Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

et de la bonne plaisanterie les utopies ridicules, souvent effroyables, au moyen desquelles on prétend refaire la société.

44. SERAPEUM... herausgegeben von Dr. ROBERT NAUMANN. Leipzig, 1849, in-8°. Nos 3 et 4.

pp. 33-44. Manuscrits danois de la bibliothèque de Stockholm, particulièrement ceux qui concernent l'histoire, décrits par C. Molbech, trad. en all. par M. E. Zoller de Stuttgart (fin).

pp. 42-48. Littérature judaïque allemande par M. de Steinschneider (suite). pp. 49-61. Recherches pour la connaissance des anciennes bibliothèques, par M. Merzdorf, bibliothécaire à Oldenbourg.

I. Brême. II. Borderholm; ancien catalogue en latin. III. Lubeck. Catalogue en atin de l'an 1297.

pp. 61-62. Encore un ancien livre de cuisine en allemand, par le même.

pp. 62-63. Bibliothèque du Sinaï, tiré de Ritter, Erdkunde, Th. XIV, pp. 644-646. 42. Algemeenen Konst en Letterbode, no 31, 1848.

Article de M. J. J. Noordziek sur la statue de bronze qu'il a proposé d'ériger à Laurent Coster.

No 35 et 36.

Le même sur les dépôts d'archives de la Hollande.

43. Messager des sciences historiques. Gand, Hebbelynck, in-8o, année 1848, 4o livraison.

pp. 459-466. Notice sur J. B. G. Wallez, né à Gand le 18 février 1783. La partie bibliographique n'est pas entièrement complète.

pp. 526-27. Annonce du catalogue des manuscrits de la bibliothèque de Lille par M. A. Le Glay.

44. Notice sur un exemplaire unique des chansons de Namur par Jean Le Maire des Belges, par P.-C. VANDER MEERSCH. Gand, De Busscher, 1848, in-8o de 14 pp. (Extrait des Annales de la société royale des Beaux-Arts et de littérature de Gand).

M. Vander Meersch révèle aux amateurs l'existence d'un opuscule qui a échappé aux investigations de ses devanciers. C'est une plaquette de six feuillets in-8o, gros caractère gothique à longues lignes, sans chiffres ni réclames, mais avec les signatures a1-a111, imprimé à Anvers, en 1507 par Henri Heckert Van Hombourg. Cette relique appartient à M. Brisart de Gand; elle provient du libraire Crozet de Paris, lequel l'avait acquise à la vente de Richard Heber, à Londres.

Le texte composé de 312 vers célèbre un avantage remporté par les Namurois sur la troupe auxiliaire que la France avait accordée au duc de Gueldre pour envahir la Belgique, après la mort de Philippe le Beau.

Il doit s'être glissé, à plusieurs reprises, une faute d'impression assez singulière dans les citations, jeli pour li ou celi.

Grand veneur fut jeli (li) seigneur de Spontin, etc.

A la même page Lanoz est mis pour Là nos...

Il ne fallait pas écrire non plus, pardon de cette remarque, Jean Lemaire des

Belges, mais de Belges, ce nom désignant Bavai et non pas la Belgique, et l'auteur, au surplus, écrivant lui-même de cette dernière façon.

45. A toutes les personnes qui se sont intéressées pour ou contre la souscription de la librairie avec primes. Signé L. MATHIAS (Augustin), libraire-éditeur, propagateur des bibliothèques scientifiques-industrielles. Paris, 20 nov. 1848. Paris, Claye et Taillefer, 8 pp. in-8°.

Il s'agit des moyens de donner du travail à tous ceux qui appartiennent à l'imprimerie ou à la librairie, ces deux industries que leurs imprudences et leur immoralité avaient rendues si chancelantes, avant que la révolution de 4848 leur eût porté le dernier coup. On y cite une Lettre aux éditeurs de Paris sur la création d'une constitution de crédit pour la librairie, par M. CH. LABOULAYE, 1848, in-8°.

46. Lettre à M. de Falloux, ministre de l'instruction publique et des cultes, contenant le récit d'une odieuse persécution et le jugement porté sur cette persécution par les hommes les plus compétents et les plus considérables de l'Europe; suivie d'un grand nombre de documents relatifs aux spoliations qui ont eu lieu, à différentes époques, dans les bibliothèques et les archives de la France, par G. LIBRI, membre de l'institut, etc. Paris, Paulin, 1849, in-8° de XVI et 327 pp.

M. Libri a été indignement calomnié, c'est un fait qu'on doit reconnaître après avoir lu avec impartialité sa double apologie. L'échafaudage élevé perfidement contre lui, s'écroule sous son argumentation si claire et si précise. Nous donnerons incessamment un extrait étendu de ce nouveau factum qui est en même temps un ouvrage important de bibliologie.

DE RG.

HISTOIRE DES LIVRES ET DES BIBLIOTHÈQUES.

LÉGENDE BIBLIOLOGIQUE.

Lorsque Guillaume le Conquérant rétablit le monastère de Jumiéges, le premier abbé, Théodoric, qui avait une belle écriture, voulut occuper tous ses religieux à faire des copies, et, comme ceux-ci s'y prêtaient avec peine, il leur raconta qu'un moine dissolu, mais excellent scribe, était mort et allait être condamné à l'enfer, lorsque son ange gardien se rappela un volume sur la loi divine qu'il avait autrefois copié. Il courut aussitôt le chercher, et, comme à chaque péché rappelé par le diable, il présentait, pour le racheter, un des beaux fleurons du volume, il se trouva, tout compte fait, qu'il y avait plus de lettres que de péchés, si bien que le mort fut admis à une des meilleures places du paradis (1).

LIVRES RARES OU PEU CONNUS.

Recueil des choses advenues en Anvers, touchant le fait de la religion, en l'an MDLXVI. s. 1., d. ni nom d'impr. in-16, dern. sign. F. 5. (Cat. Van Hulthem, no 27815).

Ce volume est de la plus grande rareté. Une note du catalogue Van Hulthem assure qu'il s'en vendit deux exemplaires, en 1776, chez M. Verdussen, à Anvers, où l'un fut acheté 52 florins de change par l'imprimeur Dours, pour mademoiselle la comtesse d'Yvés, l'autre 41 florins par Des Roches, secrétaire perpétuel de l'académie de Bruxelles (2). Cependant le catalogue de Verdussen ne renseigne qu'un seul exemplaire, première partie, p. 255, no 137, et je vois par les prix qu'une main sûre a marqués sur mon exemplaire, que ce livret n'a été vendu que 15 florins, avec trois autres articles de prix. Cela avertit de se défier des notes de certains catalogographes prompts

(1) Emile Souvestre, Revue des Deux Mondes, fév. 4849, Brux., in-8°, p. 614. (2) Catal. I, 238, no 137.

LE BIBLIOPHILE BELGE, T. VI.

15

à exagérer la valeur des volumes qu'ils décrivent. On dirait que la peine qu'ils prennent de les inventorier en centuple le mérite.

En publiant les instructions de la gouvernante Marguerite et du roi Philippe II, pour l'observation des édits de l'empereur Charles V et des ordonnances du concile de Trente, l'éditeur confond l'inquisition d'Espagne avec celle qui était déjà connue aux Pays-Bas, car le roi dit expressément : Quant à ce qui touche les inquisiteurs de la foy, Sa Majesté encharge à Son Altesse de tenir la main que les dits inquisiteurs soyent favorisez en ce qui touche l'exercice et administration de leur charge, en tout ce qui convient au bien et sustentation de la religion, estant l'intention de Sa Majesté que la dite inquisition se face pas les dits inquisiteurs, comme elle s'est faite jusques à maintenant, et comme il leur appartient par droits divins et humains, et que cecy n'est chose nouvelle, puisque celle a toujours esté faite ainsi du temps de feu Sa Majesté impériale et du sire, etc. M. le baron De Gerlache avait déjà fait une remarque analogue dans la belle introduction à son Histoire du royaume des Pays-Bas.

Suivent les représentations de la noblesse et des bourgeois d'Anvers avec les réponses, apostilles du prince d'Orange, etc.

DE RG.

LIVRES IMPRIMÉS PORTANT DES DATES FAUSSES.

Diercxsens, l'auteur de l'Antuerpia Christo nascens, etc., dit à la p. 269 du t. 1: Communis opinio habet artem typographicam cœpisse circa annum 1440 et ante hoc tempus non reperiri libros. Instituti mei non est illud inquirere. Interim notatum velim, quod in bibliotheca, jam a sesqui sæculo relicta ad usum pastoratus hospitalis nostri, habeatur liber in quarto, in cujus fine hæc impressa leguntur: PRAECLARISSIMUM OPUS VALESCI DE THARANTA REVEREN—

DISSIMI MAGISTRI NECNON ARTIS MEDICINE DOCTORIS FAMOSISSIMI FINIT FELICITER. IMPRESSUM LUGD. P. JOHEM CLEYN ALEMANUM. ANNO NOSTRAE SALUTIS MILLESIMO QUADRINGENTESIMO PRIMO DECIMO OCTAVO KAL. DECEMBRIS.

Cette même date de 1401 se trouve ailleurs exprimée en chiffres. Elle n'en est pas moins fausse. Panzer, Annales typographici, vII, 277, croit qu'elle a été mise par erreur au lieu de 1501, mais M. le Dr. Broeckx pense avec plus de probabilité que le Philonium de

« ZurückWeiter »