Les forêts de la France: leurs rapports avec les climats, la température et l'ordre des saisons, avec la prospérité de l'agriculture et de l'industrie, suivis de quelques considérations sur leur aliénation par le domaine

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A. Bertrand, 1817 - 372 Seiten
 

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Seite 25 - A CES CAUSES, et autres à ce nous mouvant, de l'avis de notre Conseil et de notre certaine science...
Seite 170 - Dans la partie du sud , les sécheresses sont extrêmes ; des villages considérables en sont réduits, à faire des trajets de deux à trois lieues pour aller chercher de l'eau. «A Courson, à sept lieues du chef-lieu, des vieillards ont vu deux moulins sur le ruisseau d'une fontaine qui ne coule plus qu'en hiver; tous les bois circonvoisins ayant été défrichés. «Les belles fontaines de...
Seite 102 - Les forêts abattues, tant dans les plaines que sur les montagnes, « ont changé le climat, ont ouvert des passages aux vents, qui font périr « les fleurs des arbres et des vignes, changent les pluies en ondées, les « montagnes en rochers stériles , les plaines en champs brûlants, et « l'influence qu'elles ont sur la santé de l'homme n'est peut-être pas
Seite 136 - L'avidité de jouir a dévoré en peu d'années la ressource de l'avenir : les montagnes, ouvertes par la charrue, n'ont montré bientôt qu'un roc nu et stérile; chaque sillon est devenu un ravin; la terre végétale, entraînée par les orages , a été portée dans les rivières, et de là dans les parties inférieures, où elle sert chaque jour à l'attérissement des portions les plus basses et les plus marécageuses.
Seite 161 - Les forêts et les bois, tant nationaux que particuliers, ont souffert des déprédations considérables depuis la révolution ; un cri d'indignation s'élève.... Il faut être sur les lieux pour s'en faire une juste idée.... Plus on est révolté, moins on conçoit qu'il se soit commis de tels délits sous les yeux de tant d'autorités surveillantes.
Seite 158 - L'hiver dure longtemps. — La température varie dans la même journée ; la grêle menace jusqu'à l'instant de la moisson. « Les torrents sillonnent les flancs des montagnes... au moindre orage ils grossissent, roulent des rochers et renversent tout; ils menacent les villes et les villages , et couvrent les environs de ruines et de débris.
Seite 139 - Les acquéreurs se sont empressés de détruire beaucoup de futaies et d'avenues, dépendantes des anciennes possessions des émigrés. Les landes de ce département sont de vastes plaines incultes et sauvages, couvertes de bruyères. . . Elles furent jadis des forêts; on en enlève la terre végétale et on laisse à nu le roc, ou une couche de glaise compacte, à laquelle le laps d'un siècle ne rendra pas la végétabilité.
Seite 25 - Nous avons donnée au rétablissement de cette noble et précieuse partie de notre domaine, que Nous la voyons aujourd'hui en état de refleurir plus que jamais et de produire avec abondance au public. tous les avantages qu'il en peut espérer, soit pour les commodités de la vie privée, soit pour les nécessités de la guerre, ou enfin pour l'ornement de la paix et l'accroissement du commerce, par les voyages de long cours dans toutes les parties du monde.
Seite 25 - ... de Nous faire rapporter toutes les ordonnances, tant anciennes que nouvelles, qui concernent la matière afin que, les ayant conférées avec les avis qui Nous ont été envoyés des provinces par les commissaires départis pour la...

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