses, ainsi que de la manière de bâtir; et cet abrégé est entièrement tiré de cette Maison Rustique, très-bon et trèsutile ouvrage, auquel on ne peut reprocher que de ne pas parler des nouvelles découvertes dans les arts économiques, et d'avoir un plan et une distribution de chapitres dont l'ordre n'est ni naturel, ni méthodique; par exemple, le chapitre de la bátisse et de la maison du maître, précède le chapitre des matériaux, et après celui-ci, on trouve le chapitre du devis et des fondemens. J'ai renversé cet ordre, non-seulement en ceci, mais dans tout ce que j'ai tiré de ce livre, dont, malgré ce défaut, les propriétaires qui veulent réellement s'instruire, ne pourront jamais se passer. J'ai ajouté souvent quelques notes explicatives sur des choses qui tiennent à l'histoire naturelle, afin que tout soit clair,

et que les jeunes personnes qui liront cet ouvrage ne soient pas arrêtées par un mot ou par un fait qui pourroient leur êtrè

inconnus.

Si ce livre peut mériter l'approbation des bonnes mères, surtout de celles qui habitent la campagne, s'il peut intéresser les jeunes personnes qui le liront, et contribuer à leur donner le goût de l'ordre de l'économie et des plaisirs simples, je serai récompensée d'un long travail qui n'exigeoit aucun talent, que nul amourpropre ne pouvoit faire entreprendre, mais qui demandoit beaucoup de recherches, de persévérance et de temps.

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TABLE

DES MATIÈRES.

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feuilles et tapissières; 371 et

suiv. Abeilles étrangères,

374. Le miel est ce qu'il y a

de mieux pour guérir leurs pi-
qûres, II, 233.

Abricotiers. Quand ils doivent
être taillés, II, 475.
Absinthe. Composition du vin
d'absinthe, II, 309. Culture
de cette plante, 432.
Acides. Ont la propriété d'enlever
les taches sur le linge, II, 30.
Addisson. Est le premier qui con-
seilla aux Anglais l'imitation
de la nature dans les jardins,
If, 513.

Agneaux. Ceux qu'il ne faut pas
conserver, I, 240.- Comment
on les engraisse et comment on
les sèvre, ibid.

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Agriculture. Le seul des arts éga.
lement recommandable aux
yeux de la religion, de la po-
fitique et de la morale natu-
relle, II, 390. Ses meilleurs
historiens dans l'antiquité
chez les Romains, et les prin-
cipales nations de l'Europe
ibid. et suiv. - Quelques pré-
ceptes des anciens sur cet art,
391.-Le luxe, qui a fait agran-
dir les jardins d'agrément, a
ôté le goût de l'agriculture,509.
Ail. Sa culture, II, 432.
Air. Moyen de purifier son mé-
phitisme, 1, 82.

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Albâtre. Moyen de rétablir sa

blancheur, II, 381.

Alibert (le docteur) cité, I,
xij. II, 175, 225, 287, 363,

Alyon (M.), chimiste, cité, II,

378.

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