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TABLE DES MATIÈRE S.

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proviennent la dureté et le goût désagréable de celui qu'on recueille auxenvirons de Paris, III, 289. Moyens employés pour le conserver et l'améliorer , 290. Opérations de l'ouiller, de le tirer au clair et au clair fin, 291. Qualités nouvelles qu'il acquiert par la clarification, 292. Du soufrage, 203. Ce que c'est que le vin muet, 293. Opération du soutirage, ses avan296. Précautions tages, qu'elle exige, 297. - Du collage, 298. Emploi de la colle de poisson, des blancs -d'oeufs ou de la gomme arabiProcédé pour la que, 299. clarification du vin troublé par la lie, 3oo. Vaisseaux et lieux dans lesquels il se conserve et s'améliore, 301 et suiv.

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Des maladies du vin et de sa dégénération, 304. - Précautions qu'exigent les vins délicats et fins, ibid. De la graisse et de l'acidité, 305 ét suiv. Comment on peut re connoître dans le vin la sophistication de la litarge, 309. → Recettes diverses pour corriger l'acidité des vins, ibid. et suiv.

Du goût de fût, 310. - De l'amertume et des fleurs de vin, 311. Vinaigre des quatre voleurs, recette, II, 159. Vipères. Traitement de leurs morsures, II, 286. Voisinage (du) et de la considé ration en province, II, 167. Volailles. Une bonne ménagère doit régler leur quantité sur les provisions dont elle peut dis

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poser, I, 310. Leurs maladies, 313.

8 et suiv.

Volnis. Après une expatriation de dix ans, revient en France avec sa famille, I, 1. — Sensations qu'il éprouve à son retour dans ses terres, ibid, et suiv. Retrouve des serviteurs fidèles et des cœurs reconnoissans, 6. Souvenirs des deux époux Veulent désormais s'établir à la campagne, et cultiver leur propriété, 12. Lecture d'une nouvelle maison rustique composée pour l'éducation de leurs enfans, 16 et suiv. Eloge qu'il fait de la vie champêtre, 167. Va, avec toute sa famille, au-devant de son ancien curé, revenant d'une terre étrangère, II,

2.

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Construction de la chapelle et rétablissement du village, ibid. et suiv. Ses réflexions sur le voisinage et la considération en province, 167. - Autres sur les changemens survenus dans la pratique de la médecine, 176 et suiv. Autres sur la dignité et l'utilité de l'agriculture, 390. Son en

trée et celle de sa famille dans
le château nouvellement bâti et
meublé, III, 1 et suiv.-Réu-
nion de toute sa famille, 434 et
suiv.

Vomissement. Móyens de l'arrê-
ter, II, 308.
Yeux. Opération de la cataracte,
II, 235.
Découverte de M.
Daniel à ce sujet, 236.
cette pour les yeux, 32r.
Zanetti. (le docteur) Cité, II,

315.

-

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Zell. (le docteur) Cité, II, 268,

FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES.

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NOUVELLE

MAISON RUSTIQUE,

POUR SERVIR

A L'ÉDUCATION DE LA JEUNESSE.

CHAPITRE PREMIER.

Retour en France d'une famille émigrée.

APRÈS

PRÈS une expatriation de dix années, Volnis qui, jadis possesseur d'une grande fortune, occupoit un rang distingué à la cour, rentra en France en 1801, avec Elmire sa femme, et ses deux enfans, Charles et Julie, le premier âgé de quinze ans, et la seconde de seize. Volnis se rendit d'abord à Paris, pour y terminer quelques affaires; ensuite, ayant recouvré une terre qu'il possédoit en Bourgogne, il partit avec sa famille pour aller s'y établir et s'y fixer. En arrivant dans cette terre autrefois si belle et si bien cultivée, Volnis éprouva les sensations les plus douloureuses; c'étoit là que, né dans l'opulence et la grandeur, il avoit avec con

fiance, avec délices, jeté ses premiers regards sur l'impénétrable avenir, et fait les premiers rêves de l'ambition: chaque pas lui présente une affligeante réalité, remplaçant une douce illusion pour jamais anéantie. Chaque souvenir produit au fond de son âme un regret déchirant. La mélancolie qu'il voit empreinte sur les traits de sa compagne, et l'étonnement pénible et naïf de ses enfans, mettent le comble à sa tristesse. Durant les misères de l'exil et les amertumes de l'expatriation, il n'avoit pu s'empêcher de parler souvent à ses enfans de sa fortune passée; combien de fois il leur a dépeint avec complaisance cette somptueuse habitation, ces majestueuses avenues, ces bois dont il ne reste plus de vestiges, ce, magnifique château, dont les ruines même n'existent plus! Combien il leur a vanté l'amour de ses vassaux, et l'aisance de ce village, qui n'est plus maintenant qu'un amas de masures abandonnées! car l'intolérance et les persécutions de l'impiété, ont, dans le temps de la terreur, fait déserter les malheureux habitans!...... La foi s'étoit conservée pure dans ce canton, dont les possesseurs, depuis près de deux cents ans, avoient constamment donné l'exemple de toutes les vertus chrétiennes. Le bon curé, forcé d'abandonner les dons offerts successivement par les seigneurs

de ce lieu, les ornemens, les tableaux de son église, et de les livrer à la cupidité des tyrans, voulut du moins dérober à leur rage insensée le calice confié à sa garde, et, pour le sauver, il prit la fuite, chargé de ce précieux dépôt. A l'abri de l'oppression, il n'oublia point, sur un rivage étranger, que l'offrande la plus agréable au rédempteur est le sacrifice généreux de tout ressentiment: en célébrant les saints mystères, en tenant dans ses mains le vase sacré qu'il avoit préservé d'une horrible profanation, ce vase rempli du sang d'un Dieu qui s'immola pour racheter tous les hommes, le digne pontife de Jésus-Christ pria toujours pour ses persé cuteurs et pour le salut de sa patrie. Les habitans de sa paroisse, privés de leur seigneur, de leur saint pasteur et de l'exercice de leur culte, abandonnèrent le village qui les avoit vu naître; ils traversèrent en pleurant les champs fertilisés par eux, et dont des mains impies et sanguinaires devoient recueillir la récolte; que de travaux perdus!........ Mais la troupe fidèle emportoit avec elle des trésors plus précieux que tous les biens de la terre : la piété, l'innocencé, des mœurs, des bras robustes et l'amour du travail. Cependant une seule ancienne habitation subsiste encore au milieu de ces débris, c'est celle du fermier..... Ce vieux serviteur est encore

là avec sa famille; Volnis, en découvrant et en reconnoissant sa maison, tressaille; il éprouve, en contemplant cette humble habitation, tout l'étonnement que peut causer l'aspect du plus antique monument préservé du ravage des siècles!..... L'homme a sans doute le droit de quitter son pays, lorsqu'il n'a plus de liberté dans l'exercice de son culte, et que la tyrannie lui ravit toute sûreté personnelle; mais combien on doit admirer le courage de celui qui, décidé à devenir, s'il le faut, le martyr de la foi, reste au milieu des dangers, et brave ainsi les persécutions et la mort, dans l'espoir d'être utile à la patrie, ou par des motifs particuliers d'attachement et de reconnoissance! Le fermier de Volnis, le vertueux Girard, s'étoit flatté de pouvoir sauver quelques papiers importans et quelques effets précieux appartenans à son maître; et cette idée le retint, malgré les craintes que devoit lui donner son attachement reconnu pour Volnis. La Providence bénit son zèle, et le préserva de tout malheur; il eut la satisfaction de revoir son maître, et de lui remettre une cassette qui renfermoit en effet des papiers intéressans, sans lesquels Volnis auroit eu à soutenir des procès ruineux dans sa situation. Le bon Girard avoit encore sauvé quelques bijoux, plusieurs pièces d'argen terie, et le portrait du père de son maître;

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