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LUC. Non dubitar ch'io li torrò la uita.

PEL. Io non dubito niente, lor chi so in alto;

Hui, Luccio brauo dalli vna ferita,

Potta di quindaualle, ve che salto;

Tu se' piu valent' huom che' valent' huomini,
Oime dro; ò gl' in arpica in alto.....

G. BRUNET, de Bordeaux.

HISTOIRE DES AUTEURS, DES BIBLIOPHILES, DES IMPRIMEURS,
CORRECTEURS, LIBRAIRES, FONDEURS, RELIEURS, ETC.

Auteurs qui ont été ou sont encore calligraphes, imprimeurs,correcteurs, libraires, fondeurs, relieurs, etc.

PREMIER ARTICLE.

1. ALKAN (aîné), ancien typographe, à Paris, a publié les

Annales de la Typographie française et étrangère, journal spécial de l'imprimerie, de la fonderie, de la gravure, de la librairie et de la papeterie.

Ce journal mensuel parut le 1er sept. 1838. Nous pensons qu'il n'a guère survécu à la troisième année.

Parmi les collaborateurs de M. Alkan on remarque M. CHARLES SCHILLER, typographe, et M. SCOTT, ancien prote.

M. Alkan a bien voulu nous faire cadeau de trois exemplaires en papier de diverses couleurs d'une Notice bibliographique sur la bibliothèque de M. Vivenel, architecte, entrepreneur général de l'hôtel de ville de Paris. Paris, H. Fournier et C, 1845, in-8° de 16 pp. Il a fait plusieurs communications au Bulletin du Bibliophile de M. Techener.

2. ALMEIDA (Candido d'), réfugié espagnol, s'établit comme imprimeur à Bruges, où il rédigeait le Journal de la Flandre occidentale. Il a publié, entre autres, sous le voile de l'anonyme :

LE BIBLIOPHILE BELGE. T. VI.

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Charles IV, ses malheurs et ses droits. Bruges, de l'imprimerie du Journal de la Flandre occidentale, 1818, petit in-4° de 24 pp.

Les exemplaires de dépôt portent une déclaration écrite par d'Almeida lui-même qui se déclare auteur de cette brochure. Voici encore un autre de ses écrits:

Notice descriptive du tableau représentant la sainte famille, peint par M. P. Van Nuffel, président de la société royale des beaux-arts, à Gand, présentée à la société par CANDIDO D'ALMEIDA, membre effectif. Gand, G. de Busscher, s. d., 8 pp. in-8°.

Éloge emphatique d'une croûte déplorable.

Au mois d'octobre 1817, M. d'Almeida fonda à Gand les Annales belgiques des sciences, arts et littérature qui passèrent en d'autres mains en 1818.

3. AUBERT (David) de Hesdin.

Copiste et traducteur du duc de Bourgogne, Philippe le Bon. Voy. le comte Léon de Laborde, les Ducs de Bourgogne, 2e partie, t. I, p. CX.

4. BADIUS (Jodocus), ou Josse Bade, né à Assche, en 1462, mort à Paris en 1555. Correcteur chez Jean Treschel, à Lyon, dont il devint le gendre et l'associé, il s'établit à Paris en 1499. Il obtint vers 1507 le brevet d'imprimeur de l'Université.

Cet illustre typographe n'est pas moins renommé comme sa

vant.

5. BADIUS (Conradus), fils de Josse, exerça aussi l'art de l'imprimerie, et traduisit en 1560, le premier et le deuxième livre de l'Alcoran des Cordeliers; cela devait le conduire tout droit à Genève, où il se retira en effet en 1561, et où il mourut professant les opinions de Calvin.

Les trois filles de J. Bade ne dérogèrent pas; Catherine épousa Michel Vascosan, imprimeur du roi, Jeanne donna sa main à Jean Roigny, imprimeur-libraire, et Perette ou Pétronille eut l'honneur de s'unir à Robert Estienne, le premier de ce nom dans la grande dynastie de ces érudits et de ces typographes.

Voilà sans doute de magnifiques lettres de noblesse.

Voy. Hoyois (Emmanuel), p. 228.

6. BERANGER, le célèbre lyrique, fut d'abord garçon de café avant d'entrer à Péronne, comme compositeur, chez l'imprimeur Lai

ney, d'où il passa en qualité de commis dans les bureaux de l'Université de Paris.

7. CARON (J.) typographe, auteur de

Guerre aux banquets (à-propos), Paris, Vrayet de Surcy, 1849, in-8° de 2 pages.

8. DEBURE (Guillaume-François), le jeune, libraire, né à Paris, en janvier 1731, mort le 15 juillet 1782, bibliographe distingué.

Biographie Universelle, X, 627, article de M. A. Beuchot.

9. EGRON (A). Ancien imprimeur-libraire de Paris.

Nous connaissons de lui le prospectus d'un ouvrage intitulé: Souvenirs d'un imprimeur parisien de 1798 à 1825; mélanges typographiques et bibliographiques, promis en 2 vol. in-8°.

Ce prospectus en 7 pp. in-8° a paru en 1847, avec la table des matières. On y annonce l'histoire de l'imprimerie à Tours et à Orléans ainsi que celle des premiers typographes, leurs devises, insignes, armes, portraits, un chapitre sur les correcteurs et protes, d'autres sur les imprimeries particulières, royales et clandestines, sur les imprimeries célèbres de notre époque, sur l'imprimerie belge, sur l'histoire abrégée de la librairie, etc., etc.

10. GOBET (Denis), libraire à Paris; voir notre t. II, pp. 474-76. 11. GOESIN-VERHAEGHE (P. F. de), imprimeur à Gand; on lui doit le

Catalogue d'une collection de médailles grecques et romaines et de livres de numismatique (du cabinet de M. l'abbé Ghesquière). Gand, 1812, in-8°.

12. HoYois (Henri-Joseph), né à Mons le 15 janvier 1749, mort à Kehl le 3 décembre 1785; imprimeur-libraire à Mons par patente du 19 août 1772. Il a laissé des pièces fugitives dont son petit-fils a annoncé la publication, à 50 exemplaires!

Il a fait imprimer lui-même une Bibliographie des Pays-Bas, avec quelques notes, à Nyon, en Suisse, Natthey et compagnie, 1785, in-4 de 8 et 84 pp.

Voy. Ad. Mathieu, Biographie montoise, pp. 186-191.

13. Hoyois (Henri-Joseph), fils du précédent, né à Mons, le 20 sept. 1775, mort dans la même ville le 9 oct. 1841; imprimeur-libraire éditeur.

On a de lui:

Musée bibliographique: collection d'ouvrages imprimés et manuscrits, dont le moindre prix est de mille francs.

Il a laissé, en outre, en manuscrit, plusieurs ouvrages relatifs à la bibliographie.

Ad. Mathieu, Biog. montoise, pp. 192-200.

14. Hovois (Emmanuel), fils du précédent; imprimeur à Mons. Il est auteur d'une

Notice sur Josse Bade, insérée dans la 3o liv. du t. II des Mémoimoires et publications de la société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut, et tirée à part, in-8o de 22 pp., papier de couleur. · 15. KILIANUS (Corneille) ou Van Kiel, né à Duffel avant le milieu du XVIe siècle, mort à Anvers en 1607 après avoir été cinquante ans correcteur chez Ch. Plantin et Jean Moretus, ainsi que l'annonce son épitaphe.

Son principal titre littéraire est son dictionnaire flamand dont la première édition est de l'an 1574. M. Van Hulthem, par une rencontre heureuse, l'acheta à Leeuwarden, en Frise, au mois de juin 1813. Elle est si rare que Paquot et Gérard Van Hasselt, à qui l'on doit la cinquième édition, ne l'ont pas connue. La 2o est de 1588, la 3o de 1599 et non de 1598, ainsi qu'on le dit quelquefois, attendu que la préface porte ce millésime, la 4o avec le supplément de L. de Potter, de 1606, et la 5o éd. enfin de 1777. V. Cat. Van Hulthem, IV, nos 23326, 23327, 23328, 23329, 23330, 23332, 23333.

Van Hasselt donne, dans la préface, un abrégé de la vie de Van Kiel et rapporte quelques témoignages très-flatteurs en faveur de son dictionnaire. Il aurait pu y ajouter celui du savant Ihre, Glossarium Suiogothicum, Upsaliæ 1769, 2 vol. in-fol. : Cornelius Kilianus Duflaeus, cujus Etymologicon Teutonicæ linguæ omni laude dignum est, sed tanquam vocabularium potius quam etymologicon.

Valère André attribue à Van Kiel la traduction latine de la description des Pays-Bas par L. Guicciardini, publiée par P. Montanus en 1612, Amst. in-fol. de 396 pp. sans la table.

Van Kiel a pris part à la publication suivante : Venationes ferarum, avium, piscium. Pugnæ bestiarum et mutuæ bestiarum, depictæ à JOHANNE STRADANO edito a PHILIPPO Gallaeo, carmine illustratæ a C. KILIANO DUFFLAEO. In-fol. obl. s. 1. (Anvers) ni d. Les estampes au nombre de 104, sont gravées par Jean et Adrien Colaert, Charles

de Mallery, Corneille Théodore et Philippe Galle. Au bas de chacune se trouve un quatrain ou un distique de Van Kiel.

Cf. Paquot, Mémoires, éd. in-12, I, 112-116.

16. LOTTIN (Aug. Mart.) libraire, à Paris, imprimeur du Dauphin. Le Journal des savants, Janv. 1756, pp. 15-23 et février suiv., pp. 75-85, contenait deux lettres sur l'imprimerie par un anonyme qui semble, d'après ce qu'il dit, appartenir à la librairie et qui insistant sur le peu de progrès que l'art typographique avait fait selon lui, critique plusieurs éditions modernes annoncées comme des chefsd'œuvre; entre autres celles de Hollande que le censeur ne juge comparables sous aucun rapport aux volumes sortis des presses des Elseviers; il blâme surtout leurs caractères serrés et étranglés. Dans la seconde lettre il s'occupe des graveurs et fondeurs et rappelle que Nicolas Janson, disciple de Schoeffer, inventa le caractère appelé romain et qu'il fut surpassé par Simon de Colines, puis il revient à son examen.

Dans le Mercure de France, mai 1756, pp. 121-127, Fournier l'aîné, graveur et fondeur, inséra une réponse à propos d'une erreur de fait échappée à l'anonyme sur les poinçons et frappes de Garamond et de Le Bé qu'il prétendait être sortis de France et dont Fournier était le seul possesseur.

De son côté Lottin voulut défendre l'honneur des imprimeurs contemporains, ce qu'il essaya dans l'écrit suivant :

Seconde lettre à Messieurs les auteurs du Journal des sçavants (sic), au sujet de deux lettres sur l'imprimerie, etc. juin, pp. 424-455.

Il y fait entre autres une remarque curieuse, c'est que les 9 volumes du Cicéron de l'abbé D'Olivet sont si bien distribués que chacun a la même quantité de pages.

Nous n'avons pas trouvé de première lettre dans le Journal des savants; cette première épître n'est indiquée non plus ni par M. A. Beuchot, dans la Biographie universelle, XXV, 86, ni par l'auteur de la France littéraire.

L'anonyme ne put digérer la critique de Lottin et y fit une réplique l'année suivante, ainsi qu'à Fournier, septembre 1756, 579-587, 587-589, octobre, 655-667. Dans cette réplique on tance vertement Lottin d'avoir admis l'existence de Coster. » On embarrasserait bien » M. Lottin, dit l'anonyme (p. 665) si on le priait de citer quelque » édition, grande ou petite, bonne ou mauvaise, que l'on pût attri

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