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Finsbury-Circus, 60,000.
St-James Square, 50,000.
La société royale, 44,000.

Le nombre des doubles du British museum est de 52,000.

133. Bibliotheca Tieckiana. Catalogu la bibliothèque célèbre de M. Ludwig Tieck, qui sera vendue à Berl déc. 1849 et jours suivants, par MM. A.

Asher et Ce. Berlin, Trov.zch, 1849, in-8o de 362 pp.

Ce génie si franchement original, cet esprit charmant, à la fois si frais, si gracieux et si profond, n'est pas seulement un grand poëte et un critique du premier ordre en fait de compositions dramatiques, mais un bibliophile et un bibliologue capable de prendre place à côté des Ebert et des Brunet. Sa bibliothèque, admirablement composée, contient un choix exquis de tout ce qui pouvait servir à ses études : la littérature comparée y offre des richesses étonnantes que les réclames de M. Asher font encore mieux valoir: on sera surtout étonné en parcourant les divisions consacrées à l'Espagne et à l'Angleterre. Shakspeare et Calderon y resplendisoent dans toute leur gloire.

134. Index dissertationum, programmatum et libellorum quibus singuli historiæ N. T. et antiquitatum ecclesiasticarum loci illustrantur. Congessit et disposuit, M. J.-E. Volbeding. Lipsiæ, Dyck, 1849, in-8o de 14 et 176 pp.

M. Volbeding a commencé depuis quelque temps la publication d'un Thesaurus commentationum selectarum et antiquiorum et recentiorum illustrandis antiquitatibus christianis inservientium. C'est un choix de textes. Maintenant il nous donne une bibliographie aussi complète que possible, des écrits dont il rassemble les meilleurs et les plus instructifs. Cette monographie est rédigée avec tout le soin que les bibliographes allemands savent mettre à ce genre de répertoires.

135. Bulletin du Bibliophile. No 5 et 6. Neuvième série. Paris, Techener, 1849, in-8°.

pp. 163-476. Recherches sur les débuts de l'imprimerie dans quelques villes de France. TOULOUSE, par M. Desbarreaux-Bernard.

Le premier livre imprimé à Toulouse est de l'an 1476: Repetitio solemnis rubrice de fide instrumentorum, petit in-4o goth. de 108 feuill. à longues lignes, sans chiffres, réclames ni signatures, avec initiales dessinées à la main et paraphes rubriqués.

pp. 482-195. Notices bibliographiques sur des livres peu connus, par MM. Apollin Briquet, Paul de Malden et Taillandier.

pp. 196–206. Revue des ventes, par M. Jules Techener.

Il sera mis incessamment en vente, chez ce libraire, la liste des guillotinés, formée de 9 numéros de 32 pp. chacun et un suppl. de 19 pp. Ensemble 307 pp. L'an II de la République française. Paris, Morchard, Palais Egalité.

Cette liste doit délecter les régénérateurs de l'ordre social, les partisans de la fraternité qui ont adopté pour devise: Vive la guillotine!

436. Bibliographie de la France, no 45, samedi, 10 nov. 1849.

Le feuilleton contient, pp. 274-276, une notice sur les principales bibliothèques

de l'Europe, qui n'a pas toujours été puisée aux renseignements les plus exacts. La Bibliothèque Royale de Bruxelles est placée la 18e et dotée de 133,000 volumes, ce qui n'égale pas, à beaucoup près, le nombre des imprimés, sans compter les manuscrits, cartes, estampes et médailles.

On y signale comme la plus ancienne grande bibliothèque de livres imprimés, celle de Vienne qui date de 1440 (mais alors il était impossible qu'elle ne contint pas plus de manuscrits que de livres jetés en moule ou en caractères xylographiques).

Elle a, ajoute-t-on, été ouverte au public dès l'an 1575. Nous pourrions dire, en ne tenant pas compte de l'origine de l'imprimerie, dont l'auteur de l'article semble ne s'être pas nettement souvenu, que notre bibliothèque de Bourgogne est antérieure à celle de Vienne.

137. Bibliothèque universelle de Genève. Septembre 1849, 4e série, no 45. Genève, Joel Cherbuliez.

pp. 104-107. Examen par M. J. A. des lettres de M. A. Jubinal et G. Brunet, sur l'affaire de M. Libri.

M. J. A. pense qu'on entre dans une voie parfaitement fausse, et, à son sens, beaucoup plus funeste qu'utile à M. Libri. S'il est, en effet, question de simples dilapidations, on peut s'en tenir aux rapports officiels. M. J. A. est également convaincu de l'origine légitime de tous les livres dont parle M. Brunet. Mais là, dit-il, n'est pas le moins du monde le point important de l'affaire. Des commissaires experts ont reçu un mandat de la justice. Ce mandat ils l'exécutent ou ils l'ont exécuté, il ne le sait. Ils ont eu à leur disposition la bibliothèque et les collections de M. Libri. Ont-ils oui ou non trouvé dans cette bibliothèque ou dans ces collections des livres ou des pièces dont l'existence fût constatée dans un établissement public en France avant l'arrivée de M. Libri (1832)? Les livres et les pièces portentils des apostilles authentiques? est-on bien assuré que ce ne soient pas des exemplaires ou des doubles sortis légalement de l'établissement qui les renfermait?

· Voilà, selon M. J. A., et le bon sens se range de son côté, le cercle dans lequel doivent se circonscrire et les recherches des experts et la défense de M. Libri et les efforts de ses amis. Hors de là certains faits peuvent avoir leur intérêt, mais ne font absolument rien à l'affaire.

138. Bibliothèque universelle de Genève, nov. 1849. Genève, Cherbuliez, in-8o. pp. 379-381. M. J. A. examine les lettres de M. P. Lacroix à M. Halton, juge d'instruction, au sujet de l'incroyable accusation intentée contre M. Libri; il persiste à penser que les amis de ce savant sont dans une fausse route et qu'ils ont l'air de vouloir égarer le public et de faire violence à l'opinion en injuriant les adversaires de M. Libri et en substituant des commérages à la discussion des faits, dont, au surplus, les plus importants sont tenus jusqu'à présent dans le secret. 144. Boletin bibliografico espanol y estrangero. Madrid, Monier, no 19 (ano X), oct. 1, 1849, in-8°.

On y annonce la suite du tome XIII de la colleccion de documentos ineditos por la historia de Espana, par MM. Salva et Baranda.

439. Revue britannique, sept. 1849. Bruxelles, Meline, in-8°.

pp. 371-374. Un mot sur l'encre. Les anciens savaient mieux que nous donner à l'encre une couleur durable. Les encres modernes sont des préparations métalliques, et, par cette raison, elles sont sujettes à être altérées par l'action de l'atmosphère. La cause de la supériorité des encres d'autrefois a été étudiée avec soin et expliquée d'une manière satisfaisante par le professeur Traill. Il paraît que, jusqu'au XIVe siècle, les encres employées pour les manuscrits étaient, presque sans exception, des liquides dans lesquels la matière colorante principale était une substance, non pas métallique, mais carbonacée.

Mais à partir du XIVe siècle, on commença, au grand désespoir des amateurs de manuscrits, à faire usage d'une composition assez semblable à notre encre actuelle. C'est de là, comme règle générale, que date cette masse de manuscrits illisibles, à teinte jaunâtre, rougeâtre ou verdâtre, qu'aucun procédé ne peut rendre à la vie. Quoiqu'il soit probable qu'on introduisait quelquefois des ingrédients métalliques dans l'ancienne encre, on ne saurait douter cependant que la solidité de couleur qui la distingue ne soit due entièrement à la matière carbonacée que l'on employait dans sa composition.

140. SERAPEUM... Herausgegeben von Dr Naumann. Leipzig, T. O. Weigel, no 17, 15 sept. 1849.

pp. 257–266. Faut-il, dans une bibliothèque publique, ranger les livres suivant un système scientifique, oui ou non? par le Dr en théol. J. N. Germar, de Heyde, dans le Holstein.

Cette question est originale. M. Boehmer, bibliothécaire de Francfort, l'a résolue négativement, du moins à en juger par ses œuvres; M. Germar, lui, croit que l'on peut suppléer à l'ordre matériel scientifique par de bons catalogues. Dans cette opinion il y a quelque chose de vrai. Cependant nous préférons l'ancienne coutume, à condition que la classification n'ait pas la vanité d'être trop savante. Ces bibliothécaires si ferrés sur les distinctions prétendûment philosophiques, si passionnés pour la division à l'infini, vont droit à la confusion et au cahos.

pp. 266-270. Inscriptions singulières ajoutées à certains manuscrits du monastère de Neubourg, dans la basse Autriche, par le chanoine tréfoncier, H.-J. Zeibig.

141. No 48, 30 sept. 1849.

pp. 273-283. Des manuscrits de Mathias Corvin, qui se trouvent dans les bibliothèques publiques, par E. G. Vogel, de Dresde.

Le savant bibliographe renseigne 93 manuscrits qui ont appartenu à ce souverain de la Hongrie et qui se trouvent dispersés en Europe.

Notre magnifique Missel, qu'admirent tous les étrangers grands et petits, est le 37e. Il est mal désigné comme étant de format in-4o et on a oublié de citer les notices que lui ont consacrées M. Chevalier, dans le tome V des anciens Mém. de l'Acad. de Bruxelles, et M. Frcoheur dans le Messager des sciences historiques.

442. Serapeum... herausgegeben von Dr. R. NAUMANN. No 21. Leipzig, 15 nov. 1849, in-8°.

pp. 321-328.

Suite de l'extrait de la lettre de M. Libri à M. de Falloux, sur les pertes es→ suyées par les bibliothèques de France, par le Dr. Brandes, de la bibl. royale de Berlin.

pp. 329-331. Lettre d'indulgence en placard, par le Dr. F. L. Hoffmann de Hambourg.

pp. 333-336. Commencement d'une notice sur le Dr Dibdin, tirée du Gentleman's Magazine, 1848, vol. XXIX, S. 89, 338.

143. Athenæum, nov. 1849, London, Francis, in-4o.

pp. 1136-4158. Sur les bibliothèques publiques de l'Europe. Il n'y est pas question de la Belgique.

144. Swenska Bibliographi. Stockholm, Norsted, in-8°, 8 pp. par mois.

Le n° d'avril indique un ancien poëme suédois sur les échecs: De ludo Schacchorum seu de moribus hominum et officiis nobilium ac popularium. Poema succanum vetustum e codice M s. bibl. reg. Univ. Haun. nunc primum editum. Præs. Ernestus Rietz, Respp. Abrah. Gustavus Wallander, Martinus Wiberg (et) Magnus Nordlinch. III, IV (et) V. Lundæ, typis Berlingianis, pp. 47–40. 145. Bibliotheca america. Catalogus of American publications, including reprints and original works from 1820 to 1848 inclusive. Compiled and arranged by O. (Orville) A. Roorbach. New-York, Orville, A. Roorbach, 1849, gr. in-8o de IX (XI) et 357 (360) pp.

Ce catalogue, fort bien imprimé, est malheureusement rédigé selon la méthode des libraires anglais. C'est-à-dire qu'il est disposé par ordre alphabétique (et là n'est point le mal), que les titres exprimés le plus sèchement possible, sont rangés tantôt d'après le nom de l'auteur, tantôt d'après le premier mot; et, ce qui est le défaut le plus grave, que l'année de la publication n'est jamais indiquée. A la fin est un supplémeut consacré à la jurisprudence et aux impressions d'Etat.

FIN DU TOME SIXIÈME.

DE RG.

TABLE

DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE SIXIÈME VOLUME.

I. Histoire des livres et des bibliothèques.

Pages.

Supplément au Dictionnaire des livres condamnés (voy. t. V, p. 337).
Du prix d'impression des livres au XVIe siècle. Béthune.

42

Tableau du mouvement de la presse allemande depuis la foire de Leipzig.
Une impression de Jean de Westphalie.

16

47

Bibliothèque russe-française. Lermontof (Michel).

20

Suite. Les deux Chouvalof.

123

Table des dessins et des peintures de divers artistes que contient l'album dantesque de S. A. R. le duc Jean de Saxe.

De quelques ouvrages peu connus relatifs à l'histoire de la typographie.

26

57, 107

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Recherches nouvelles sur les livres imprimés sur peau-vélin.

165

La presse espagnole en Belgique (v. t. V, p. 434).

174, 265, 284, 340

Bibliothèque de M. Guillaume Libri.

Ancienne bibliothèque de St-Vaast, à Arras.

Bibliothèque du marquis du Roure.

Note sur une ancienne comédie italienne peu connue.

Archives et bibliothèque de l'ancienne abbaye de St-Ghislain, dans le Hainaut.

420

249

222

224

243, 368

Prix d'anciennes éditions de poëtes français du XVIe siècle.

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Lettre de M. Pericaud-Breghot sur une épigramme citée par Voltaire et sur

259

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