Se vend aussi A Paris, chez TREUTTEL et WURTZ, libraires, rue de Lille, no. 703 (17), derrière les 'Théatins; Et à Strasbourg, même Maison de Commerce. A Lyon, chez BALLANGE, père et fils. Chez A PARIS, HENEE, impr.-libr., au bas du Pont BILLOIS, libraire, quai des Augustins, no. 31. MDC CCV. NEW YOR 315/80 ASTOR, LENOX AND AVERTISSEMENT. M. DE FONTANES devait donner cette édition des: Euvres de Rollin. De nouveaux devoirs l'en ont empêché: mais on a profité de ses conseils. L'édition a été confiée à deux de ses amis. Deux exemplaires de cet Ouvrage ont été déposés à la Bibliothèque Impériale, conformément à la Loi du 16 juillet 1793, qui garantit les propriétés litté raires. Non loin delà, Rollin dictait ROLLIN OLLIN n'eut pas les talens qui occupent le plus la renommée. Il naquit dans le siècle des grands poètes. des orateurs éloquens, des écrivains supérieurs. Ses ouvrages ne peuvent être comparés à leurs ouvrages 'immortels, et son nom cede à de si grands noms. Sa vie fut simple et retirée, ses vertus ne s'exeretreni que par des actions coinmones. Cependant il a mérité une gloire qui lui est propre. L'envie ne l'a jamais contestée. Il n'en est point de plus douce ni de plus légitime. Sa mémoire est chère aux pères de famille; elle est respectée de l'enfance, et ses ouvrages sont relus par ceux mêmes qui n'y cherchent que les traditions les plus pures de la raison et du bon goût. Ce fut dans la boutique d'un artisan que naquit l'auteur du Traité des Études et de l'Histoire ancienne, le 30 janvier 1661. Charles Rollin était le second fils de Pierre Rollin, maître coutelier à Paris, et fut destiné, comme son frère aîné, à suivre la profession de son père. Un Bénédictin des Blancs-Manteaux, dont il allait quelquefois servir la messe, conçut pour lui de l'intérêt. Il connaissait sa mère, qui était une femme de mérite. Il lui parla de la nécessité de faire étudier un enfant qui annonçait de l'intelligence et du goût pour les belles-lettres. Cette bonne mère Y. était déjà disposée par un sentiment intérieur et confus; mais e fortes raisons l'en empêchaient. Elle était devenue veuve, sans ressource du côté de la fortune; ses enfans pouvaient seuls la soutenir, en continuant le commerce de leur père, et elle se trouvait hors d'état de faire, pour aucun d'eux, les frais d'une autre éducation. Le bon Religieux ne se rebuta pas. Son zèle fut heureux, et il leva le principal obstacle, en obtenant une bourse au collége des Dix-huit. Le sort de Rollin fut décidé en conséquence. Il commença ses études avec une ardeur et une joie inexprimables; et dès-lors il parut tout autre, même aux yeux de sa mère. |