Répertoire général du Théâtre français: P. Corneille

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T. Dabo, 1821
 

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Seite 307 - Chaque peuple, à son tour, a brillé sur la terre, Par les lois, par les arts, et surtout par la guerre. Le temps de l'Arabie est à la fin venu.
Seite 323 - Si, malgré ses erreurs et son idolâtrie, Des peuples d'Orient la Mecque est la patrie ; Si ce temple du monde est promis à ma loi ; Si Dieu m'en a créé le pontife et le roi; Si la Mecque est sacrée , en savez-vous la cause ? Ibrahim y naquit, et sa cendre y repose: (») Ibrahim , dont le bras docile à l'Eternel Traîna son fils unique aux marches de l'autel , Étouffant pour son Dieu les cris de la nature.
Seite 161 - J'ai cru remarquer aux spectacles qu'il ne s'élève presque jamais de ces éclats de rire universels qu'à l'occasion d'une méprise. Mercure pris pour Sosie ; le chevalier Ménechme pris pour son frère ; Crispin...
Seite 152 - C'est le crime d'un lâche, et non pas une erreur : C'est trahir à la fois , sous un masque hypocrite , Et le Dieu qu'on préfère , et le Dieu que l'on quitte : C'est mentir au ciel même, à l'univers, à soi.
Seite 154 - Je ne me suis connu qu'au bout de ma carrière; J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil, Le ciel venge la terre: il est juste; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rougie. Le bonheur m'aveugla, la mort m'a détrompé. Je pardonne à la main par qui Dieu m'a frappé. J'étais maître en ces lieux, seul j'y commande encore; Seul je puis faire grâce, et la fais à Zamore.
Seite 310 - L'intérêt est ton dieu, le mien est l'équité; Entre ces ennemis il n'est point de traité. Ouel serait le ciment, réponds-moi, si tu l'oses, De l'horrible amitié qu'ici tu me proposes? Réponds: est-ce ton fils que mon bras te ravit? Est-ce le sang des miens que ta main répandit?
Seite 22 - Je vois que de l'Anglais la race est peu chérie; Que leur joug est pesant; qu'on aime la patrie; Que le sang des Capets est toujours adoré.
Seite 332 - Et, tout fier de servir la céleste colère, Sur l'ennemi de Dieu je portais le trépas : Un autre dieu, peut-être, a retenu mon bras. Du moins, lorsque j'ai vu ce malheureux Zopire, De ma religion j'ai senti moins l'empire. Vainement mon devoir au meurtre m'appelait ; A mon cœur éperdu l'humanité parlait. Mais avec quel courroux, avec quelle tendresse, Mahomet de mes sens accuse la faiblesse I Avec quelle grandeur, et quelle autorité, Sa voix vient d'endurcir ma sensibilité!
Seite 277 - PÈRE, votre Sainteté voudra bien pardonner la liberté que prend un des plus humbles, mais l'un des plus grands admirateurs de la vertu, de consacrer au chef de la véritable religion un écrit contre le fondateur d'une religion fausse et barbare. A qui pourrais-je plus convenablement adresser la satire de la cruauté et des erreurs d'un faux prophète, qu'au vicaire et à l'imitateur d'un Dieu de paix et de vérité ? Que votre Sainteté daigne permettre que je mette à ses pieds et le livre et...
Seite 306 - Assemblage inouï de mensonge et d'audace, Tyran de ton pays, est-ce ainsi qu'en ce lieu Tu viens donner la paix, et m'annoncer un dieu?

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