Chansons, Band 1

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H. Plon, 1867 - 488 Seiten
 

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Seite 36 - J'ai rêvé la femme idéale.... Voilà pourquoi je suis garçon. Je ne veux pas d'une coquette, Ou d'une femme à sentiments, Qui ne songe qu'à sa toilette, Ou qui compose des romans ; Je ne veux pas d'une harpie Qui me fasse ici la leçon ; Et je ne veux pas d'une pie... Voilà pourquoi je suis garçon. Je veux garder, toute ma vie, Sur moi-même un pouvoir complet, Sortir lorsque j'en ai l'envie Et rentrer quand cela me plaît ; Ouvrir ou fermer ma fenêtre, Garder ou vendre ma maison Enfin je...
Seite 386 - Je me fais vieux, j'ai soixante ans, J'ai travaillé toute ma vie, Sans avoir, durant tout ce temps, Pu satisfaire mon envie. Je vois bien qu'il n'est ici-bas De bonheur complet pour personne. Mon vœu ne s'accomplira pas : Je n'ai jamais vu Carcassonne!
Seite 387 - Si ma prière vous offense ; On voit toujours plus haut que soi, En vieillesse comme en enfance. Ma femme avec mon fils Aignan A voyagé jusqu'à Narbonne ; Mon filleul a vu Perpignan, Et je n'ai pas vu Carcassonne ! ' Ainsi chantait, près de Limoux, Un paysan courbé par l'âge. Je lui dis, 'Ami, levez-vous: Nous allons faire le voyage.
Seite 191 - Deux gendarmes, un beau dimanche., Chevauchaient le long d'un sentier ; L'un portait la sardine blanche, L'autre, le jaune baudrier. Le premier dit d'un ton sonore : " Le temps est beau pour la saison. — Brigadier, répondit Pandore. Brigadier, vous avez raison.
Seite 386 - II faut faire cintj grandes lieues; En faire autant pour revenir! Ah! si la vendange était bonne! Le raisin ne veut pas jaunir : Je ne verrai pas Carcassonne!
Seite 235 - Fuyons la sirène aux yeux doux, 11 faut placer entre elle et nous Le monde! Tous les jours, nous partions ainsi. Légers d'allure et de souci , Pour voir la belle. Evite le sentier étroit Que tu connais, et qui va droit Chez elle. Qu'elle est fière de ses attraits, De ces faux dieux que j'adorais, De son teint pâle!
Seite 252 - C'est que la vie est déplacée; Les savants te l'avaient promis, Et toute royauté passée N'a plus de flatteurs ni d'amis. Autrefois, tu faisais merveille, Et nous demeurions tout surpris De voir, en un seul jour, Marseille Envoyer deux mots à Paris.
Seite 38 - L'univers en fureur S'abandonne au vertige ! En vain je veux la retenir ; La vieille terre est ébranlée : La terre tourne ! ... 0 Galilée , Je veux boire à ton souvenir ! Sainte ambroisie, A ta chaleur, L'amour renaît au cœur Et la haine s'oublie Mes amis, venez dans mes bras ; Je suis en pleurs, l'amour m'inonde; J'aime le ciel, j'aime le monde; J'aime ceux que je n'aime...
Seite 21 - D'un souvenir a couronné mon char : Je vois Alfred dans cette armoire à glace, Ce canapé me représente Oscar; Voici le cadre De mon vieux ladre, Le bracelet de mon petit futur ; La croix bénite Du bon jésuite, Le lit d'Octave et le portrait d'Arthur. Mon mobilier, c'est ma biographie, Qui doit finir au Mont-de-Piété, Et chaque objet, incident de ma vie, Me dit encor le prix qu'il m'a coûté. Jeunes prodigues, Combien d'intrigues Pour exciter vos folles vanités...
Seite 387 - Si je pouvais trouver pourtant Deux jours sur la fin de l'automne... Mon Dieu ! que je mourrais content Après avoir vu Carcassonne ! « Mon Dieu ! mon Dieu ! pardonnez-moi Si ma prière vous offense ; On voit toujours plus haut que soi En vieillesse comme en enfance.

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