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299. Terrier de l'église de Beaumont, près Peyrat.

moges, impr. Chapoulaud frères.

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Extrait du Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin. T. 13.

300. TOURNal.

Narbonne.

Inscriptions inédites ou peu connues du Musée de

In-8°, 31 p. Caen, impr. et libr. Hardel.

Extrait du Bulletin monumental.

301. Trois (les) ordres de la province, des évêchés et du Clermontois. Noblesse. Assemblées publiques tenues à Metz, 1787-1788-1789. Recherche de 1674. Ancienne chevalerie lorraine.— In-8°, 79 p. Pau, impr. Véronèse ; Metz, libr. Rousseau-Pallez.

302. VOGUÉ (de). - Le Temple de Jérusalem, monographie du Haramech-chérif, suivie d'un essai sur la topographie de la ville sainte; par le comte Melchior de Vogué. 1re livraison. In-fol., 28 p. et 8 pl. Paris, impr. Claye; libr. Noblet et Baudry.

Le Temple de Jérusalem comprendra 40 pl. in-fol., gravées avec le plus grand soin. Les vitraux, les mosaïques, les faïences, seront reproduits en couleur par les procédés de gravure de M. Digeon. Le texte est orné de nombreuses grav. sur bois. — L'ouvrage sera publié en 5 livraisons. Aucune livraison ne se vend séparément.

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Extrait du t. 9 des Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie.

304. WALLon.

Mémoire sur la détermination du temps au moyen âge

par le jour de l'entrée du soleil dans le signe du zodiaque, à l'occasion de l'historien Foucher de Chartres; par M. H. Wallon.

mpr. impériale.

In-8°, 18 p. Paris,

Extrait du t. 24, 1re série, 2o partie, des Mémoires de l'Académie des inscriptions

et belles-lettres.

305. WARMONT.

Notice sur les faïences anciennes de Sinceny.

In-8°, 16 p. Noyon, impr. et libr. Andrieux; Paris, libr. Aubry.

306. WARNKOENIG et GÉRARD.

Histoire des Carolingiens; par L. A.

Warnkoenig et P. A. F. Gérard. - Deux vol. in-8°, xxv-940 p. Bruxelles, impr. Vanderauwera; libr. Rozez; Paris, libr. Durand.

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Notre confrère M. Lecoy de la Marche a été nommé archiviste aux Archives de l'empire.

Nous croyons devoir mettre nos lecteurs en garde contre une audacieuse mystification, à laquelle s'est laissé prendre l'auteur d'un livre tout récemment publié chez Dentu, sous ce titre le Dialecte et les chants populaires de la Sardaigne. Dans l'Appendice de cet ouvrage, d'ailleurs très-recommandable, on trouve le texte d'une lettre adressée en 740 par un évêque de Sardaigné à ses diocésains, afin de les exhorter à résister aux Sarrasins; une chronique du neuvième siècle, contenant sur l'histoire ancienne de la Sardaigne les renseignements les plus inattendus; - des poésies inédites du douzième siècle, etc. Tous ces documents sont en langue vulgaire, ce qui, a priori, doit exciter la défiance, attendu que jusqu'à présent, aucune langue romane, pas même le français ou le provençal, ne possède de textes du huitième siècle, et que les seuls monuments de la langue vulgaire du neuvième siècle connus, sont les fameux serments de 842. Mais les documents sardes dont nous parlons sont si extraordinaires, tant pour la forme que par le fond, qu'il est impossible de conserver le plus léger doute sur leur supposition. Ainsi, l'auteur de la chronique du neuvième siècle assure avoir déchiffré des inscriptions phéniciennes ! Il connaît des poésies de Tigellius, le chanteur dont parle Horace, au commencement de la troisième satire du premier livre; il nous apprend que ce Tigellius avait chanté les victoires remportées par les Sardes sur les Romains, et mille autres choses non moins merveilleuses. Ce qui vient confirmer nos soupçons, c'est que tous ces documents ont été découverts par une seule personne, M. P. Martini, qui les a fait acheter par la bibliothèque de Cagliari, dont il est conservateur, et qui s'en est servi pour dissiper la plupart des doutes et combler la plupart des lacunes que présentait encore l'histoire de Sardaigne, depuis la chute de l'empire romain jusqu'au quinzième siècle; » c'est l'auteur du livre ci-dessus mentionné qui nous donne ces renseignements intéressants. Mais ce n'est pas tout, nous sommes informés que M. Martini prépare la publication d'un grand nombre de textes inédits et plus étranges encore que ceux dont nous avons parlé plus haut: à savoir, un poëme latin de 687, un palimpseste « contenant dans ses caractères primitifs un fragment d'une chronique latine du huitième siècle, relative aux premières invasions des Sarrasins dans une «< harangue latine adressée vers l'an 682, par les députés de

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l'île ;

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Torres, de Figulina et d'autres villes frontières, à Étienne, duc et préfet de Sardaigne (!!!); » — -un « fragment de vers latins attribués au poëte sarde des temps romains, Tigellius. » Il y a, dans l'appendice du Dialecte sarde, quatre pages de pareilles annonces, toutes des plus invraisemblables. En général, il est bon d'attendre qu'une publication soit faite pour la juger; mais, dans le cas présent, la fausseté évidente de ce que nous connaissons des documents produits par M. Martini nous fait mal augurer de ce qu'il nous réserve encore.

Le prochain volume des Acta Sanctorum (tome XI d'octobre), que les Bollandistes feront paraître dans quelques mois, renfermera un vaste travail du P. Jean Martinoff sur l'hagiographie des pays slaves. Il en a été tiré quelques exemplaires à part sous le titre de Annus ecclesiasticus græco-slavicus, editus anno millenario sanctorum Cyrilli et Methodii, slavicæ gentis apostolorum, seu commemoratio et breviarium rerum gestarum eorum qui fastis sacris græcis et slavicis illati sunt' (Bruxellis, 1863; in-folio de 388 pages).

Le travail du P. Martinoff présente, pour chaque jour de l'année, un relevé méthodique des noms portés sur les nombreux calendriers grecs et slaves, que l'auteur a recherchés dans toutes les bibliothèques de l'Europe. Il a formé une première classe des saiuts mentionnés dans le célèbre Ostromivanum evangeliarium, copié en 1056. Viennent ensuite les saints qui figurent dans divers manuscrits slaves, et en dernier lieu ceux dont le nom n'est fourni que par des textes grecs. Ce relevé est suivi d'observations critiques et du résumé des vies de saints qui ont cours en Russie et dans les autres pays slaves.

Le travail du P. Martinoff rappelle les beaux propylées des anciens volumes des Acta Sanctorum. Il atteste le soin que les nouveaux Bollandistes mettent à suivre les traces de leurs prédécesseurs et à se tenir au courant des progrès de l'érudition historique.

La Société d'Agriculture, Sciences, Belles-Lettres et Arts d'Orléans a mis au concours, pour 1865, le sujet suivant :

Faire connaître quel était le régime municipal de la ville d'Orléans au commencement du douzième siècle, à l'époque qui précéda immédiatement celle où cette ville, entraînée par l'exemple de beaucoup d'autres, se constitua en une commune jurée qui fut détruite par Louis-le-Jeune, peu de temps après sa fondation;

Rechercher, soit dans des textes imprimés, soit dans des documents inédits, au point de vue de la justice, de la police et des finances, les traces de cette organisation primitive, à laquelle la ville revint après que la commune qu'elle avait fondée eut été détruite;

1. A Paris, librairie A. Franck, Albert-L. Herold, successeur.

Éclairer cette question par la comparaison avec l'administration municipale de quelques villes du centre de la France telles que Chartres et Étampes, qui, comme Orléans, ne parvinrent pas à se constituer en commune ou ne le jugèrent pas utile à leurs intérêts.

Le prix sera une médaille d'or de quatre cents francs.

Les Mémoires devront être remis, avant le 1er mars 1865, à M. le docteur Pelletier-Saute!et, secrétaire-général de la Société, rue de la Vieille-Monnaie, no 5, à Orléans.

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Nous signalons à l'attention de nos lecteurs un recueil dont le premier numéro vient de paraître, et qui promet d'occuper une place distinguée parmi les publications historiques de la province. La Revue historique des Ardennes, publiée sous la direction de M. Sénemaud, archiviste du département, doit paraître tous les deux mois à Mézières. Nous remarquons surtout, dans le premier cahier, les documents qui ont rapport à l'histoire de la Révolution française; M. Sénemaud se propose d'en publier un grand nombre; il pense avec raison que l'on ne pourra juger cette époque, tant qu'on se bornera à l'étudier à Paris. Nous espérons que le public fera bon accueil à cette nouvelle entreprise, qui nous semble digne, à tous égards, de ses encouragements.

MACAIRE,

CHANSON DE GESTE,

PUBLIÉE D'APRÈS

LE MANUSCRIT UNIQUE DE VENISE,

AVEC UN

ESSAI DE RESTITUTION EN REGARD DU TEXTE.

PRÉFACE '.

J'ai trouvé ce poëme sans titre dans l'unique manuscrit qui nous l'ait conservé, en sorte que j'en suis à la fois l'éditeur et le parrain.

Je lui ai donné un nom, je le sais, qui n'est guère recommandable. En dépit de son étymologie et du parfum de sainteté qu'il exhale, ce nom malheureux était déjà bien mal noté au moyen âge et l'est aujourd'hui plus que jamais. Aussi ne l'ai-je pas choisi, mais subi, pour ainsi parler, et fort à contre-cœur, sa

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1. M. Guessard nous communique la plus grande partie de la préface qui précédera le poëme de Macaire dans le neuvième volume du recueil des Anciens Poëles de la France.

2. Voyez, par exemple, Huon de Bordeaux, p. 116:

Là est Macaires, .1. traïtres prouvés.

Fierabras, p. 133:

L'emperere manda Guenelon et Hardré,

V. (Cinquième série.)

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