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Mechelen; 7 pages in-8°.

Semonce salutaire; 1 page in-8°.

Premier supplément au troisième volume, 8 pp. in-8°. Second supplément, 8 pp. in-8°, plus une page non chiffrée pour l'errata.

Tyd-reken-kundige beschryving der heerlykheid van Mechelen, etc., door G... T... Malines, de l'imprimerie de J. F. Olbrechts, de 32 pp. in-8°.

Tweede aflevering der heerlykheid van Mechelen, etc., de 27 pp. in-8°.

Derde aflevering der heerlykheid van Mechelen, 3 pages in-8o.

La fausseté démontrée du passage, Van Mechelen, etc., qui se trouve dans l'ouvrage : Mengelingen van Vaderlandsche inhoud, de M. Willems, 8 pp. in-8°, non compris 1 page pour l'avis qui se trouve à la fin.

De Putterye, thans het werk-huys van Weldaedigheyd binnen de stad Mechelen, 2 pages in-8°, non chiffrées.

L'éditeur a cru de joindre, pour l'intelligence du lecteur, l'extrait suivant du Journal d'Anvers et de la province, no 1, dimanche 1er janvier 1837, dont parle feu Monsieur Van Ael, dans sa lettre du 2 janvier, etc., 4 pages in-8°, non chiffrées. Miscellanées des agréments et désagréments que le garde honoraire des Chartes de la ville de Malines, Gyseleers-Thys, a essuyés du chef de son emploi par rapport de son officieuse obligeance pour aider ceux qui réclamaient son service, recueillis par G.-T. (Gyseleers-Thys), en mémoire de son oncle paternel. (Ce singulier opuscule fut imprimé par les soins de G.-T. peu avant sa mort, et n'a été distribué qu'à quelques amis du défunt.) De 20 pp. in-8° non compris le titre.

Voilà quelles sont les œuvres de celui qui fait l'objet de cette notice, mais qui est bien au-dessous, en fait de fécondité, de messire Hoverlant de Beauwelaere. On peut à juste titre le mettre au nombre des ÉCRIVAINS BELGES EXCENTRIQUES.

Le capitaine A. DE REUME.

CHRONIQUE ET VARIÉTÉS.

Manuscrit de Fénélon. - Il vient de paraître, à Douai, un mé→ moire de Fénélon, resté inconnu jusqu'à ce jour, et publié par les soins du laborieux bibliothécaire de cette ville. Le manuscrit autographe de l'illustre prélat gisait ignoré et caché dans un monceau de vieux papiers déposés au musée de Douai, lorsqu'il fut découvert par M. Duthilloul, qui l'a fait imprimer. Dans ce mémoire, qui paraît être des dernières années du dix-septième siècle, Fénélon combat l'avis émis par les états du Hainaut, de refuser aux habitants de cette province, alors sous la domination espagnole, l'autorisation de venir faire leurs études théologiques en France, au séminaire de Cambrai.

BIBLIOTHÉCAIRES. Louis-Philippe, cet horrible tyran, a traité avec autant de grâce que de générosité la compagne de son bibliothécaire qu'il appelle son ami, et s'est montré magnifique dans le dénuement auquel ses implacables adversaires l'ont réduit sans pudeur. Il lui a assigné une pension annuelle de 1800 francs.

Le 16 août 1848 est mort à Paris Anne-Jean-Philippe-Louis Cohen, bibliothécaire de Sainte-Geneviève, connu par ses traductions de l'allemand, de l'anglais, de l'italien, du russe, etc. Il était né à Amersfoort, dans les Pays-Bas, le 17 octobre 1781.

Mystifications de mauvais goût. Anciennes archives de Hainaut trouvées au château d'Enghien. - Depuis quelques années les journaux débitent toutes sortes de nouvelles scientifiques et littéraires, auxquelles, sans être trop crédule, il est permis d'ajouter foi, puisqu'elles ne sortent pas de la limite du vraisemblable et du possible. Elles n'en sont pas moins répandues dans le dessein de se moquer de ceux qui donnent innocemment dans le piége. Si le genre de plaisanterie dont Poinsinet fut autrefois la victime, pouvait avoir quelque mérite, ce serait en faisant croire ce qui est réellement incroyable. Mais qu'y a-t-il de si ingénieux à imaginer des faits vulgaires et qui rentrent dans les probabilités les plus triviales? Pourquoi s'appliquer à répandre des erreurs calculées, propres à jeter la perturbation dans la science? Des personnes bien élevées peuvent-elles re

chercher un plaisir aussi bête? Nous avons encore un exemple récent de ces pitoyables facéties. Les journaux quotidiens nous ont appris, le Messager des sciences historiques a répété et le Bulletin de la commission royale d'Histoire a dit, après lui, qu'on avait découvert au château d'Enghien, une partie des anciennes archives du Hainaut, et que le duc d'Arenberg les avait fait déposer à Mons. Or ici il n'y a pas plus de vérité que de sel et d'esprit. C'était bien la peine de se mettre en frais pour imaginer ce mensonge! Mais il a paru piquant de faire courir à Mons les amateurs de vieux diplômes et d'abuser de la confiance des savants.

-

Anonyme. Notre compatriote M. Vandenzande, fixé depuis longtemps en France, s'y est constamment délassé de ses fonctions de comptable en cultivant la poésie à la dérobée, car un financier serait perdu s'il était avéré qu'il sût faire des vers. M. Vandenzande en faisait et en fait encore, mais il se cache. Il n'a pas signé ses Fanfreluches; sa signature manque aussi à ses Fables (Paris, Didot, 1849, in-18 de VII et 328 pp.). Ces apologues, au nombre de 150, sont dédiés à M. de Stassart. Quatorze et le fragment d'un dialogue placé en tête de ce recueil, avaient déjà été insérés dans les Fanfreluches. Livres tirés à petit nombre. — M. Frédéric Rouveroy a fait d'abord des fables, puis des maximes qui sont comme la moralité d'une fable en expectative. Son recueil contiendrait vingt fois celui de La Rochefoucauld, mais heureusement ici l'abondance n'est pas stérile. M. Rouveroy a rajeuni souvent par un tour heureux quelque pensée connue; il en est aussi bon nombre qui lui appartiennent. La difficulté c'était en 'composant environ trois mille quatrains d'évier la monotonie. Si échapper entièrement à cet écueil était chose impraticable, M. Rouveroy l'a tourné aussi habilement que possible. Il a su également éviter le défaut de ces gens qui font des distiques démesurés et des quatrains d'une longueur assommante. Nous citerons ceux des siens qui regardent les livres :

Tous les livres chez nous ne sont mis en lumière

Qu'aux dépens seuls de leurs auteurs;

Puis ils vont lentement se charger de poussière
Sur les rayons des éditeurs.

Manquez-vous d'un ami? choisissez un bon livre.
Tout séjour lui convient, palais ou galetas;

Bien d'accord avec lui vous pouvez toujours vivre,
Et cet ami du moins ne vous trahira pas.

Chaque jour voit surgir sous un titre nouveau,
Des sujets répétés, que l'on répète encore;
On écrit ce qu'on sait, souvent ce qu'on ignore :

Les livres d'aujourd'hui ne sont plus qu'un fléau.

Celui de M. Rouveroy, qui n'est pas un de ces fléaux, il s'en faut de beaucoup, a paru d'abord, en 1847, sous la forme d'un petit in-18, puis en un gros in-8°. Le supplément imprimé sur papier fort, dans ce dernier format, contient VII et 248 pp., et n'a été tiré qu'à 50 exemplaires qui ne sont pas dans le commerce.

Circulaire autographiée de M. de Lamartine. - Qu'il est douloureux d'assister à la chute d'un beau génie, de le voir se débattre dans un misérable industrialisme et trafiquer de lui-même, avec le ton humilié d'un pauvre diable qui mendie des acheteurs! Ah! les hautes intelligences qui faillissent à leur devoir, sont punies sans doute en raison de la supériorité qu'elles ont compromise!

La déplorable circulaire de l'auteur des Méditations (1) a laissé un amer sentiment de tristesse à ceux qui voudraient respecter toujours la gloire et le talent. M. de Lamartine écrit de sa main au premier venu et l'assure qu'il sera inscrit dans son souvenir. Puissent tous ces noms obscurs lui épargner la cuisante mémoire de ses aberrations politiques, de ses faiblesses impardonnables, de ses inexplicables alliances!

DE RG.

REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.

36. Catalogue de la bibliothèque du dépôt de la guerre. Bruxelles, Lesigne, 4847, gr. in-8o de III et 541 pp., avec un tableau des divisions bibliographiques. Le dépôt de la guerre en Belgique est tenu avec une sollicitude très-éclairée. Des échanges réguliers établis avec les institutions analogues des pays étrangers et des acquisitions fréquentes en ont enrichi la bibliothèque, dont le catalogue rédigé méthodiquement contient 2787 numéros. Des tables alphabétiques des auteurs et des anonymes terminent le volume.

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dischen Literatur mit Einschluss der Schriften über Juden und Judenthum und eines Geschichte des judischen Bibliographie. Nach alfab. ordnung des Verfasser bearbeitet von DR. JULIUS FÜRST, Lehrer an der Univ. zu Leipzig. Erste Theil, A.-H. Leipzig, W. Engelmann, 1849, gr. in-8o de VIII et 449 pp.

Encore un de ces bons et profitables répertoires spéciaux, rédigés sous le pa-. tronage du libraire Engelmann. L'emploi fréquent de caractères hébreux a forcé de mettre le prix de ce volume à quatre thalers.

38. Catalogue de livres anciens, rares, curieux, en grande partie ornés de gravures; des dessins, des vieilles estampes, des ouvrages sur les beaux-arts, et d'un choix de livres précieux imprimés en Chine, composant le cabinet de M. K. L. A. ** P. de M., dont la vente se fera le lundi 16 avril 1849. 2e édition. Paris, Delion, 1849, in-8° de 140 pp.

La vente de cette bibliothèque commencée le 17 février 1848, fut interrompue au bout de quatre jours par les troubles qui précédèrent la révolution. On a réimprimé, sous une numérotation nouvelle, les vacations restées en suspens.

Le no 239 offre l'article suivant : Les visions de Mélinte, ou les triomphes de la valeur et de la piété dans les glorieux saints Conrard, comte de Friburg et de Furstenberg, Menard, comte de Hohenzollern, Gobert, comte d'Apremont, Guillaume, duc d'Aquitaine, etc., poëme, par DES HAYONS. Liége, 4637, in-40. Le Plutarque est un exemplaire de Henri II.

Les cuvrages chinois sont au nombre de quarante-deux.

En somme cette bibliothèque ne justifie pas le bruit qu'on a tâché d'en faire. 39. Les supercheries littéraires dévoilées... par J. M. Quérard, Paris, l'éditeur, 1847 (1848). liv. XV et XVI, pp. 273-432. Voir tome V du Bibliophile; pp. 133-135.

Il n'est pas une livraison de ce curieux ouvrage qui ne nous livre les secrets les plus piquants. M. Quérard a une soif inextinguible de la vérité littéraire, et s'il ne ne pouvait parler au public, il irait, comme ce personnage mythologique, révéler aux roseaux, à défaut d'autres auditeurs, que Midas a des oreilles d'âne, ou du moins des oreilles d'emprunt. L'article de M. Janin nous apprend bien des choses sur les procédés employés par la littérature marchande. On lira encore avec intérêt ceux de Mademoiselle Jallemier, Krinelbol, (La Beaumelle), La Borde, (le comte A.L.-J. de), Lacenaire, Ladoucette, Lamartine. L'abbé montagnard Robert, dit féodalement de Lamennais, est justement puni de ses palinodies, de ses apostasies et de sa perversion définitive. Les pages qui lui sont consacrées formeraient un petit livre : la place qu'on lui accorde est proportionnée à l'étendue de ses fautes.- La Belgique revendique Justin (M. Grandgagnage).

40. Annuaire de l'économie politique et de la statistique pour 1849, par MM. JoSEPH GARNIER et GUILLAUMIN. 6° année. Paris, Guillaumin, 1849, gr. in-48 de

444 pp.

La partie bibliographique contient les pp. 419-434. Les auteurs de ces excellents résumés ne sont ni socialistes, ni communistes, ni montagnards; grâces leur soient rendues; je les soupçonne même de ne pas être très-sincèrement républicains ; l'essentiel c'est qu'ils soient des hommes de cœur, de savoir et d'expérience; ardents à défendre les saines doctrines et sachant combattre avec les armes du raisonnement

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